(Annales parlementaires de Belgique, chambre des représentants, session 1868-1869)
(Présidence de M. Moreau, premier vice-présidentµ.)
(page 35) M. Dethuin, secrétaireµ, procède à l'appel nominal à 2 1/2 heures.
- M. Van Merris, proclamé membre de la Chambre dans la séance d'hier, prête serment.
M Van Humbeeck, secrétaireµ, donne lecture du procès-verbal de la séance précédente.
- La rédaction en est approuvée.
Il présente ensuite l'analyse des pièces adressées à la Chambre.
« Le sieur Gosse, ancien militaire, réclame l'intervention de la Chambre pour obtenir une augmentation de pension. »
- Renvoi à la commission des pétitions.
« Le conseil communal de Namur propose des dispositions pour réglementer le travail des enfants dans les manufactures. »
- Même renvoi.
« D'anciens officiers pensionnés prient la Chambre d'augmenter de 10 p. c. les pensions des officiers qui, ayant pris part aux combats de la révolution, n'ont pas la pension de leur grade. »
- Même renvoi.
« Des ouvriers à Bruxelles prient la Chambre de doter le pays d'une bonne loi médicale. »
- Renvoi à la commission chargée d'examiner le projet de loi sur la police médicale.
« Des habitants de Schoonaerde demandent que ce hameau de la commune de. Wichelen en soit séparé pour être érigé en commune spéciale. »
- Renvoi à la commission des pétitions.
« M. Hayez, obligé de s'absenter pour une affaire urgente, demande un congé de quelques jours. »
- Accordé.
« M. de Macar demande un congé. »
- Accordé.
M. Lelièvreµ. - A l'occasion du budget en discussion, je crois devoir rappeler au gouvernement qu'en 1859 il avait été déposé une proposition de loi ayant pour but de faire acquitter aux intéressés le montant des condamnations judiciaires prononcées par les cours d'appel, en ce qui concerne les traitements d'attente (toelagen).
Les arrêts rendus ont été maintenus par la cour de cassation, qui a rejeté les diverses exceptions opposées aux réclamants.
La Chambre a été dessaisie de cette proposition par l'effet de la dissolution prononcée en 1864.
Déjà en 1855, un projet de loi, conçu dans le même sens, avait été présenté par le ministère alors au pouvoir.
Je prie M. le ministre des finances de vouloir examiner cette question et de la résoudre conformément aux principes de justice et d'équité.
Il me semble conforme à tous les principes que le gouvernement acquitte les dettes qui ont été reconnues légitimes par des décisions judiciaires.
Quant aux créanciers de même catégorie qui n'ont pas fait valoir leurs droits, leur prétention se trouve actuellement atteinte par la prescription trentenaire ; mais il me paraît de toute justice que les citoyens qui ont un titre irrécusable dans les décisions portées par les tribunaux puissent enfin récupérer ce qui leur est légitimement dû. Il s'agit d'un véritable grief à réparer, et je suis convaincu que le ministère se fera un devoir de faire droit à des réclamations légitimes, auxquelles les tribunaux ont donné leur sanction.
Je crois aussi devoir appuyer la requête des officiers pensionnés qui demandent une amélioration de position. Ces réclamations me semblent fondées en raison et en équité.
A une époque où l'on a accordé des faveurs signalées aux magistrats, il paraîtra certainement convenable de se montrer juste envers des hommes qui ont rendu des services signalés au pays. Il ne s'agirait que de faire régir les pensions militaires par les principes qui gouvernent les pensions civiles. D'un autre côté, il est impossible de laisser végéter, dans un état voisin de l'indigence, des hommes qui ont bien mérité de la patrie. Je recommande ces observations à l'attention bienveillante du gouvernement.
M. Vleminckxµ. - Messieurs, vous venez d'entendre l'honorable M. Lelièvre demander de nouveau que le gouvernement veuille bien s'occuper des nombreuses demandes qui ont été adressées à la Chambre par des officiers pensionnés. Je rappelle, à cette occasion, à l'honorable ministre des finances qu'il est un peu en reste vis-à-vis de la Chambre. Il y a deux ans et plus, la Chambre, à la suite d'un rapport que j'ai eu l'honneur de présenter, a renvoyé à MM. les ministres de la guerre et des finances, avec demande d'explications, des pétitions de la nature de celle dont vient de parler l'honorable M. Lelièvre. De la part du département de la guerre, je ne crois pas qu'il y ait des explications à attendre, par une raison toute simple, c'est que, comme j'ai eu l'honneur de vous le dire naguère, le département de la guerre, dirigé alors par l'honorable général Chazal, était complètement favorable aux réclamations des intéressés. C'est donc de l'honorable ministre des finances que nous attendons ces explications. Il importe qu'elles soient fournies. Il faut que nous sachions décidément si, oui ou non, l'Etat peut augmenter, dans une certaine mesure, les pensions accordées aux réclamants. Nous ne pourrons pas, le cas échéant, user de notre initiative avant que les explications demandées à M. le ministre, des finances aient été déposées sur le bureau.
M. Coomans. - Messieurs, je suis pris à l'improviste et je me bornerai à une seule remarque. Si les flots du Sacramento passaient sous les caves du ministère des finances, j'engagerais fortement le cabinet et la Chambre à distribuer le plus de pensions possible, non seulement aux fonctionnaires, mais à tous les citoyens belges qui ont rendu de grands services au pays ; mais il est une question que l'on n'envisage jamais, c'est l'intérêt des contribuables. A mon sens, il ne peut plus s'agir d'augmenter les impôts ; nous en avons assez, nous en avons trop.
Je. désire donc, tout en partageant les sentiments des honorables préopinants en faveur des réclamants, je désire que ces honorables membres indiquent le moyen certain d'atteindre leur but sans aggraver la situation du trésor.
Si cette situation est mauvaise, ce n'est pas ma faute, j'ai toujours prêché l'économie ; mais ne la rendons pas plus mauvaise encore. Vous amèneriez forcément, naturellement, le département des finances à augmenter les impôts ou à distraire de services publics utiles le peu de ressources dont nous disposons.
C'est une remarque que je recommande à l'attention de la Chambre et que je fais en acquit de ma conscience.
Il ne suffit pas de déployer de grands sentiments de générosité, il faut aussi être juste et ce n'est qu'un côté de la justice que d'insister sur les services rendus par les fonctionnaires publics. Il faut aussi considérer la situation des contribuables et se mettre au point de vue que j'ai eu l'honneur de vous indiquer itérativement.
M. Vilain XIIIIµ. - Je lis, dans le rapport de la section centrale, que la première section trouve certains inconvénients à ce que les arrérages des rentes rachetées soient appliqués à l'extinction de la dette.
Il est évident que cette observation ne pouvait être prise en considération, puisque nous avons des contrats avec les prêteurs et qu'il faut exécuter les contrats. Mais je désirerais que l'honorable ministre des finances, lorsqu'il jugera le moment opportun pour présenter une loi de conversion de notre dette, étudie sérieusement la question de l'amortissement.
L'amortissement est généralement condamné par tous les grands financiers de l'Europe. Il n'y a plus d'amortissement en Angleterre ni dans les Pays-Bas.
En France, l'amortissement est encore de règle, mais il n'est pas appliqué. Il ne fonctionne plus qu'en Belgique, au grand détriment du trésor public.
Si l'on fait le compte de toutes les rentes rachetées par l'amortissement depuis le commencement de l'indépendance de la Belgique, on arrive à peu près à la somme des emprunts contractés.
(page 36) Or les emprunts contractés dans les premières années de la reconstitution de notre nationalité l’ont été nécessairement à un taux onéreux. Ils se contractent maintenant à des conditions beaucoup plus avantageuses.
Ainsi, par exemple, d'ici à peu d'années on sera obligé de racheter au pair le 3 p. c. qui a été émis, je pense, à 56.
L'amortissement est un système condamné par tous les grands financiers, et j'engage M. le ministre des finances à faire étudier la question dans ses bureaux.
MfFOµ. - Je crois m'être expliqué déjà plusieurs fois devant la Chambre sur la question des pensions militaires, qui vient d'être rappelée par les honorables MM. Lelièvre et Vleminckx.
L'honorable M. Vleminckx croit que les explications qui ont été demandées au gouvernement n'ont pas été fournies. Je pense qu'il est dans l'erreur. Je vais, du reste, reproduire ces explications, qui sont extrêmement simples.
La question des pensions militaires ne peut être examinée isolément ; il faut nécessairement l'envisager au point de vue de l'ensemble des pensions de toutes catégories. Il n'y a pas de motif pour augmenter certaines pensions, à l'exclusion des autres. C'est en vain que l'on voudrait en cette matière se borner à une libéralité partielle. Il est évident que. le jour où l'on aurait accordé à une certaine catégorie de fonctionnaires une augmentation des pensions liquidées, les autres employés de l'Etat, invoquant un pareil précédent et faisant appel à l'impartialité des pouvoirs publics, élèveraient des réclamations pour obtenir la même faveur, au même titre de justice et d'équité, et la Chambre serait obligée d'y faire droit.
Or, envisagée ainsi à un point de vue général, le seul où l'on puisse raisonnablement se placer, la question a une importance considérable. Les pensions actuelles sont déjà une charge très lourde ; eh bien, il s'agirait d'accroître cette charge dans une proportion probablement assez notable. C'est là, comme on l'a fait remarquer, une question de finances. Avons-nous des ressources pour faire face à cette nouvelle charge, en supposant même qu'il soit aussi équitable que vous le pensez d'augmenter les pensions ? Je ne le crois pas ; je ne crois pas que nous soyons en mesure de faire face à de nouvelles obligations de ce genre.
Voilà les explications qui ont été données. Elles me paraissent de nature à ne point permettre à la Chambre d'accueillir favorablement les réclamations qui lui ont été adressées.
L'honorable. M. Lelièvre a rappelé une vieille affaire qui remonte, non pas à 1855, comme il l'a dit, mais à 1845. Il s'agissait de. décider si, après des jugements et des arrêts judiciaires portant condamnation contre l'Etat, la Chambre, jugeant de sa compétence, comme le pouvoir judiciaire avait jugé de la sienne, avait le pouvoir de déclarer que l'obligation qu'on voulait imposer à l'Etat n'était pas valable. Or, cette question a été résolue : La Chambre a refusé de voter les crédits nécessaires pour satisfaire à certaines condamnations judiciaires. Je ne pense pas qu'après le temps qui s'est écoulé depuis lors, il y ait lieu de revenir sur cette solution.
L'honorable M. Vilain XIIII a soulevé la question de l'amortissement. Lorsqu'il s'agira de faire une conversion, nous pourrons examiner cette question d'une manière approfondie ; mais ce moment n'est pas venu.
Pour opérer une conversion, il faut que l'on soit arrive à une réduction non factice ou accidentelle, mais réelle et permanente, de l'intérêt de la dette ; il faut que, à raison de circonstances normales et durables, l'intérêt des capitaux soit ramené à un taux tel, que l'offre de remboursement soit équitable et puisse être acceptée. Or, nous ne sommes pas dans ces conditions.
La question de l'amortissement, je le répète, sera examinée en temps opportun. Mais, dès maintenant, je dois faire mes réserves sur les opinions qui ont été exprimées à cet égard.
L'honorable M. Vilain XIIII n'a examiné qu'un côté de la question ; en supposant que l'amortissement présente en réalité les inconvénients que l'on a signalés (interruption), il offre aussi des avantages pour le crédit public. Grâce à l'amortissement, les fonds publics peuvent être utilement soutenus en temps de crise. L'amortissement est aussi un moyen de contracter des emprunts à des conditions favorables. Ces deux faces de la question ont été quelque peu négligées. Considéré dans l'ensemble de ses conséquences, l'amortissement ne me paraît pas présenter les inconvénients qu'on lui attribue.
Quoi qu'il en soit, je le répète, je ne me prononce pas d'une manière absolue, et je fais mes réserves sur cette question.
M. Vleminckxµ. - L'honorable ministre des finances croyait avoir déjà donné à la Chambre les explications qui lui ont été demandées. Je crois que celles que nous venons d'entendre sont les seules qu'il ait fournies depuis le renvoi des pétitions dont je parlais tout à l'heure, et je réponds tout de suite à l'honorable ministre que ces explications ne sont pas du tout celles que nous demandions. Nous n'avons jamais prétendu qu'il fallût augmenter les pensions militaires en général ; aucune proposition de ce genre n'a été formulée ; mais nous avons insisté pour que l'on veuille bien prendre en mûre considération les demandes d'un certain nombre d'officiers déjà pensionnés et qui se sont trouvés dans une position telle, qu'il leur a été impossible d'obtenir le maximum des pensions actuellement accordées à leurs successeurs. Voilà sur quoi portaient les réclamations adressées à la Chambre et nos propres observations.
MfFOµ. - C'est une erreur ; la réclamation était générale.
M. Vleminckxµ. - Pardon, je n'ai réclamé, quant à moi, que pour une catégorie de pensionnés. J'ai rappelé tout à l'heure à l'honorable ministre que j'ai fait rapport dans cette Chambre sur les demandes d'officiers pensionnés et non sur des demandes d'officiers à pensionner.
Je me contenterais parfaitement, en ce qui concerne les pensions militaires, de celles que la loi a décrétées, bien qu'il ne me serait pas très difficile de prouver qu'à tous égards l'armée est beaucoup moins bien traitée que les administrations civiles. Mais enfin ma réclamation, je le répète, ne porte que sur un certain nombre d'officiers qui, comme je viens de le dire, n'ont pas été à même de servir le temps nécessaire pour obtenir le maximum de la pension qui est aujourd'hui attribuée à la plupart de ceux qui sont venus après eux. Cette catégorie n'est pas très nombreuse ; il ne s'agirait pas d'un bien grand sacrifice pour l'Etat, il ne s'agirait pas non plus d'un sacrifice perpétuel.
La plupart de ces officiers, je ne puis assez le dire, sont dans un état presque voisin de la misère. Pouvons-nous, je le demande encore, les laisser dans cette fâcheuse position ?
MfFOµ. - Je dois rectifier une assertion de l'honorable M. Vleminckx. Il est bien positif que les réclamations adressées à la Chambre comprenaient toutes les catégories de pensionnés. (Interruption.) Il est possible que vous ayez fait une distinction ; mais ce sont les pensionnés militaires de toutes catégories qui réclamaient, prétendant que leurs pensions étaient insuffisantes.
Et sur quoi se sont-ils fondés ? Ils ont dit : Vous avez reconnu qu'il était nécessaire d'augmenter les traitements des fonctionnaires publics ; vous les avez augmentés en moyenne dans la proportion de 10 p. c. ; nous demandons que vous augmentiez également de 10 p. c. les pensions militaires. C'est ainsi que la question a été présentée et qu'elle a été examinée jusqu'à présent.
L'honorable M. Vleminckx dit aujourd'hui qu'il voudrait n'appliquer cette mesure qu'à une certaine catégorie d'officiers pensionnés. A laquelle ?
M. Vleminckxµ. - Aux militaires pensionnés et qui ont réclamé.
MfFOµ. - Mais c'est en faveur de tous les pensionnés que l’on a réclamé.
M. Vleminckxµ. - Je ne demande pas une modification de la loi ; je demande purement et simplement que l'on prenne en considération les seules réclamations des pensionnés, en nombre très restreint d'ailleurs, qui, comme je l'ai dit, n'ont pas pu servir le temps nécessaire pour obtenir le maximum de la pension.
MfFOµ. - Ceci, je le répète, est une distinction que fait l'honorable membre ; mais il est positif que les réclamations portées devant la Chambre comprennent toutes les catégories de pensionnés, et elles ont pour objet une augmentation générale de 10 p. c.
J'ai dit, à cette époque, et je déclare de nouveau, qu'il n'y a pas plus de raison d'augmenter les pensions de cette catégorie, ni même de celle qu'indique l'honorable membre, que d'augmenter les pensions de tous les fonctionnaires en général. C'est une question qu'il faut examiner d'ensemble. Mais alors on arrive à une somme tellement considérable qu'on s'arrête devant la nécessité d'imposer une charge de ce genre au trésor public. Le gouvernement ne peut aujourd'hui accepter un pareil engagement.
M. Vilain XIIIIµ. - Je voudrais faire encore une observation en réponse ou plutôt à l'occasion de la réponse que m'a faite M. le ministre des finances.
Je ne crois pas que l'amortissement ait une influence sur le crédit public de la Belgique au point où ce crédit est arrivé. Je crois que l'amortissement n'a, sous ce rapport, aucune espèce d'influence, et la preuve s'en trouve dans la cote de nos fonds publics. Ainsi, notre 2 1/2, qui n'a aucun amortissement et qui est notre emprunt le plus considérable, est coté à 57, ce qui représente, environ 114 en 5 p. c. ; tandis que notre 4 1/2 n'est qu'à 102. Vous voyez donc bien que l'amortissement est sans influence aucune.
Je sais bien que la crainte de la conversion empêche le 4 1/2 de monter, mais cela ne prouve pas que l'amortissement donne du crédit à la Belgique.
(page 37) En ce qui concerne la conversion, M. le ministre des finances est beaucoup plus à même qu'un représentant de déterminer le moment opportun pour en faire une. Cependant il y a une partie de l'emprunt 4 1/2 p. c. qui, à mon avis, pourrait être convertie ; c'est l'emprunt 4 1/2 qui jouit encore d'un amortissement d'un p. c. La Chambre sait qu'à mesure qu'on a converti le 5 en 4 1/2, on a diminué l'amortissement d'un p. c. à un demi p. c.
Il n'y a que le premier emprunt 4 1/2 qui jouit encore de l'amortissement de 1 p. c. Or, il n'y a pas un acheteur, soit à la bourse, soit dans le pays, qui fasse la moindre différence entre cette partie de l'emprunt 4 1/2 qui jouit de l'amortissement de 1 p. c. d'avec les autres emprunts 4 1/2 qui n'ont que 1/2 p. c. d'amortissement. Je crois que, dès demain, M. le ministre des finances pourrait faire profiter le budget de la différence de 1/2 p. c. de l'amortissement sur cet emprunt 4 1/2, et la somme ne serait pas à dédaigner.
MfFOµ. - Messieurs, l'observation que présente l'honorable M. Vilain XIIII, à savoir que l'amortissement n'exerce aucune influence sur le crédit, ne paraît pas exacte ; il dit que le-cours du 2 1/2, qui n'a pas d'amortissement, est très élevé, tandis que le cours du 4 1/2, qui jouit d'un amortissement, ne monte pas beaucoup au-dessus du pair.
Mais l'honorable membre ne considère pas que le cours du 2 1/2 est déterminé lui-même par le cours du 4 1/2. Il s'établit nécessairement une corrélation entre les cours de ces deux fonds. De ce que le 4 1/2 s'élève, grâce à l'amortissement, le 2 1/2 monte en conséquence. L'influence, quoique indirecte, n'est pas moins réelle.
L'honorable membre dit que l'on pourrait tout au moins convertir la partie du 4 1/2 p. c. qui, aujourd'hui encore, a une dotation d'un pour cent pour l'amortissement, afin de le réduire à un demi pour cent, taux qui est affecté à l'amortissement des autres fractions de la dette à 4 1/2.
Messieurs, cette situation a appelé mon attention ; j'ai entretenu de ce point mes honorables collègues. Il y aura peut-être des mesures à proposer à ce sujet, mais sans devoir le moins du monde recourir à la conversion, Je pense qu'on entrera ainsi dans les vues de l'honorable M. Vilain XIIII.
Lorsque le moment sera venu, le gouvernement entretiendra la chambre de cette question d'une manière plus complète.
- La discussion générale est close. On passe aux articles.
« Art. 1er. Intérêts des capitaux-inscrits au grand-livre de la dette publique, à 2 1/2 p. c, en exécution des paragraphe 2 à 6 inclus de l'article 63 du traité du 5 novembre 1842 : fr. 5,502,640 78. »
- Adopté.
« Art. 2. Intérêts de l'emprunt de 50,850,800 francs, à 3 p. c., autorisé par la loi du 25 mai 1858, et du capital de 7,624,000 francs, à 3 p. c, émis en vertu des lois du 1er mai 1842 et du 24 décembre 1846 (semestres au 1er février et au 1er août 1869) : fr. 1,754,244.
« Dotation de l'amortissement de ces deux dettes, à 1 p. c du capital (mêmes semestres) : fr. 584,478.
« Ensemble : fr. 2,338,992. »
- Adopté.
« Art. 3. Intérêts de l'emprunt de 30,000,000 de francs, à 4 p. c., autorisé par la loi du 18 juin 1856 : fr. 1,200,000.
« Dotation de l'amortissement de cet emprunt, à 1 p. c. du capital : fr. 300,000.
« Ensemble : fr. 1,500,000. »
- Adopté.
« Art. 4. Intérêts, à 4 1/2 p. c, sur un capital de 95,442,832 fr. (première série), montant des obligations dont l'émission a été autorisée par la loi du 21 mars 1844 (semestres au 1er mai et au 1er novembre 1869) : fr. 4,294,927 44.
« Dotation de l'amortissement de cette dette, à 1 p. c. du capital (mêmes semestres) : fr. 954,428 32.
« Ensemble : fr. 5,249,355 76. »
- Adopté.
« Intérêts de l'emprunt de 84,656,000 fr. à 4 1/2 p. c. (deuxième série), autorisé par la loi du 22 mars 1844 (semestres au 1er mai et au 1er novembre 1869) : fr. 3,809,520.
« Dotation de l'amortissement de cet emprunt, à 1/2 p. c. du capital (mêmes semestres) : fr. 423,280.
« Ensemble : fr. 4,232,800. »
- Adopté.
« Intérêts, à 4 1/2 p. c., sur un capital de 157,615,300 fr. (troisième série), montant des obligations émises en vertu des lois du 1er décembre 1852 et du 14 juin 1855 (semestres au 1er mai et au 1er novembre 1869) : fr. 7,092,688 50.
« Dotation de l'amortissement de cette dette, à 1/2 p. c. du capital (mêmes semestres) : fr. 788,076 50.
« Ensemble : 7,880,765. »
- Adopté.
« Intérêts, à 4 1/2 p. c, sur un capital de 24,382,000 francs, résultant de la conversion décrétée par la loi du 28 mai 1856, et sur un capital de 45,000,000 de francs, montant de l'emprunt autorisé par la loi du 8 septembre 1859, ensemble 69,382,000 francs (4ème série) (semestres au 1er mai et au 1er novembre 1869) : fr. 3,122,190.
« Dotation de l'amortissement, à 1/2 p.c. du capital (mêmes semestres) : fr. 346,910.
« Ensemble : fr. 3,469,100. »
- Adopté.
« Intérêts de l'emprunt de 59,325,000 francs, à 4 1/2 p. c. (cinquième série), autorisé par la loi du 28 mai 1865 (semestres au 1er mai et au 1er novembre 1869) : fr. 2,669,625.
« Dotation de l'amortissement de cet emprunt, à 1/2 p. c. du capital (mêmes semestres) : fr. 296,625.
« Ensemble : fr. 2,966,250. »
- Adopté.
« Intérêts de l'emprunt de 58,545,000 francs, à 4 1/2 p. c. (sixième série), autorisé par la loi du 10 juin 1867 (semestres au 1er mai et au 1er novembre 1869) : fr. 2,634,300.
« Dotation de l'amortissement de cet emprunt, à 1/2 p. c. du capital (mêmes semestres) : fr. 292,700.
« Ensemble : fr. 2,927,000. »
- Adopté.
(page 38) « Art. 5. Frais relatifs à la dette à 2 1/2 p. c. : fr. 1,000.
« A la dette à 3 p. c. : fr. 27,000.
« A la dette à 4 p. c. : fr. 1,500.
« A la dette à 4 /2 p. c. : fr. 50,500.
« Ensemble : fr. 80,000. »
- Adopté.
« Art. 6. Arrérages de l'inscription portée au grand-livre des rentes créées sans expression de capital, au nom de la ville de Bruxelles, en vertu de la loi du 4 décembre 1842 : fr. 300,000. »
- Adopté.
« Art. 7. Arrérages de l'inscription portée au même grand-livre, au profit du gouvernement des Pays-Bas, en exécution du paragraphe premier de l'article 63 du traité du 5 novembre 1842 : fr. 846,560. »
- Adopté.
« Art. 8. Redevance annuelle à payer au gouvernement des Pays-Bas, en vertu des articles 20 et 23 du traité du 5 novembre 1842, pour l'entretien du canal de Terneuzen et de ses dépendances : fr. 105,820. »
- Adopté.
« Art. 9. Rachat des droits de fanal mentionnés au paragraphe 2 de l'article 18 du traité du 5 novembre 1842 : fr. 21,164 02. »
- Adopté.
« Art. 10. Rente annuelle constituant le prix de cession du chemin de fer de Mons à Manage (loi du 8 juillet 1858) : fr. 672,330. »
- Adopté.
« Art. 11. Minimum d'intérêt garanti par l'Etat, en vertu de la loi du 20 décembre 1851 et de lois subséquentes. (Ce crédit n'est point limitatif ; les intérêts qu'il est destiné à servir pourront s'élever, s'il y a lieu, jusqu'à concurrence des engagements résultant de ces lois.) : fr. 1,965,000. »
- Adopté.
« Art. 12. Frais de surveillance à exercer sur les compagnies au point de vue de cette garantie, en exécution des conventions : fr. 7,500. »
- Adopté.
« Art. 13. Rentes viagères (charge extraordinaire) : fr. 579 62. »
- Adopté.
« Art. 14. Intérêts à payer aux anciens concessionnaires de la Sambre canalisée, sur une somme de 10,317 fr. 34 c. (charge extraordinaire) : fr. 515 87. »
- Adopté.
« Art. 15. Pensions ecclésiastiques ci-devant tiercées ; charge extraordinaire : fr. 1,000.
« Pensions civiles et autres accordées avant 1830 ; charge extraordinaire : fr. 23,000.
« Pensions civiques ; charge extraordinaire : fr. 55,000.
« Pensions militaires : fr. 3,489,000.
« Pensions de l'ordre de Léopold : fr. 34,000.
« Marine. Pensions militaires : 23,000.
« Pensions de militaires décorés sous le gouvernement des Pays-Bas ; charge extraordinaire : fr. 3,000.
« Secours sur le fonds dit de Waterloo ; charge extraordinaire : fr. 4,000. »
« Pensions civiles des divers départements :
« Affaires étrangères : Affaires étrangères : fr. 112,000. »
« Justice : fr. 650,000. »
« Intérieur : fr. 310,000.
« Travaux publics : fr. 370,000.
« Guerre : fr. 50,000.
« Finances : fr. 1, 715,000.
« Cour des comptes : fr. 15,000.
« Pensions ecclésiastiques : fr. 270,000. »
« Arriérés de pensions de toute nature : fr. 6,000.
« Total général :
« Charges ordinaires : fr. 7,094,000
« Charges extraordinaires : fr. 86,000 »
- Adopté.
« Art. 16. Pensions des veuves et orphelins de l'ancienne caisse de retraite. (Les sommes disponibles sur ce crédit seront appliquées au service de la caisse des pensions des veuves et orphelins du département des finances. Charge extraordinaire : fr. 500,000. »
- Adopté.
« Art. 17. Traitement d'attente (wachtgelden) ; charge extraordinaire : fr. 1,269 84.
- Adopté.
« Traitements d'attente ou pensions supplémentaires (toelagen) ; charge extraordinaire : fr. 1,798 94. »
- Adopté.
« Secours annuels (jaarlijksche onderstanden) ; charge extraordinaire : fr. 317 46. »
- Adopté.
(page 39) « Art. 18. Intérêts, à 4 p. c, des cautionnements versés en numéraire dans les caisses du trésor, par les comptables de l'Etat, les receveurs communaux et les receveurs de bureaux de bienfaisance, pour sûreté de leur gestion, et par des contribuables, négociants ou commissionnaires, en garantie du payement de droits de douane, d'accise, etc. : fr. 650,000.
« Intérêts arriérés du même chef, se rapportant à des exercices clos : fr. 3,000.
« Ensemble : fr. 653,000. »
- Adopté.
« Art. 19. Intérêts des consignations (loi du 26 nivôse an XIII), ainsi que des cautionnements assimilés aux consignations par l'article 7 de la loi du 15 novembre 1847 : fr. 238,000.
« (Les crédits portés au présent chapitre ne sont point limitatifs.) »
- Adopté.
« Article unique. Le budget de la dette publique est fixé, pour l'exercice 1869, à la somme de quarante-huit millions sept cent deux mille, sept cent cinquante-neuf francs trente-neuf centimes (48,702,759 fr. 39 c), conformément au tableau ci-annexé. »
- Adopté.
Il est procédé au vote par appel nominal sur l'ensemble du budget. Il est adopté à l'unanimité des 70 membres présents.
Ce sont :
MM. Van Overloop, Van Wambeke, Vermeire, Vilain XIIII, Visart, Vleminckx, Wasseige, Wouters, Allard, Beke, Bieswal, Bouvier-Evenepoel, Broustin, Coomans, Couvreur, de Clercq, de. Coninck, De Fré, de Kerchove de Denterghem, Delcour, de Liedekerke, de Haerne, de Montblanc, de Naeyer, de Rongé, de Rossius, Descamps, de Terbecq, de Theux, Dethuin, de Vrière, de Vrints de Treuenfels, Dewandre, Dolez, Dumortier, Elias, Frère-Orban, Funck, Hagemans, Jacobs, Jacquemyns, Jamar, Jouet, Lambert, Lefebvre, Lelièvre, Lesoinne, Liénart, Lippens, Magherman, Moncheur, Mouton, Muller, Orban, Pirmez, Preud'homme, Reynaert, Schmitz, Schollaert, Tack, Thienpont, Thonissen, E. Vandenpeereboom, Vander Donckt, Vander Maesen, Vanderstichelen, Van Humbeeck, Van Iseghem, Van Morris et Moreau.
- M. Dolezµ remplace M. Moreau au fauteuil.
M. le président. - La discussion générale est ouverte.
M. Lelièvreµ. - Le budget en discussion me donne l'occasion d'émettre quelques observations qui me paraissent mériter l'attention du gouvernement.
L'article 65 de la loi du 22 frimaire an VII, a introduit en matière fiscale la procédure par écrit, qui est ainsi substituée au débat oral et contradictoire.
Ce système me paraît contraire à la publicité des débats, qui est l'une des principales garanties que présentent nos institutions en faveur des plaideurs.
Je pense qu'il faudrait revenir aux principes du droit commun. Ce retour est d'autant mieux justifié, qu'il est démontré par l'expérience que les instructions par écrit prolongent les contestations pendant un laps de temps beaucoup plus long que si on plaidait à l'audience comme en matière sommaire et urgente.
D'un autre côté, en matière fiscale, le pourvoi en cassation est la seule voie ouverte en faveur de la partie qui a succombé.
Il résulte de là que trois juges de première instance jugent aujourd'hui souverainement les questions de fait les plus importantes.
On comprend que ce régime est de nature à compromettre les intérêts des justiciables, non moins que ceux du trésor public, de la manière la plus fâcheuse.
En effet, dans la matière dont nous nous occupons, il s'agit souvent de l'interprétation des conventions, de sorte que fréquemment le juge est appelé à juger souverainement en fait les procès les plus importants.
Je ne vois pas quel inconvénient il y aurait à autoriser l'appel conformément aux règles du droit commun.
Du reste, on pourrait décréter que les jugements rendus en première instance seraient exécutoires par provision, de sorte que l'appel ne serait pas suspensif.
Il est un autre point sur lequel j'appelle l'attention de M. le ministre des finances.
Il importe de réviser certaines dispositions de la loi du 22 frimaire an VII, notamment en ce qui concerne les crédits ouverts et les sommes pour lesquelles il n'y a pas de titre.
S'il s'agit d'obtenir en justice un jugement de ce chef, on perçoit d'abord 1 p. c, plus les additionnels sur la minute du jugement.
En second lieu, on perçoit encore un droit proportionnel de 50 centimes p. c, plus les additionnels, sur l'expédition du jugement de condamnation. En matière commerciale, on va plus loin encore. On perçoit sur la minute 2 p. c, plus les additionnels lorsqu'il s'agit de marchandises, plus un droit de 1/2 p. c. et les additionnels sur l'expédition du jugement ; de sorte que l'ensemble de ces droits s'élève à des sommes exorbitantes et entrave singulièrement les relations commerciales.
C'est là un ordre de choses qu'il me paraît impossible de laisser subsister, et j'appelle sur ce point l'attention spéciale de M. le ministre des finances. Celui-ci qui a déjà introduit dans la législation fiscale des améliorations notables, appréciera la réforme que j'ai l'honneur de lui signaler.
- La discussion générale est close.
La Chambre passe à la délibération sur les articles.
« Art. 1er. Traitement du ministre : fr. 21,000. »
- Adopté.
« Art. 2. Traitements des fonctionnaires, employés et gens de service : fr. 600,500.
« Charge extraordinaire : fr. 5,000. »
- Adopté.
« Art. 3. Honoraires des avocats et des avoués du département. Frais de procédure, déboursés, amendes de cassation, etc. : fr. 76,000.
« Charge extraordinaire : fr. 2,000. »
- Adopté.
« Art. 4. Frais de tournées : fr. 7,000. »
- Adopté.
« Art. 5. Matériel : fr. 54,000. »
M. le président. - M. le ministre des finances propose de transférer à cet article comme charge extraordinaire, une somme de 40,000 fr. à prendre sur le crédit porté à l'article 21.
- L'article, ainsi augmenté, est adopté.
« Art. 6. Traitement du graveur des monnaies et des poinçons de titre et de garantie : fr. 4,200. »
- Adopté.
« Art. 7. Service de la Monnaie : fr. 23,200. »
- Adopté.
MfFOµ. - Je propose un article 7 bis nouveau ainsi conçu :
« Achat de matières et frais de fabrication de monnaies de cuivre : fr. 83,100. »
(page 40) On a reconnu la nécessité de fabriquer une certaine quantité de monnaie de cuivre. Il s'agit de la transformation des pièces de 10 et de 5 centimes qui seront démonétisées, en pièces d'un et de deux centimes. Ce crédit de 83,100 francs au budget des dépenses correspondra à une recette de 315,000 fr. qui figurera au budget des voies et moyens.
- L'article nouveau est adopté.
« Art. 8. Magasin général des papiers : fr. 153,000. »
- Adopté.
« Art. 9. Documents statistiques : fr. 18,000. »
- Adopté.
« Art. 10. Traitements des directeurs et agents du trésor : fr. 135,000. »
- Adopté.
« Art. 11. Frais de bureau, de commis, de loyer, etc., des directeurs et agents : fr. 35,000. »
- Adopté.
« Art. 12. Surveillance générale. Traitements : fr. 304,200. »
- Adopté.
« Art. 13. Service de la conservation du cadastre. Traitements : fr. 391,300.
« Charge extraordinaire : fr. 24,500. »
- Adopté.
« Art. 14. Service des contributions directes, des accises et de la comptabilité. Traitements fixes : fr. 1,944,400.
« Charge extraordinaire : fr. 6,000. »
- Adopté.
« Art. 15. Service des contributions directes, des accises et de la comptabilité. Remises proportionnelles et indemnités (crédit non limitatif) : fr. 1,700,000. »
- Adopté.
« Art. 16. Service des douanes et de la recherche maritime : fr. 4,333,300.
« Charge extraordinaire : fr. 6,000. »
- Adopté.
« Art, 17. Service de la garantie des matières et ouvrages d'or et d'argent : fr. 60,100. »
- Adopté.
« Art. 18. Suppléments de traitement : fr. 120,000. »
- Adopté.
« Art. 19. Traitements temporaires des fonctionnaires et employés non replacés ; charge extraordinaire : fr. 30,000 »
M. le président. - M. le ministre des finances propose de porter ce crédit à 40,000 fr.
- Ce dernier chiffre est adopté.
« Art. 20. Frais de bureau et de tournées : fr. 82,200.
« Charge extraordinaire : fr. 17,800. »
- Adopté.
« Art. 21. Indemnités, primes et dépenses diverses : fr. 443,000. »
M. le président. - Par suite du transfert opéré à l'article 5, le chiffre doit être réduit à 403,000 fr.
- Ce chiffre est adopté.
« Art. 22. Police douanière : fr. 5,000. »
- Adopté.
« Art. 23. Frais d'expertise en matière de douanes (crédit non limitatif) : fr. 2,000. »
- Adopté.
« Art. 24. Matériel : fr. 162,400. »
- Adopté.
« Art. 25. Traitement du personnel de l'enregistrement et du timbre : fr. 458,800. »
- Adopté.
« Art. 26. Traitement du personnel du domaine : fr. 116,800.
« Charge extraordinaire : fr. 7,000. »
- Adopté.
« Art. 27. Traitement du personnel forestier : fr. 332,580. »
- Adopté.
« Art. 28. Remises des receveurs. Frais de perception (crédit non limitatif) : fr. 1,110,000. »
- Adopté.
« Art. 29. Remises des greffiers (crédit non limitatif) : fr. 54,000. »
- Adopté.
« Art. 30. Matériel : fr. 60,000. »
M. le président. - M. le ministre des finances propose de porter ce chiffre à 60,500 fr.
- Ce dernier chiffre est adopté.
« Art. 31. Dépenses du domaine : fr. 95,500.
« Charge extraordinaire : fr. 10,000. »
- Adopté.
« Art. 32. Frais de construction et de réparation de routes destinées à faciliter l'exploitation des propriétés de l'Etat : fr. 50,000. »
- Adopté.
« Art. 33. Intérêts moratoires en matières diverses (crédit non limitatif) : fr. 1,500. »
- Adopté.
« Art. 34. Premier terme des pensions à accorder éventuellement : fr. 20,000 »
M. le président. - M. le ministre des finances propose de porter le chiffre à 28,000 fr.
- Adopté.
« Art. 35. Secours à des employés, veuves et familles d'employés qui, n'ayant pas de droits à une pension, ont néanmoins des titres à l'obtention d'un secours, à raison de leur position malheureuse : fr. 10,000. »
- Adopté.
« Art. 36. Dépenses imprévues non libellées au budget : fr. 8,000. »
- Adopté.
L'article unique du projet de loi est ainsi conçu :
« Le budget du ministère des finances, pour l'exercice 1869, est fixé à la somme de treize millions deux cent un mille huit cent quatre-vingts francs (13,201,880 fr.), conformément au tableau ci-annexé. »
- Adopté.
Il est procédé au vote par appel nominal sur l'ensemble du budget, qui est adopté à l'unanimité des 72 membres présents.
Ce sont :
MM. Van Overloop, Van Wambeke, Vermeire, Vilain XIIII, Visart, Vleminckx, Wasseige, Wouters, Allard, Beke, Bieswal, Bouvier-Evenepoel, Broustin, Coomans, Couvreur, de Clercq, de Coninck, De Fré, de Haerne, de Kerchove de Denterghem, Delcour, de Macre, de Montblanc, de Muelenaere, de Naeyer, de Rongé, de Rossius, Descamps, de Terbecq, de Theux, Dethuin, de Vrière, de Vrints de Treuenfels, Dewandre, Dumortier, Elias, Frère-Orban, Funck, Hagemans, Jacquemyns, Jamar, Jonet, Lambert, Lefebvre, Lelièvre, Lesoinne, Liénart, Lippens, Magherman, Moncheur, Moreau, Mouton, Muller, Nélis, Orban, Pirmez, Preud'homme, Reynaert, Rogier, Schmitz, Schollaert, Tack, Thienpont, Thonissen, E. Vandenpeereboom, Vander Donckt, Vander Maesen, Vanderstichelen, Van Humbeeck. Van Iseghem, Van Merris et Dolez.
« Art. 1er. Non-valeurs sur la contribution foncière : fr. 120,000. »
- Adopté.
« Art. 2. Non-valeurs sur la contribution personnelle : fr. 210,000. »
- Adopté.
« Art. 3. Non-valeurs sur le droit de patente : fr. 64,000. »
- Adopté.
« Art. 4. Non-valeurs sur les redevances des mines : fr. 3,000. »
- Adopté.
« Art. 5. Non-valeurs sur le droit de débit des boissons alcooliques : fr. 25,000. »
- Adopté.
« Art. 6. Non-valeurs sur le droit de débit des tabacs : fr. 3,000.
« (Les crédits portés au présent chapitre ne sont point limitatifs.) »
- Adopté.
« Art. 7. Restitution des droits perçus abusivement, et remboursement du prix d'instruments ainsi que des fonds reconnus appartenir à des tiers : fr. 50,000. »
- Adopté.
« Art. 8. Remboursement de la façon d'ouvrages brisés par les agents de la garantie : fr. 1,200. »
- Adopté.
« Art. 9. Restitution de droits perçus abusivement, d'amendes, de frais, etc., en matière d'enregistrement, de domaines, etc. Remboursement de fonds reconnus appartenir à des tiers : fr. 300,000. ».
- Adopté.
« Art. 10. Remboursements divers : fr. 1,000. »
- Adopté.
« Art. 11. Déficit des divers comptables de l'Etat : fr. 10,000.
« (Les crédits portés au présent chapitre ne sont point limitatifs.) »
- Adopté.
Il est procédé au vote par appel nominal sur l'article, unique du projet de loi, qui est ainsi conçu :
« Le budget des non-valeurs et des remboursements, pour l'exercice 1869, est fixé à la somme de sept cent quatre-vingt-sept mille deux cents francs (787,200 francs), conformément au tableau ci-annexé. »
Il est adopté à l'unanimité des 68 membres présents.
Ce sont :
MM. Van Overloop, Van Wambeke, Vilain XIIII, Visart, Wasseige, Wouters, Allard, Beke, Bieswal, Bouvier-Evenepoel, Broustin, Coomans, Couvreur, de Clercq, de Coninck, De Fré, de Haerne, de Kerchove de Denterghem, Delcour, de Liedekerke, de Maere, de. Montblanc, de Muelenaere, de Nacrer, de Rongé, de Rossius, Descamps, de Terbecq, Dethuin, de Vrière, de Vrints de Treuenfels, Dewandre, Elias, Frère-Orban, Funck, Hagemans, Jacquemyns, Jamar, Jonet, Lambert, Lefebvre, Lelièvre, Lesoinne, Liénart, Lippens, Magherman, Moncheur, Moreau, Mouton, Muller, Nélis, Orban, Pirmez, Preud'homme, Rogier, Schmitz, Schollaert, Tack, Thienpont, Thonissen, E. Vandenpeereboom, Vander Donckt, Vander Maesen, Vanderstichelen, Van Humbeeck, Van Iseghem, Van Morris et Dolez.
« Art. 1er. Les dépenses ordinaires et extraordinaires de l'exercice 1863, constatées dans le compte rendu par le ministre des finances, sont arrêtées, conformément au tableau A ci-annexé, à la somme de cent quatre-vingt-sept millions soixante-deux mille trois cent vingt-deux francs dix-sept centimes : fr. 187,062,322 17.
« Les payements effectués et justifiés sur le même exercice sont fixés à cent quatre-vingt-six millions vingt-huit mille trente-huit francs quarante-cinq centimes : fr. 186,028,038 45.
« Et les dépenses restant à payer ou à justifier à un million trente-quatre mille deux cent quatre-vingt-trois francs septante-deux centimes : fr. 1,04,283 72.
« Savoir :
« Ordonnances en circulation et à payer : fr. 1,019,782 54.
« Dépenses à justifier et à régulariser sur des ordonnances d'ouverture de crédit liquidées sur les budgets dos ministères des affaires étrangères et de l'intérieur : fr. 14,501 18. »
« Total : fr. 1,034,283 72. »
« Art. 2. La somme de quatorze mille cinq cent un francs dix-huit centimes (14,501 fr. 18 c), sortie des caisses de l'Etat, en vertu d'ordonnances d'ouverture de crédit liquidées sur les budgets des ministères des affaires étrangères et de l'intérieur, et pour laquelle la justification a été produite après la clôture de l'exercice, sera portée définitivement en dépense au compte général de l'administration des finances de l'année 1866. »
« Art. 3. Il est accordé au ministre dos finances, sur l'exercice 1833, pour couvrir les dépenses effectuées au delà des crédits ouverts pour les services ordinaires du budget, par les lois des 8 mai 1861,10 et 30 mai, 8 et 9 août, 20 et 21 décembre 1862, 9, 12 et 14 mars, 20, 21, 22, 26 et 30 mai et 1er juin 1863 et 21 avril 1864, un crédit complémentaire de deux cent vingt-trois mille huit cent septante-cinq francs quarante-huit centimes (223,875 fr. 48 c.).
« Savoir :
« Dette publique.
« Chapitre III. Fonds de dépôt.
« Art. 20. Intérêts à 4 p. c. des cautionnements versés en numéraire dans les caisses du trésor, par les comptables de l'Etat, les receveurs communaux et les receveurs des bureaux de bienfaisance, pour sûreté de leur gestion, et par des contribuables, négociants ou commissionnaires, en garantie du payement de droits de. douane, d'accises, etc. : fr. 21,150 08
« Ministère des affaires étrangères.
« Chapitre VIII. Marine.
« Art. 38. Remises à payer au personnel actif du pilotage et, aux agents chargés de la perception des recettes des divers services de la marine : fr. 53,177 07
« Art. 39. Remboursement de. droits à l'administration néerlandaise, aux termes de l'article 50 du règlement du 20 mai 1843 ; restitution des droits ; pertes par suite de fluctuations du change sur les sommes à payer à Flessingue : fr. 4,075 49
« Art. 42. Personnel. Primes et remises : fr. 1,725 79.
« Ministre des finances
« Chapitre III. Administration des contributions directes, douanes et accises.
« Art. 17. Remises proportionnelles et indemnités : fr. 41,184 95.
« Chapitre IV. Administration de l'enregistrement et des domaines.
« Art. 30. Remises des receveurs ; frais de perception : fr. 26,804 77
« Art. 31. Remises des greffiers : fr. 2,995 12.
« Non-valeurs et remboursements.
« Chapitre I. Non-valeurs.
« Art. 5. Non-valeurs sur le droit de débit des boissons alcooliques : fr. 5,629 94.
« Chapitre II. Remboursements.
« Art. 8. Contributions directes, douanes et accises. Restitution de droits perçus abusivement et remboursement du prix d'instruments ainsi que des fonds reconnus appartenir à des tiers : fr. 7,326 52.
« Art. 11. Enregistrement et domaines. Restitution de droits perçus abusivement, d'amendes, de frais, etc., en matière d'enregistrement, de domaines, etc. Remboursement de fonds reconnus appartenir à des tiers. Restitution de droits et d'amendes perçus sur la valeur des biens dépendant de la succession de Marie-Augustine-Joseph Evrard : fr. 61,825 77.
« Total : fr. 225,875 48. »
« Art. 4. Les crédits, montant à deux cent cinquante-neuf millions vingt-trois mille trois cent cinquante-deux francs neuf centimes (259,023,352 fr. 9 c.), ouverts aux ministres, conformément au tableau A ci-annexé, colonne 4, pour les services ordinaires et spéciaux de l'exercice 1865, sont réduits :
« 1° D'une somme de six millions sept cent six mille huit cent cinquante-neuf (page 42) francs vingt-sept centimes (6,763,859 fr. 27 c.) restée disponible sur les crédits ordinaires, et qui est annulée définitivement ;
« 2° D'une somme d'un million neuf mille trois cent nonante francs soixante-quatre centimes (1,009,390 fr. 64 c.), représentant la partie non dépensée, à la clôture de l'exercice 1863, des crédits ordinaires grevés de droits en faveur des créanciers de l'Etat, et transférée à l'exercice 1864 en vertu de l'article 30 de la loi du 15 mai 1846 sur la comptabilité ;
« 3° D'une somme de soixante-quatre millions quatre cent soixante-huit mille six cent cinquante-cinq francs quarante-neuf centimes (64,468,655 fr. 49 c.), non employée au 31 décembre 1863, sur les crédits alloués pour des services spéciaux, et transférée, à l'exercice 1864, en exécution de l'article 31 de la même loi sur la comptabilité.
« Les annulations et transferts de crédits, montant ensemble à septante-deux millions cent quatre-vingt-quatre mille neuf cent cinq francs quarante centimes (72,184,905 fr. 40 c), sont et demeurent répartis conformément au tableau A, colonnes 10, 11 et 12. »
« Art. 5. Au moyen des dispositions contenues dans les deux articles précédents, les crédits du budget de l'exercice 1863 sont définitivement fixés à la somme de cent quatre-vingt-sept millions soixante-deux mille trois cent vingt-deux francs dix-sept centimes (187,062,322 fr. 17 c,), égale aux dépenses liquidées et ordonnancées à charge de l'exercice, d'après le même tableau A, colonne 5. »
« Art. 6. Les droits et produits constatés au profit de l'Etat, sur l'exercice 1863, s'élevant, d'après le tableau B, colonne 4, à la somme de cent soixante-neuf millions sept cent soixante-sept mille cinq cent septante-neuf francs quarante-sept centimes : fr. 169,767,579 47 augmentés :
« a. Des fonds affectés a des dépenses spéciales, restés disponibles au 31 décembre 1862, sur l'exercice 1862, et montant à neuf cent trois mille huit cent quinze francs soixante-neuf centimes : fr. 905,815 69.
« b. D'une somme de trente francs nonante-huit centimes demeurée sans emploi sur le crédit alloué par la loi du 20 décembre 1851, pour la dérivation de la Meuse : fr. 30 98
« Ensemble : fr. 170,671,426 14.
« et diminués :
« 1° D'une somme de six cent quatre-vingt-huit mille huit cent quarante-neuf francs vingt-sept centimes pour la partie, non employée, au 31 décembre 1863, des fonds affectés à des dépenses spéciales, et reportée à l'exercice 1864, en vertu de l'article 31 de la loi sur la comptabilité : fr. 688,849 27.
« 2° De celle, de soixante centimes demeurée sans emploi sur le crédit alloué par la loi du 20 décembre 1851 pour la dérivation de la Meuse, et portée en recette au profit du trésor en 1864 : fr. 0 60.
« sont, par suite, définitivement fixés à cent soixante-neuf millions neuf cent quatre-vingt-deux mille cinq cent septante-six francs vingt-sept centimes : fr. 169,982,576 27
« Les recouvrements effectués sur le même exercice, jusqu'à l'époque de sa clôture, sont fixés à cent-soixante-huit millions neuf cent vingt-cinq mille trois cent vingt francs quarante-neuf centimes...... 168,925,320 49,
« en y comprenant la somme de deux cent quatorze mille neuf cent nonante-six francs quatre-vingts centimes, pour la partie des fonds spéciaux provenant de l'exercice 1862, et rattachée au présent exercice 1863.
« Et les droits et produits restant à recouvrer à un million cinquante-sept mille deux cent cinquante-cinq francs septante-huit centimes : fr. 1,057,255 78.
« Art. 7. Le résultat général du budget de l'exercice 1863 est définitivement arrêté ainsi qu'il suit :
« Dépenses fixée, à l'article premier : fr. 187,062,322 17.
Recettes fixées à l'article 6, fr. 168,925,520 19 augmentées conformément à la loi de compte de l'exercice 1862, de l'excédant de recettes de cet exercice : fr. 16,125,096 36 1/2
« Ensemble : fr. 183,050,416 85 1/2
« Excédant de dépense, réglé à la somme de fr. 2,011,905 34 1/2.
« Cet excédant de dépense est transporté en dépense extraordinaire au compte de l'exercice 1864. »
Il est procédé à l'appel nominal.
69 membres y prennent part, tous répondent oui :
En conséquence la Chambre adopte. Le projet de loi sera renvoyé au Sénat.
Ont voté :
MM. Van Overloop, Vilain XIIH, Visart, Vleminckx, Wasseige, Wouters, Allard, Beke, Bieswal, Bouvier-Evenepoel, Broustin, Coomans, Couvreur, de Baillet-Latour, de Clercq, de Coninck, De Fré, de Haerne, de Kerchove, Delcour, de Macre, de Montblanc, de Muelenaerc, de Naeyer, de Rongé, de Rossius, Descamps, de Terbecq, Dethuin, de Vrière, de Vrints, Dewandre, Dumortier, Elias, Frère-Orban, Funck, Guillery, Hagemans, Jacquemyns, Jamar, Jonet, Lefebvre, Lelièvre, Lesoinne, Liénart, Lippens, Magherman, Moncheur, Moreau, Mouton, Müller, Nélis, Orban, Pirmez, Preud'homme, Reynaert, Rogier, Royer de Behr, Schollaert, Tack, Thienpont, Thonissen, Ernest Vandenpeereboom, Valider Donckt, Vander Maesen, Vanderstichelen, Van Humbeeck, Van Iseghem, Van Merris et Dolez.
MfFOµ. - Messieurs, parmi les objets sur lesquels des rapports ont été déposés, se trouvent les titres du Code de commerce qui traitent des Sociétés et de la Lettre de change. Ce sont deux objets d'une extrême importance et qui réclament la sérieuse attention de la Chambre. Je demanderai que ces objets soient portés à l'ordre du jour de mardi prochain, a finde permettre à chacun de se préparer à la discussion.
Je ne sais si mon collègue de la justice pourra être présent ; mais en toute hypothèse M. le ministre de l'intérieur, qui a fait le rapport sur le titre des Sociétés, et qui a présidé la commission qui s'est occupée, de la révision du titre de la Lettre de change, est en mesure de le remplacer.
Les travaux de la Chambre seront ainsi assurés.
M. Delcourµ. - Je ne m'oppose pas à ce qu'on mette en discussion le projet sur les sociétés, car, à mon avis, il y a urgence, mais je voudrais savoir du gouvernement s'il n'y aura pas quelques amendements. S'il devait en être ainsi, pour que le débat puisse, être sérieux, il serait convenable de nous faire connaître ces amendements.
MiPµ. - J'ai eu, sur ce projet, une conférence avec mon collègue de la justice, et je puis assurer à la Chambre que les amendements qu'il se proposait de présenter, à part peut-être un ou deux, sont des amendements de pure rédaction. Ces amendements pourraient d'ailleurs être imprimés et envoyés, avant mardi, aux membres de la Chambre.
M. Van Humbeeck. - Je ne m'oppose pas à ce qu'on fixe à mardi la discussion du titre des Sociétés, mais je dois faire mes réserves en ce qui concerne le titre de la Lettre de change.
La commission du Code de commerce, dans son travail relatif à ce titre, a introduit une disposition relative aux protêts. Depuis lors, un nouveau projet a été présenté par le gouvernement et renvoyé à la commission ; celle-ci n'a pas encore pris de décision. La matière des protêts devrait donc, dans ions les cas, rester en surséance jusqu'à ce que la commission ait terminé son examen,
MiPµ. - L'observation que vient de présenter M. Van Humbeeck est fort juste. Mais je crois que la commission pourrait dès demain prendre une résolution.
M. Van Humbeeck. - Je ne puis répondre des intentions de la commission, mais il est un fait, c'est que lorsque le projet a été soumis une première fois à ses délibérations, des opinions divergentes se sont produites,
M. le président - Si quelque difficulté surgit, on pourrait encore ajourner ultérieurement.
M. Van Humbeeck. - Ce n'est qu'une simple réserve que je fais.
M. le président. - La Chambre est donc d'accord de fixer à mardi la discussion des deux projets dont a parlé M. le ministre des finances ?
- Voix nombreuses. - Oui, oui.
(page 43) M. le président. - Il en sera ainsi.
- Des voix. - A demain.
MfFOµ. - Messieurs, des feuilletons de pétitions étant à l’ordre du jour, je crois que la Chambre ferait chose utile en se réunissant demain.
S'il en était autrement, les sections ne se réuniraient pas non plus et la section centrale chargée de l'examen du budget des voies et moyens ne pourrait pas terminer son rapport sur cet objet, qui est également urgent.
Il est probable d'ailleurs que, des que ce rapport aura été déposé, la Chambre interrompra la discussion sur le Code de commerce pour s'occuper des projets sur lesquels des rapports auront été présentés.
M. le président. - Je me permettrai de faire remarquer à la Chambre qu'il y a longtemps qu'elle n'a plus entendu de rapports de pétitions. Il est donc bon, je pense, qu'elle s'occupe demain de cet objet.
- Plusieurs membres. - Oui ! oui ! à demain.
- La séance est levée à 4 l/2 heures.