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« Aperçus de la part que j’ai prise à la révolution de 1830 » (« Mémoires »), par A. Gendebien (1866-1867)

 

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C. LE GOUVERNEMENT PROVISOIRE.

 

XIX. La démission de Louis De Potter.

 

(page 357) Par son message du 12 novembre, le Congrès annonça au Gouvernement provisoire qu'il était définitivement constitué.

Immédiatement après cette notification, le Gouvernement provisoire chargea M. Charles Rogier, son président du jour, d'aller déposer ses pouvoirs et une collection de ses arrêtés, sur le bureau du Congrès qui, à l'unanimité, lui conféra le pouvoir exécutif et lui vota des remerciements, au nom de la nation.

J'ai déjà rendu compte de cette solennité qu'on peut lire dans le journal officiel, L'Union, du 17 novembre 1830.

Dans sa séance du 15 novembre, le Congrès passe purement et simplement et sans aucune réclamation, à l'ordre du jour sur la lettre du 13 novembre, par laquelle De Potter donne sa démission de membre (page 358) du Gouvernement provisoire et se plaint de la célérité qu'a mise le Congrès à accepter la démission de ses collègues et à les constituer pouvoir exécutif. .

Cet ordre du jour pur et simple et sans opposition, repousse également son insolente lettre à ses collègues, dont il avait joint la copie à sa missive au Congrès.

Ainsi finit, fort tristement, la carrière politique d'un homme, d'abord trop glorifié, puis trop peu regretté.

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