Janssens Alphonse, Joseph, Marie catholique
né en 1841 à Saint-Nicolas décédé en 1906 à Lucerne (Suisse)
Représentant entre 1884 et 1926, élu par l'arrondissement de Sant-Nicolas(Extrait de La Chambre des représentants en 1894-1895, Bruxelles, Société belge de Librairie, 1896, pp. 352-353)
JANSSENS, Alphonse-Joseph-Marie
Représentant catholique pour l’arrondissement de Saint-Nicolas, né à Saint-Nicolas le 16 octobre 1841
Ancien industriel et ancien président du Tribunal de commerce et de la Ligue du commerce et de l'industrie du pays de Waes, M. Janssens est le candidat des ouvriers de l’arrondissement de Saint-Nicolas; il fait partie de la Chambre des représentants depuis le 14 juin 1892. Il fut réélu le 14 octobre 1894 avec 33,264 voix.
A différentes reprises, il défendit énergiquement les droits de ses commettants, faisant prévaloir leurs justes griefs et réclamant pour eux des améliorations de situation.
Lors de la révision de la Constitution, il signa avec MM. Helleputte et Loslever, une proposition de révision de l'article 47 tendant à établir la représentation des intérêts. Il défendit la représentation proportionnelle et l'électorat communal sur la base de l'électorat pour la Chambre.
Il a été rapporteur de la section centrale sur le budget de la dette publique pour les exercices 1895 et 1896.
M. Janssens est un poète flamand des plus distingués ; ses publications : Gedichten et Roseken's Eerste Communie, sont très goûtées ; il collabore à la revue Het Belfort et l'Académie flamande le compte parmi ses membres correspondants.
M. Janssens est chevalier des Ordres de Léopold et de Saint-Grégoire le Grand. Il porte en outre la Médaille militaire « Bene Merenti », qu'il a obtenue en servant dans le corps des zouaves pontificaux.
(Extrait du XXème siècle, du 3 septembre 1906)
Nous apprenons avec un vif sentiment de tristesse la mort de M. Alphonse Janssens, anciien député de Saint-Nicolas, pieusement décédé à l’âge de soixante-cinq ans.
Entré à la Chambre en 1892 il représenta spécialement les intérêts de la démocratie chrétienne. Il fut aussi l'avocat infatigable de tous les griefs et de toutes les revendications que le pays de Waes avait à faire valoir auprès du gouvernement. Le rôle qu'il joua pendant la révision constitutionnelle fut considérable. Il était partisan de la représentation des intérêts et de la représentation proportionnelle. Il cessa de faire partie de la Chambre en 1898.
Dans la littérature flamande, M. Janssens laissera un nom justement estimé. C’était un poète de race comme l'attestent ses Gedichten et sa collaboration à la revue Het Belfort. Il était membre correspondant de l'Académie flamande.
Dans sa jeunesse, M. Janssens avait servi parmi les zouaves pontificaux et il avait été décoré, à ce titre, de la croix « Bene Merenti ». Il était aussi chevalier des ordres de Léopold et S. Grégoire-le-Grand.
Noua offrons à sa famille la respectueuse expression de nos condoléances.
Voir aussi :
(VAN CAMPENHOUT N., dans Alfons Janssens, sur le site de la Digitale Encycledie van de Vlaanse Beweging (consulté le 26 novembre 2025)
2° HEYMAN H., Het leven en de kunst van Alfons Janssens, Hoegaarden, 1907.