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Le Sergeant d'Hendecourt Octave (1839-1900)

Portrait de Le Sergeant d'Hendecourt Octave

Le Sergeant d'Hendecourt Octave, Marie, Corneill catholique

né en 1839 à Bruxelles décédé en 1900 à Rhisnes

Représentant 1894-1896 , élu par l'arrondissement de Bruxelles

Biographie

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(Extrait de La Chambre des représentants en 1894-1895, Bruxelles, Société belge de Librairie, 1896, p. 360)

LE SERGEANT d'HENDECOURT, Octave-Marie-Cornille-Joseph (vicomte),

Représentant catholique pour l’arrondissement de Bruxelles, né à Bruxelles le 10 janvier 1839

M. Le Sergeant d'Hendecourt conquit son diplôme de docteur en philosophie et lettres à l'Université de Louvain et celui de licencié en droit à Paris.

Président du conseil général de la Maison des Ouvriers, il est le fondateur de plusieurs sociétés de secours mutuels et se consacre entièrement aux œuvres sociales.

Il a été élu membre du Parlement par l’arrondissement de Bruxelles au ballottage du 21 octobre 1894 par 106,510 voix ; au premier tour de scrutin, il avait recueilli 92,436 suffrages.

M. Le Sergeant d'Hendecourt est porteur de la Décoration mutuelliste de première classe.


(Extrait de L’Indépendance belge, du 14 octobre 1900)

Deux décès dans l’ancien personnel parlementaire.

Un démochrétien dont la carrière politique fut courte : Le vicomte Octave Le Sergeant d’Hendecourt, né à Bruxelles le 10 janvier 1859, mort au château d’Arthey dans la nuit du 11 au 12 octobre. Président du Conseil général de la Maison des Ouvriers, cette contrefaçon cléricale de la Maison du Peuple, il fut inscrit sur la liste clérico-indépendante aux élections d'octobre 1894. Elu député au ballottage du 21, il se retira à la veille du scrutin de juillet 1896. II n'avait guère fait figure la Chambre. (...)


(Extrait du Petit Bleu du matin, du 14 octobre 1900)

M. le vicomte Le Sergeant d’Hendecourt, qui joua un instant un modeste rôle politique au Parlement belge, vient de mourir à Rhisnes (Namur), à l’âge de 61 ans. Avant son élection, en 1894, sur la liste cléricale bruxelloise, M. Le Sergeant était complètement ignoré du grand public, car il se contentait d’être un homme d’œuvres modeste et un mutuelliste dévoué.

A la Chambre, il joua un rôle très effacé. Aussi M. Renkin n’eut-il pas grand-peine à le supplanter en 1896, en reprochant à son compétiteur – président du conseil général de la Maison des Ouvriers – son manque d’indépendance vis-à-vis des conservateurs.

Avant sa mort, M. Le Sergeant d’Hendecourt aura pu constater que celui qui le remplaçait comme député de Bruxelles pratique aujourd’hui la politique qu’il condamnait naguère.