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de Wael Léopold (1827-1892)

Portrait de de Wael Léopold

de Wael Léopold, Charles, Norbert libéral

né en 1827 à Anvers décédé en 1892 à Anvers

Représentant entre 1878 et 1884, élu par l'arrondissement de Anvers

Biographie

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(Extrait de L’indépendance belge, du 18 août 1892)

Mort de M. De Wael.

M. Léopold De Wael, bourgmestre d'Anvers, est mort mercredi à 3 heures en cette ville dont il dirigeait depuis vingt ans l'administration communale.

Elu conseiller le 2 juillet 1872, lors de la dissolution des conseils communaux, à la suite du grand mouvement d'opinion qui rendit l'hôtel de ville d'Anvers au parti libéral, il fut, peu après, investi des fonctions de bourgmestre, et s'en acquitta avec un tact et une compétence qui lui assurèrent une popularité durable.

En juin 1878, un siège nouveau ayant été attribué à l’arrondissement d'Anvers, M. De Wael le disputa à M. Belpaire, et le candidat libéral fut élu à une grande majorité.

La Chambre lui confia une de ses vice-présidences, et au palais de la Nation comme à l'hôtel de ville d'Anvers, il acquit rapidement une autorité réelle par la loyauté de son caractère, la dignité de son attitude, l'aimable gravité de ses relations.

Malheureusement, il ne garda pas longtemps le mandat législatif qu'il tenait d'une élection partielle. Dès le mois de juin 1880, il succombait avec toute la liste libérale, dont il était du moins le candidat le plus favorisé, honneur qu'il retrouva chaque fois que des luttes nouvelles sollicitèrent son dévouement.

On se rappelle avec quelle généreuse ardeur, en 1884, il se mit avec notre honorable bourgmestre, M. Buls. à la tête du Compromis des communes pour protester contre la destruction du ministère de l'instruction publique et de la loi de 1879 sur l'enseignement primaire.

Chacun sait que depuis quelques années déjà la santé de M. Léopold De Wael était gravement atteinte. On voulait, malgré tout, garder quelque espoir. Mais, depuis dimanche dernier, les plus optimistes sentaient s'évanouir leurs illusions. Déjà, au congrès économique, son accablement physique avait frappé tout le monde, quels que fussent ses courageux efforts pour remplir jusqu'au bout son devoir en rendant hommage, au moins par sa présence, aux spécialistes tant belges qu'étrangers venus à Anvers pour y étudier des questions de législation douanière et sociale d'un haut intérêt pour notre pays et pour sa métropole commerciale. La coïncidence tragique d'une nouvelle rechute de l'honorable bourgmestre avec la première sortie du cortège du Landjuweel assombrit l'éclat des fêtes anversoises. rendre On sait qu'au moment de se rendre au-devant du Roi, M. De Wael fut terrassé une fois de plus par la maladie dont il subissait depuis quelque temps les coups répétés. Dès lors, il fut impossible de compter sur un relèvement de sa santé déjà si cruellement entamée. Trois jours ont suffi pour que la mort qui le guettait achevât son œuvre.

Le sympathique bourgmestre avait 67 ans. Il était commandeur de l'ordre de Léopold depuis l'Exposition universelle d'Anvers, en 1885.

Sa mort est une perte très sensible pour l'administration communale d'Anvers qui saluait en lui un chef respecté, un magistrat municipal modèle, et pour le libéralisme anversois dont il était le soldat convaincu et zélé.


(Extrait de L’Indépendance belge, du 19 août 1892)

La mort de M. De Wael

De notre correspondant d'Anvers, le 17 août :

La mort de M. De Wael, bien que prévue depuis dimanche, a produit dans la population anversoise tout entière une profonde et douloureuse impression. C'est une des figures les plus sympathiques qui disparaît.

C'est le 14 novembre 1889, à l'enterrement du conseiller communal et poète Van Beers que M. de Wael fut frappé pour la première fois de la terrible maladie qui devait l'enlever trois ans plus tard. Je vois encore la scène : une belle et froide journée d'hiver ; une foule énorme allait rendre un dernier hommage à la mémoire du poète flamand, qui était un ami d'enfance du bourgmestre. Au cimetière, M. De Wael s'avance vers la tombe et commence prononcer un discours au nom de l'administration communale ; les sanglots le suffoquent ; tout coup il se met à balbutier, chancelle, fait un mouvement de la main vers la bouche et tomberait en avant sur le cercueil si M. Possemiers, chef au secrétariat de l'hôtel de ville, ne l'avait pris dans ses bras. On croyait un évanouissement causé par l'émotion : c'était bien une première attaque d'apoplexie, qui le tint clous sur son lit pendant plusieurs semaines, et dont il ne devait jamais se remettre complètement.

A peine sur pied il revint à l'hôtel de ville et malgré les tendres Insistances de sa famille, les conseils amicaux de ses collègues, il reprit ses fonctions avec cet acharnement au travail qui était une des caractéristiques de son caractère.

En 1891, un jour où malgré l'avis de ses médecins qui le trouvaient souffrant il s'était rendu à Bruxelles, il fut pris d'une nouvelle crise en franchissant le seuil de son bureau à l'hôtel de ville ; tout le monde le crut perdu cette fois, mais sa robuste constitution triompha de nouveau du mal et son absence des affaires publiques fut très courte. Depuis, la santé du sympathique magistrat alla déclinant ; sa marche devint fort pénible et la langue pâteuse, et cependant il continua d'aller à l’hôtel de ville avec une régularité et une ponctualité remarquables, s'occupant de toutes les affaires communales dans leurs moindres détails.

Ces jours derniers l'organisation des fêtes qui viennent de se terminer l'avait beaucoup préoccupé, et samedi dans la matinée, comme J'avais été appelé à l'hôtel de ville, j'ai été frappé de sa mauvaise mine : il avait la figure boursouflée, la prononciation extrêmement difficile, et littéralement se traînait.

Le roût de samedi soir l’a certainement achevé ; il faisait à l'hôtel de ville une chaleur suffocante, et malgré les exhortations de ses collègues et de ses amis, ainsi que de M. le baron Osy, gouverneur de la province. M. de Wael a voulu jusqu'au bout faire les honneurs de la maison communale.

Dimanche dans la matinée, j'ai cependant rencontré le bourgmestre qui revenait en voiture d'une course en ville. C'est au moment où il s’apprêtait à mettre son uniforme pour recevoir le Roi à la gare qu'il a été trappé de la nouvelle et suprême attaque à laquelle il vient de succomber.

Lundi matin un mieux sensible avait paru se déclarer et les médecins avaient de nouveau conçu quelque espoir, mais le mal a fait de rapides progrès dans la nuit de lundi à mardi. Il a succombé mercredi après-midi, à 3 heures précises.

Depuis, lundi, le bruit de sa mort avait couru avec persistance et trouvé des crédules endurcis qui, malgré tous les démentis, continuaient à affirmer que l'on tenait la nouvelle secrète pour ne pas entraver les fêtes du Landjuweel. Des camelots bruxellois sont arrivés mardi soir avec des milliers de portraits encadrés de noir, en criant : « Le portrait du défunt bourgmestre de Wael. » Ils en vendaient ce quantités.

Ce matin, un petit journal flamand de son côté, paru a avec un cadre de deuil annonçant l'événement et donnant une biographie. La police a empêché la vente au numéro de cette feuille et, saisi les exemplaires sur lesquels elle a pu mettre la main.

Dès que le fatal événement se fût réellement accompli, la plupart des nombreux drapeaux arborés pour les fêtes du Landjuweel ont été mis en berne. Les cléricaux militants ont de leur côté retiré les leurs. La ville a pris tout à coup un aspect de deuil qui contraste avec l'aspect animé qu’elle a eu pendant ces derniers jours.

Le collège des échevins est réuni en ce moment pour s'occuper de la rédaction d'une proclamation à la population anversoise, qui sera affichée cette nuit.

Le conseil communal sera convoqué pour demain pour recevoir la notification officielle de la mort du regretté bourgmestre et pour s'occuper de. l'organisation des funérailles, qui auront lieu très probablement samedi 11 heures aux frais de la ville.


(Extrait du Peuple, du 19 août 1892)

La mort de M. Léopold De Wael.

M. Léopold De Wael, bourgmestre d'Anvers, a succombé mercredi à 3 heures à l'attaque qui l'avait frappé dimanche dernier.

M. De Wael a été par deux fois atteint de la terrible maladie. La première fois en 1889 à l'enterrement du poète Van Beers. Il resta alité pendant plusieurs semaines. La seconde en 1891, après un voyage qu'il fit à Bruxelles.

Ces jours derniers, l'organisation des fêtes l'avait beaucoup préoccupé et samedi matin, ceux qui le virent furent frappés de sa mauvaise mine : il avait la figure boursouflée, la prononciation extrêmement difficile et il se traînait littéralement.

C'est dimanche, au moment où il s'apprêtait à mettre son uniforme pour aller recevoir le roi à la gare qu'il a été frappé de la nouvelle et suprême attaque à laquelle il vient de succomber.

Lundi matin, un mieux sensible avait paru se déclarer, et les médecins avaient de nouveau conçu quelque espoir, mais le mal a fait de rapides progrès dans la nuit de lundi à mardi. Il a succombé mercredi après-midi, à 3 heures précises. Il était âgé de 67 ans.

Hier matin, un petit journal flamand, le Laatste Nieuws, a, de son côté, paru avec un cadre de deuil annonçant l'événement et donnant une biographie. La police a empêché la vente au numéro de cette feuille et saisi les exemplaires sur lesquels elle a pu mettre la main.

Dès que le fatal événement se fut réellement accompli, la plupart des nombreux drapeaux arborés pour les fêtes du Landjuweel ont été mis en berne. Les cléricaux militants ont de leur côté retiré les leurs. La ville a pris tout à coup un aspect de deuil qui contraste avec l'aspect animé qu'elle a eu pendant ces derniers jours.

Les funérailles se feront probablement samedi à 11 heures aux frais de la ville.

M. Dewael avait été nommé bourgmestre d'Anvers en 1872 et l'était resté jusqu'à sa mort. En juin 1878, il fut élu député d'Anvers et garda son mandat jusqu'en 1880 où il succomba avec toute la liste libérale. Il appartenait à l'opinion libérale modérée. Comme bourgmestre il jouissait d'une grande popularité.


(Extrait du Handelsblad van Antwerpen, du 18 août 1892)

Dood van M. Leopold de Wael

Gisteren, op het oogenblik van ter pers te leggen ons de tijding toe dat M. Leopold de Wael burgemeester der stad Antwerpen, ten 3 ure des namiddags overleden was, ten gevolge van den laatsten aanval van beroerte, waardoor hij verleden zondag word getroffen.

Met Leopold de Wael verdwijnt een van de meest gekende figuren van Antwerpen, een man die ontegensprekelijk verdiensten had en die, èn door zijne geboorte, èn door zijn karakter, misplaatst was in het midden waarin hij zich bewoog en waarvan hij te veel afhing.

Wil laten verder eene beschrijving volgen van ziin leven en van de voornaamste feiten die zijne politieke loopbaan kenmerken. Wij doen het met onpartijdigheid, zooals het in de tegenwoordige omstandigheid past. Wij willen daarin het voorbeeld der liberale pers niet volgen.

De liberale partij zal den overledene als bestuurder, als politieker hemelhoog verheffen ; dat is hare rol. Wij zouden vele politieke leven van burgemeester de Wael terecht kunnen hekelen ; doch de voor de doodsponde van eenen tegenstander buigt men het hoofd en wij hebben te veel eerbied voor de smart der diepbeproefde familie om ons thans scherpe kritiek te veroorloven.

Overigens, de geschiedenis zal haar vonnis vellen over het bestuur van M. de Wael en de toekomst - misschien eene niet ver afgelegen toekomst - zal ons leeren wat het opkomend geslacht denkt over de antwerpsche liberale regencie.

Vele der liberale kopstukken in onze stad zijn verdwenen, de meeste op weinig schitterende wijze - de Wael is gesterven zonder dat zijn naam gevlekt zij en de Précurseur heeft ongelijk zijnen naam uit te spreken, in gezelschap met de namen van beroemde liberale kopstukken.

M. de Wael vond niettemin in de Meeting, gedurende zijn leven, hardnekkige bestrijders in zijn politiek streven, omdat het gericht was te en al wat den conservatief nauw aan ’t harte ligt.

De vooruitgang van Antwerpen, de bloei onzer moederstad alleen aan de Wael toeschrijven, ware flauwhartige bewierooking, louter grootspraak; zeggen dat hij niet heeft gedaan voor Antwerpen, ware onrechtveertig.

Het was onder het bestier van M. de Wael dat Antwerpen zijne groote veranderingen onderging : de prachtige haveninstellingen, de werken van gezondmaking, de verfraaling der stad kwamen tot stand. Antwerpen nam toe in bloei en vooruitgang en ontwikkelde zich tot eene der eerste handelssteden van Europa.

Daartoe hebben wij allen het onze bijgedragen, iedereen heeft meegewerkt, de Staat, de provincie en de stad, de minste burger zoowel als de eerste magistraat - het is geene partij, het is geen enkel man, die zich daarvoor de pluim op den hoed mag steken.

Nog eens, het is thans het oogenblik niet dit alles grondig te bespreken ; bestaligen wij enkel dat de Wael nooitt dien sectarisgeest aan den dag legde, dien vele liberalen tegen de katholieken bezielt.

Bij het afsterven van burgmeester houden wij het oog gericht op de toekomst, want nu is een der meest invloedrijke mannen gevallen, die het evenwicht in de liberale partij wist te behouden en laats maakt voor het steeds wassende radikaIism en het nageslacht, door het onderwijs zonder God gevormd.

Aldus beschouwd, ondergaat die partij eenen slag, veel harder dan zij sinds jaren gekregen had: de gematigde liberalen hebben hunnen steun verloren.

V.M.


(Extrait du Handelsblad van Antwerpen, du 18 août 1892)

Leopold Karel Norbert de Waal werd geboren den 14 juli 1823, in de Korte Gasthuisstraat, nummer 18, alhier, als zoon van Karel Hendrik de Wael, koopman, en van Isabella Maria Vermoelen; den 27 december 1863, trouwde hij te Berchem met Gabriella Fanny Charlotta Van Gand. Zijn vader, die in november 1830 tot lid van het Nationaal Congres werd gekozen, doch zijn ambt niet aanveerdde, zag ook den 11 september 1831, bij de ballotteering van zijne candidatuur af ten voordeele van Karel Rogier, en den 12 maart 1832 leed zijne candidatuur als gemeenteraadslid insgelijks schipbreuk.

Wanneer de Meetingpartij in vollen bloei was, liet Leopold de Wael zich voordragen als lid van den Provincieraad, waarin hij zetelde van 28 mei 1860 tot 23 mei 1864, zonder er nochtans een voorname rol te spelen. In de zoo belangwekkende besprekingen onzer taalrechten, in 1861, voornamelijk aangevoerd P. C. de Bie, van Antwerpen, Dr Goris, uit Santhoven, en Vermeulen uit Lier, zegde hij geen enkel woord, zoomin als den 9 juli 1863, wanner Dr Goris bij de ontwikkeling van zijn voorstel tot bekoming der gelijkheid van talen zegde : “ Geene voorrechten aan de Walen, geene voorrechten aan de Vlamingen – maar gelijkheid ! Geen voorrecht aan en stedeling; geene voorrecht aan den boer - maar gelijkheid en vrijheid voor allen en in alles ! Dan, maar dan alleen, zullen wij onze onafhankelijkheid met denzelfden gloed, denzelfden moed als vroeger onze vaderen en als vandaag de Polen, verdedigen. Dan, maar dan alleen, zullen onze harten voor Koning en Vaderland steviger bolwerken dan de stevigste kasteelen zijn.

Het was den 2n soptember 1872, dat Leopold de Wael, na de Meetingpartij te hebbou verlaten, als burgmeester van Antwerpen op hot stadhuis den nieuwen gemeenteraad aanstelde en aldaar lezing gaf van een program, dat door zijne vrienden in den wind werd geslaan, hoezeer men daar ook mee schermde. Zea jaar later (11 juni 1878), werd met eene meerderheid van 63 stemmen tot Volksvertegenwoordiger gekozen, bij welke gelegenheid het schapencollegie, alsdan samengesteld uit MM. Cuylits, Van der Taelen, Allewaert, Lefebvre en Vanden Nest (deze laatste is de eenig overlevende), in zitting van 15 juni een adres van gelukwensching aan den gekozene voorstelde, waarin louter grootgpraak in voorkwarn.

Zelfs de “liberale” parti vond nadien deze bewierooking zoo belachelijk, dat zij wanneer burgemeesterde de Wael den 13 juni 188é nogmaala naar de Kamer werd gezonden, ditmaal slechts met eene meerderheid van 54 stemmen, zich van alle officieele hulde onthield, verzekerd als zij was, dat haar rijk van geenen duur zou zijn.

Inderdaad, da volksvertegenwoordiger de Wael heeft in de Kamer zijnen stoel niet versleten.

Ofschoon hij in zitting van 1 augusti 1878 tot tweeden, in zittin van 13 november daaropvolgende tot eersten ondervoorzitter door de Kamer werd aangesteld en verachillige malen als dienstdoende voorzitter hare werkzaamheden bestuurde, toch kan men, hoe nauwgezet men de Kamerverslagen van dit tijdstip ook doorbladere, geen enkel door hem gepleegd feit van bijzonderen aard aanstippen.

De eenige maanden van zulk Kamerleven waren dan ook de onaangenaamste van gansch zijn bestaan ; wij herinneren ong zeer goed hem degenen te hebben hooren verwenachen, die hem ‘s morgends hunne ellenlange redevooringen, hunne “boterhammen”, kwamen opdringen en hem alzoo woorden in den mond legden, die in strijd waren gansch zijn verleden.

In de Kamer, gedurende de bespreking der wet op het vlaamsch in het onderwijs, tijdens den zitting van 1882, nam M. de Wael weinig deel aan de discussie, die voor de Vlamingen van zulk groot belang was en vaar eene vlaamschgezinde houding van den burgemeester van Antwerpen zeker eenen diepen indruk zou hebben gemaakt.

Op vlaamsch gebied, in het stadhuis, vinden wij eveneens van M de Wael weinig stellige verklaringen.

In zijn aanstellingsrede van 2 september 1872 hoorden wij hem wel is waar zeggen : “Gedurende verscheidene jaren veroorzaakte de vlaamsche zaak binnen onze muren eene beweging, waarvan geenszins het belang onlkennen. Wij wenschen dat de vlaamsche taal vordering make, opdat zij onze bevolking leide tot de kennis der instellingen, wetten en vrijheden van het land en van de betwistingen die het verlevendigen. Wij wenschen dat de vlaamsche taal medewerke om het getal der aan het vadertand nuttige burgers te vermeerderen…

Maar wij weten bij ondervinding, dat de geuzerij de vervulling dezer wenschen onmogelijk maakte, daar zij geene rechtveerdigheid duldt, omdat het rijk der schreeuwende misbruiken dan spoedig uit zou zin.

(…) De koning had hem, ter gelegenheid van de tentoonstelling van 1885, tot commandeur der Leopoldsordre benoemd.


(COSEMANS, A. dans Biographie nationale de Belgique, Bruxelles, Académie royale de Belgique, 1938, t. 27, col. 9)

WAEL (Léopold-Charles-Norbert DE), bourgmestre d'Anvers ; né dans cette ville, le 14 juillet 1823, y décédé le 17 août 1892.

Il fut l'un des chefs du mouvement libéral. Le 5 août 1872, il fut nommé bourgmestre de sa ville natale, et installé le 2 septembre suivant ; de 1878 à 1884, il représenta son arrondissement à la Chambre, dont il devint vice-président. Ce fut comme bourgmestre d'Anvers qu'il présida à l'inauguration du nouvel Athénée royal et du nouveau Musée des Beaux-Arts; la ville lui doit aussi l'extension des installations du port, l'établissement d'égouts et la démolition des citadelles du nord et du sud. Il avait épousé, en 1863, Gabrielle Van Gend.