Faignart Louis, André catholique
né en 1803 à Saint-Vaast (La Louvière) décédé en 1882 à Longchamps (Bertogne)
Représentant entre 1847 et 1864, élu par l'arrondissement de Soignies(Extrait de : J.L. DE PAEPE – Ch. RAINDORF-GERARD, Le Parlement belge 1831-1894. Données biographiques, Bruxelles, Commission de la biographie nationale, 1996, p.304)
Banquier à La Louvière ; industriel, fabricant de sucre à Saint-Vaast (1862, 1873)
Conseiller provincial du Hainaut (1844-1848)
Conseiller communal de Saint-Vaast (1869-1875)
Eligible au sénat.
Administrateur de plusieurs sociétés (charbonnages et chemins de fer)
Membre de la commission provinciale d’agriculture du Hainaut (1847-1850) et du conseil supérieur de l’agriculture (1858-1858)
(Extrait de : BOCHART, Biographies des membres des deux chambres législatives, Périchon, 1858, folio n°54)
Appelé de bonne heure aux affaires sérieuses par la mort prématurée de son père, M. Faignart s’est occupé, dès sa jeunesse, d’industrie et d’agriculture.
Sa fabrique de sucre indigène est une des plus anciennes de la Belgique.
Elu, à sa majorité, conseiller communal de Saint-Vaast, il ne tarda pas à être appelé aux fonctions d’échevin.
En 1843, M. Faignart fut nommé conseiller provincial par le canton de Roeulx.
En 1847, l’arrondissement de Soignies l’envoya à la chambre des représentants.
Député consciencieux et honnête, s’occupant du bien-être de tous, sans autre passion que celle de la prospérité publique, l’honorable représentant de Soignies a vu cinq fois successivement son mandat renouvelé par la confiance des électeurs.
Comme membre de la Commission provinciale d’agriculture du Hainaut, puis du Conseil supérieur d’agriculture de Belgique, ainsi que de plusieurs comités de surveillance instituées par l’Etat, M. Faignart a fait preuve de connaissances spéciales et fort appréciées.
Administrateur de plusieurs sociétés industrielles, il a montré en toute circonstance une habile activité, une entente parfaite des affaires et une loyauté à toute épreuve.
Les bons et loyaux services de l’honorable député de Soignies ont reçu du Roi leur digne récompense, le 6 juin 1856, par la décoration de chevalier de l’ordre Léopold.