De Cocq Edouard, Marie, Albert catholique
né en 1852 à Malines décédé en 1909 à Malines
Représentant 1896-1909 , élu par l'arrondissement de Malines(Extrait du Handelsblad van Antwerpen, du 25 février 1909)
Plotselinge dood van M. De Cocq, burgemeester Van Mechelen
Eene schrikkelijke tijding heeft dezen morgend de stad ontroerd.
M. De Cocq, burgmeester en volksvertegenwoordiger van Mechelen, is dezen morgend plotseling gestorven.
Ziehier hoe dit droevig fait gebeurde: M. De Cocq begraf zich ten 10 ure naar de handelsrechtbank om eene zaak te pleiten, toen hij eensklaps ophield en in elkaar zakte.
De rechters en omstaande advocaten sprongen toe en dadelijk werden drie dokters geroepen, MM. Kruseman, Van Brussel en Kennis.
Deze bevonden dat M. De Ccq opgehouden had te leven.
Een der advocaten gelastte zich, 't droevig nieuws aan de familie mee te deelen.
Het was de zoon van M. den burgemeester, ook advocaat, die de droeve tijding ontving.
M. De Cocq was geboren te Mechelen op 26 Juni 1852.
Advocaat in 1874, werd in 1896 lid van de Kamer gekozen en sedert dien zag hij zijn mandaat regelmatig hernieuwd worden. Ook genoot hij de sympathie van al de partijen.
Nooit kwam iemand bij hem of hij kreeg voldoening in de mate van het mogeIijke.
Het was een toonbeeld van goedheid en heel de stad heeft thans maar één gevoel over dit onherstelbare verlies.
De Iijkdienst zal plaats hebben toekomende Maandag.
Het schepencollege is bij hoogdringendheid bijeen geweest en heeft besloten dat het lijk Zondag avond naar het stadhuis zal gebracht en bewaakt worden door het stedelijk pompierskorps.
Het is M. Nobels die als dienstdoende burgemeester zal fungeeren.
Op het oogenblik dat ik telefoneer wordt het droevig nieuws verspreid door het geluider doodsklok.
(Extrait du Journal de Bruxelles, du 26 février 1909)
Mort subite de M. Ed. De Cocq, député de Malines
De Malines nous est venue, jeudi, dans la matinée, la nouvelle de la mort tragique de M. Ed. De Cocq, député catholique de Malines. Tandis qu’il plaidait devant le tribunal de Malines, M. De Cocq a été frappé d’une attaque d’apoplexie foudroyante.
Ce décès inopiné à provoqué une très vive émotion à Malines, où M. De Cocq, par le fait de ses origines, de ses relations de famille, des services rendus à sa ville natale, jouissait d’une considération universelle et largement méritée.
M. Ed. De Cock était né le 26 juin 1852. Il avait fait ses études au collège Saint-Rombaut, plus tard au collège Saint-Michel, à Bruxelles. Après avoir suivi les cours de la Faculté de droit, à Louvain, il avait conquis, en 1873, son diplôme de docteur en droit, avec grande distinction, et, son stage fait à la cour de Bruxelles, s’était fait inscrire au barreau de Malines. Il était, cette année, bâtonnier de l’ordre des avocats exerçant près ce tribunal.
Sa carrière politique a été longue et bien remplie. Il fut nommé conseiller provincial pour le canton de Malines en 1886. En 1893, il fut élu vice-président du conseil provincial d’Anvers.
En 1896, il entra à la Chambre et ne cessa pas d’y représenter l’arrondissement de Malines. Il y rempli son rôle avec dignité et sans faiblesse.
Il avait aussi pris une part très active aux luttes communales, toujours si ardentes à Malines. Il fut élu conseiller communale en 1899 et, le 2 janvier 1900, il fut nommé bourgmestre. Avec ses amis, il avait culbuté l’administration libérale.
La mort de M. Ed. De Cocq est une grande perte pour les catholiques malinois. L’honorable bourgmestre, qui était un homme de grand bon sens, de grande fermeté, mais aussi de grande bonté, qui, à des qualités naturelles, joignait celle d’être un Malinois de vieille roche, jouissait d’une situation et d’une autorité devant lesquelles tout Malines s’inclinait.
M. Ed. De Cocq, qui représentait l’arrondissement de Malines avec MM. Van Cauwenbergh Lefebvre et Vandewalle - ce dernier élu par le bénéfice de la R.P., - n’avait pas de suppléant. Il y aura donc lieu de lui faire désigner un successeur par le corps électoral de Malines, et ce dans les quarante jours.
Quelques détails sur les derniers moments
M. De Cocq était entré vers dix heures à la chambre de commerce du tribunal. II conversait avec son collègue, Maître Mathys, lorsque tout à coup, il s'affaissa sans un cri dans les bras de Maître Schelken, du barreau de Lierre, qui se trouvait également à es côtés.
On se précipita à son secours. Les docteurs Brusselmans et Gilles, qui se trouvaient à l'hôpital, sis en face du tribunal, furent mandés et accoururent. Tandis qu'ils prodiguaient à M. De Cocq des soins, hélas inutiles, M. l’abbé Leirs, professeur de religion à l'athénée, arrivait et lui donnait une suprême absolution en même temps qu'Ils lui administrait les Saintes-Huiles.
M. De Cocq fut transporté d'abord dans la salle des Pas Perdus ; puis, de là, à son domicile. La civière où le corps reposait était portée par des agents de police et suivie par tous les avocate présent au tribunal.
Mercredi. M. De Cocq avait travaillé à l'Hôtel de Ville jusquà 11 h. 1/2 du soir. On peut donc véritablement dire qu'il est mort à la tâche.
Le collège échevinal s'est réuni jeudi et le Conseil va être convoqué d’urgence pour prendre les mesures nécessaires en vue des knérailles.
Les cloches de toutes les églises de la ville sonnent le òèhe' de Confes le glas funèbre.
Le défunt était chevalier de l'Ordre de Léopold et commandeur de l'Ordre de Saint-Grégoire le Grand.