Ronvaux Louis, Joseph libéral
né en 1836 à Noville-les-Bois décédé en 1911 à Namur
Représentant 1894-1896 , élu par l'arrondissement de Namur(Extrait de La Chambre des représentants en 1894-1895, Bruxelles, Société belge de Librairie, 1896, pp. 390-391)
RONVAUX, Louis-Joseph,
Représentant libéral progressiste pour l’arrondissement de Namur, né à Noville-les-Bois le 30 juin1836
M. Ronvaux fut reçu docteur en médecine, chirurgie et accouchements en 1861. Deux ans après, il était lauréat de la Société des sciences médicales et naturelles pour un ouvrage traitant de l'hydropisie ; en 1865, une étude sur le rôle de l’humidité de l'air dans les maladies lui valut la même distinction de la Société chirurgicale de Liége.
Successivement médecin à Thon-Samson et à Namur, il devint professeur d'hygiène à l'Ecole normale de cette dernière ville, organisa des cours publics et fut nommé chirurgien de l'hôpital civil. Il a également été attaché aux chemins de fer de l'Etat et fut l'un des fondateurs du Cercle artistique et littéraire et de la Banque populaire.
Il a publié un Traité sur l'art de se bien porter et un Cours d’hygiène à l'usage de l'enseignement primaire.
Président de l'Union libérale de l'arrondissement de Namur et membre du parti progressiste, M. Ronvaux était échevin de la ville de Namur ; il fut révoqué à la suite d'un discours retentissant, prononcé en 1884, à propos de la politique scolaire du gouvernement et qui contenait, appliqués aux membres du personnel enseignant, ces mots à l'adresse du Roi : Ave Cesar, morituri te salutant !
Il fut élu membre de la Chambre des représentants, le 14 octobre 1894, passant en tête de liste avec 33,005 voix, contre 29,000 environ données à la liste catholique.
(Extrait du Peuple, du 4 novembre 1911
M. Louis Ronvaux, docteur en médecine, ancien député libéral de l'arrondissement de Namur, est décédé à Namur.
II fut également échevin de la Ville de Namur. Il fut député de 1894 à 1898.
Le défunt était né à Noville-Ies-Bois le 29 juin 1836.
M. Rovaux avait eu un moment de célébrité à propos d’un discours prononcé en 1884 et dans lequel il évoqua le morituri te salutant des gladiateurs romains, en parlant des instituteurs atteint par la loi scolaire cléricale.