Warocqué Georges, Abel, Louis libéral
né en 1860 à Morlanwelz décédé en 1899 à Pékin (Chine)
Représentant entre 1886 et 1898, élu par l'arrondissement de Thuin(Extrait de Biographie nationale de Belgique, tome XXVII, 1938, col. 95)
(…) Arthur Warocqué avait épousé, en 1859, Mary Orville (+ 1909), fille d'un intendant de l'armée française. Ils eurent, en plus de deux filles mortes en bas âge, deux fils : Georges, né à Mariemont le 29 octobre 1860, mort à Peking le 22 octobre 1899, sans postérité vivante, et après une carrière assez accidentée (il fut successivement officier dans l'armée belge, administrateur délégué des charbonnages de Mariemont et, de 1886 à 1898, membre de la Chambre des représentants et chargé d'une mission industrielle en Chine) ; et Raoul, né en 1870 et mort célibataire en 1917.
(Extrait de La Chambre des représentants en 1894-1895, Bruxelles, Société belge de Librairie, 1896, p. 428)
WAROCQUÉ, Georges-Abel-Louis, représentant libéral pour l’arrondissement de Thuin, né à Morlanwelz, le 29 octobre 1860
Bourgmestre de Morlanwelz, M. Warocqué est un ancien officier sorti de l'École militaire. Il est administrateur délégué des Charbonnages de Mariemont et de Bascoup.
Elu pour la première fois membre de la Chambre des représentants le 8 juin 1886, en remplacement de M. t'Serstevens, son mandat fut renouvelé sans interruption jusqu'à ce jour : il a été réélu au ballottage du 21 octobre 1894 par 25,866 suffrages, contre 20,721 obtenus par la liste catholique. Au premier tour de scrutin, il avait recueilli 17,039 voix.
Au cours de la discussion de la révision de la Constitution, il a déclaré se rallier par esprit de transaction à une proposition qu'il eût désiré pouvoir modifier. Il a signé la proposition de révision déposée le 15 juillet 1887.
M. Warocqué est chevalier des Ordres de Léopold et de la Légion d'honneur.
La page consacré à la présentation du livre de Maurice Van Den Eynde, La Famille Warocqué - Une dynastie de maîtres-charbonniers , du musé de Morlanwelz (consultée le 15 novembre 2025) indique que :
« Il y a souvent un fils prodigue dans les plus riches familles : Georges, qui a perdu plusieurs millions au jeu. Raoul est parvenu à redresser la situation, mais ses ennuis rappellent ceux de Nicolas, en 1832, lors de la faillite de son frère Isidore. »