de Borchgrave Jules, Emile, Désiré indépendant national ; catholique
né en 1850 à Olsene décédé en 1927 à Ixelles
Représentant entre 1884 et 1892, élu par l'arrondissement de Bruxelles(Extrait de La Chambre des représentants en 1894-1895 , Bruxelles, Société belge de Librairie, 1896, pp. 272-273)
de BORCHGRAVE, Jules-Émile-Désiré
Représentant indépendant pour l’arrondissement de Bruxelles, secrétaire de la Chambre
Né à Olsene, le 11 janvier 1850 Avocat près la cour d'appel de Bruxelles, M. de Borchgrave a été élu pour la première fois avec la liste des nationaux indépendants. le 10 juin 1884 ; il vit son mandat renouvelé par les électeurs de l'arrondissement de Bruxelles jusqu'en 1892 et fut réélu au ballottage du 21 octobre 1894 avec la liste de l'alliance conservatrice indépendante et ouvrière : il obtint 107, 182 suffrages.
L'œuvre principale qui marqua son premier mandat parlementaire a été l'élaboration de la loi sur le droit d'auteur, dont il fut nommé rapporteur.
Le premier, croyons nous, il défendit à la Chambre, en 1887, le principe de la libération conditionnelle, réalisée depuis sous le ministère de M. Le Jeune.
Il mena avec les députés liégeois la campagne qui devait aboutir à rendre à l'industrie nationale les millions jetés jusque-là à l'étranger pour la fourniture de notre matériel de guerre.
Partisan du service personnel, il prit une part remarquée à la discussion du projet d'Oultremont.
Parmi les nombreux rapports dont il fut chargé, il y a lieu de rappeler celui du projet de loi relatif à la réorganisation des conseils de prud'hommes et celui concernant le nouveau Code de procédure pénale militaire.
De plus, il a pris une part très active au mouvement qui a eu pour effet de faire décider la création des installations maritimes à Bruxelles.
En 1895, enfin, il combattit énergiquement l'orientation économique nouvelle inaugurée par M. de Smet de Naeyer.
Le 16 novembre 1894, ses collègues de la Chambre le nommèrent secrétaire.
En 1895, M. de Borchgrave fut appelé à la direction politique du Journal de Bruxelles, auquel il avait collaboré naguère, ainsi qu'à la Revue générale, alors que celle-ci se trouvait sous la direction de M. de Haulleville.
Il est chevalier de l'Ordre de Léopold et officier des Ordres de la Légion d'honneur et de la Couronne royale de Prusse.
Extrait de La Nation belge , du 2 mars 1927)
M. Jules de Borchgrave, dont nous avons annoncé la mort, était le dernier survivant des députés indépendants – les XVI - élus à Bruxelles le 10 juin 1884. Il aimait la politique et le journalisme. Il dirigea. pendant quelques années - de 1897 à 1900 si nos souvenirs ne nous trompent pas - le Journal de Bruxelles, puis. de 1906 à 1907, le Matin de Bruxelles.
Temps lointains, souvenirs qui paraîtront préhistoriques aux jeunes bommes de cette époque, pressés de vivre au point de n'avoir plus le temps de penser aux événements et aux hommes d’hier. Mais c'est une question de savoir, pour nous du moins, s'il suffit de vivre vite pour bien vivre.
M. Jules de Borchgrave laisse le souvenir d’un galant homme et d’un bon citoyen. Il était le beau-père du baron Roger de Borchgrave qui représente avec tant de distinction la Belgique à Madrid.
(Extrait de L’Indépendance belge, du 26 février 1927)
M. Jules de Borchgrave, avocat à la Cour d’appel, ancien député catholique de Bruxelles, vient de mourir à l'âge de soixante-treize ans.
M. de Borchgrave était entre à la Chambre en 1884, comme élu du groupe indépendant, Chambre en indépendant, et il siégea jusqu'en 1898. Il joua un rôle assez actif dans les débats relatifs au droit d'auteur, à la libération conditionnelle et au service personnel. II dirigea aussi le « Journal de Bruxelles » et la « Revue Générale » et récemment, il avait été nommé administrateur de la Compagnie des Tramways Bruxellois.
(Extrait de La Métropole, du 26 février 1927)
On annonce de Bruxelles la mort de M. Jules de Borchgrave, ancien député catholique et ancien secrétaire de la Chambre.
Le défunt était né à Olsene, le 4 janvier 1850. Il était avocat près la Cour d'appel de Bruxelles, lorsqu'il fut élu député pour la première fois, sur la liste des nationaux-indépendants, le 10 juin 1884. Il vit renouveler son mandat jusqu’en 1898 par les électeurs de l’arrondissement de Bruxelles.
On lui doit l’élaboration de la loi sur le droit d’entrée, dont il fut le rapporteur.
Le premier, il défendit à la Chambre, en 1887, le principe de la libération conditionnelle, réalisée depuis sous le ministère de M. Le Jeune.
Avec les députés liégeois, il mena la campagne qui devait aboutir à rendre à l’industrie nationale les millions jetés jusque-là à l’étranger pour la fourniture de notre matériel de guerre.
Partisan du service personnel, il prit une part remarquée à la discussion du projet d’Oultremont.
En 1895, M. de Borchgrave fut appelé à la direction du « Journal de Bruxelles », auquel il avait collaboré naguère, ainsi qu’à la « Revue Générale », alors que celle-ci se trouvait sous la direction de M. de Haulleville.
Par la suite, il s’occupa d’affaires et, récemment, il avait été nommé administrateur des Tramways Bruxellois.
Le défunt laisse une veuve, un fils Robert et une fille, Mme de Borchgrave-d’Altena, épouse de notre ambassadeur à Madrid.