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Carbon Paul (1860-1939)

Portrait de Carbon Paul

Carbon Paul, Joseph, Marie catholique

né en 1860 à Ostende décédé en 1939 à Ostende

Représentant entre 1888 et 1896, élu par l'arrondissement de Ostende

Biographie

(Extrait de La Chambre des représentants en 1894-1895, Bruxelles, Société belge de Librairie, 1896, p. 257)

CARBON, Paul-Joseph-Marie, représentant catholique pour l’arrondissement d’Ostende, né à Ostende, le 14 novembre 1860.

M . Carbon, négociant à Ostende, a été élu pour la première fois membre de la Chambre le 12 juin 1888, en remplacement de M. de Stuers, député sortant. Il ne fut pas réélu en 1892 et ne comptait guère plus rentrer au Parlement. lorsque la mort vint lui enlever son frère, M. Jules Carbon, député d'Ostende depuis le 14 octobre 1894. L'Association catholique s'empressa d’offrir à son ancien représentant le siège devenu vacant. M. Carbon refusa d'abord ; mais, en présence de l'insistance de ses amis et de l'intensité de la lutte qui allait accompagner les élections, son dévouement à la cause catholique eut raison de son opposition première et il accepta la candidature Il fut réélu le 28 juillet 1895, l'emportant sur ses sept compétiteurs à une énorme majorité; voici les chiffres : M. Carbon. catholique, 10,047 voix; M. Buyl, libéral. 3.034: M. Plancquaert, démocrate chrétien, 1.682 ; M. Hardvns. socialiste, 1,265 ; M. Verdonck, démocrate chrétien, 768 ; M. De Schuytter, 500 ; M. Sanders, 306; M. De Graeve, 286.


(Extrait de La Libre Belgique, du 14 mars 1939)

De notre correspondant :

Ostende vient de perdre un de ses grands bienfaiteurs en la personne de M. Cardon, qui s’éteignit doucement lundi matin à l’âge de 78 ans, après une courte maladie.

M. Paul Cardon était le dernier descendant d’une famille profondément religieuse, et dont étalent issus MM. Louis-Charles et Jules Cardon qui siégèrent au Parlement. Lui-même termina le mandat d'un de ses frères pendant les années les plus fiévreuses de la lutte scolaire. Mais le défunt n’était pas un politicien au sens péjoratif du terme. Plus tard, il avait préféré à la politique, les grandes satisfactions intérieures que procure la charité, et l’on ne saurait citer une œuvre catholique qui n’ait profité de sa générosité.