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VAN DER LINDEN
d'HOOGHVORST Emmanuel (1781-1866)
VAN DER LINDEN D’HOOGHVORST Emmanuel, né en 1781 à Bruxelles, décédé en 1866
Age en 1830 : 49 ans
Membre du Gouvernement provisoire (1830-1831)
Interventions au cours de la session 1830-1831
(Congrès national)
(Extrait de : C. BEYAERT, Biographies des membres du Congrès national, Bruxelles, 1930, p. 23)
VAN DER LINDEN D’HOOGHVOORST Emmanuel
Né à Bruxelles en 1781, membre des Etats Provinciaux du
Brabant méridional, le baron Emmanuel van der Linden d’Hooghvorst devint, dès
les premiers jours de la révolution de septembre, commandant en chef des gardes
bourgeoises de la capitale. Membre de
Le frère cadet du baron Emmanuel, a siégé au Congrès national en tant que représentant du district de Bruxelles et fut ensuite sénateur.
______________________
(Extrait de : Van
der Londen d’Hoogsvorst
Emmanuel, dans Wikipedia (ressource internet) (juin 2008))
Emmanuel van der Linden, baron d'Hooghvorst (Bruxelles, 7 juin 1781-id.
15 avril 1866) est un homme politique belge de tendance catholique qui joua un
rôle majeur lors de
C'était
un grand propriétaire terrien, conservateur des Eaux et Forêts et membre des
états provinciaux du Brabant méridional. Après les émeutes de Bruxelles du 25
août 1830, il est pressenti dès le lendemain pour commander la garde bourgeoise
constituée pour rétablir l'ordre dans la ville. Comme il est alors en dehors de
la ville, il ne peut accepter de prendre ses fonctions que le 27, après qu'un
autre candidat, F. Bassé a refusé le poste. En tant
que commandant en chef de cette garde, il tente de concilier les points-de-vue
des bourgeois de Bruxelles avec celles des autorités néerlandaises.
Ainsi,
le matin du 28 août, il informe Pierre Van Gobbelschroy,
ministre de l'Intérieur, et Hyacinthe Van der Fosse, gouverneur du Brabant
méridional, de l'intention des bourgeois d'envoyer un député exprimer au roi leurs
griefs. Les deux hommes expriment leur opposition à ce projet. Le même jour
dans l'après-midi il dissuade le général de Bijlandt
de faire venir des renforts, en expliquant que l'arrivée de troupes exciterait
le peuple et que dans ces conditions la garde bourgeoise ne pourrait plus
assurer le maintien de l'ordre.
Le
31 août au matin, le prince d'Orange le convoque à Vilvorde, où stationnent ses
troupes, à une réunion rassemblant toutes les autorités présentes à Bruxelles.
Il accepte mais se fait accompagner d'autres membres de la garde
bourgeoise : Jacques Vander Smissen, Hotton, Louis Van der Burch,
Sylvain Van de Weyer et Nicolas Rouppe. Choqué par leur accoutrement et par les
couleurs brabançonnes qu'ils portaient, le prince les fait attendre trois quarts
d'heure avant de les recevoir. Quand il les rencontre enfin, il reconnaît les
efforts de la garde pour maintenir l'ordre, mais leur reproche de ne pas
respecter les lois et les autorités et de porter des couleurs factieuses.
Hooghvorst lui répond que la garde bourgeoise n'avait agi ainsi que pour
pouvoir maintenir l'ordre et que toutes ces attitudes « rebelles »
étaient indispensables pour ne pas que le peuple se retourne contre elle. Il en
vient ensuite à réclamer des concessions politiques pour calmer les esprits. Le
prince Guillaume lui répond qu'aucune concession ne sera faite si les couleurs
brabançonnes ne sont pas abandonnées et qu'il ne peut rentrer à Bruxelles avec
ses troupes. À ces conditions, il se déclare prêt à accorder une amnistie. Il les
renvoie ensuite en leur donnant la journée pour prendre leur décision. Le soir,
une nouvelle délégation de la garde bruxelloise convainc finalement le prince
de rentrer à Bruxelles le lendemain sans ses troupes, sous la protection de la
garde, et sans exiger le retrait des couleurs brabançonnes.
Le
1er septembre vers 13 heures, Hooghvorst accueilli le prince
porte de Laeken et le conduit ensuite à travers Bruxelles au milieu d'une foule
hostile. Le 3 septembre en début de matinée, Hooghvorst est reçu le prince dans
son palais de Bruxelles ; il répète sa demande de concessions politiques,
insistant sur le fait que la garde bourgeoise ne saura pas indéfiniment
contenir le peuple. Il revient au palais vers 10 heures, accompagné de tout son
état-major, pour demander au prince de quitter la ville pour sa sécurité, la
garde ne pouvant plus contenir le peuple. La délégation demande également au
prince de réclamer à son père une séparation immédiate des
province du Sud. Le prince finit par accepter cette mission après avoir
fait promettre au bourgeois de rester fidèle à la maison de Nassau et de
reprendre dès que possible les couleurs orangistes. Hooghvorst fait alors
immédiatement rédiger une proclamation annonçant que le prince retourne auprès
de son père pour plaider la cause de la séparation.
Le
8 septembre, craignant le pillage et l'augmentation de l'insécurité à
Bruxelles, il fait publier une proclamation invitant les autres régions du pays
à stopper l'afflux de volontaires vers Bruxelles.
Le
11 septembre, la régence et la garde bourgeoise négocient pour créer une
commission de sûreté publique. La garde bourgeoise lui avait assigné parmi ces objectif de « faire triompher le principe de
séparation du Nord et du Midi » et la régence insistait pour préciser que
cet objectif devait être poursuivi « par voies légales ». Hooghvorst
intervient alors auprès de la régence et menaça que la garde bourgeoise
pourrait abandonner son service,ce qui pousse la
régence à céder.
Le
19 septembre, le conseil de la garde bourgeoise condamne par une proclamation
les expéditions hors de Bruxelles de certains volontaires liégeois. Cette
proclamation est brûlée par le peuple et le soir des volontaires liégeois
envahissent l'hôtel de ville, où se trouvait Hooghvorst avec d'autres membres de
la garde bourgeoise. Pour calmer les esprit, il place
le drapeau liégeois sur le balcon de l'hôtel de ville.
Le
20 septembre, après que le peuple a envahi l'hôtel de ville et désarmé une
partie de la garde bourgeoise, Hooghvorst prend la tête des restes de la garde.
Place de
Le
22 septembre, il reste à l'hôtel de ville et discute de l'attitude à adopter
avec les principaux notables restés en ville. Ce groupe décidera finalement
d'envoyer une contre-proposition au prince Frédéric.
Hooghvorst
quitte alors l'hôtel de ville, mais y reviendra dès le 23 septembre au soir,
quand s'organisera la commission provisoire d'ordre public qui entammera des négociations avec le prince Frédéric. Il est
ainsi envoyé dans la nuit en délégation auprès de lui pour lui demander le
retrait des troupes, l'amnistie, l'échange de prisonnier et la réunion des états
généraux dans une ville du Sud. Le prince refuse ces conditions. Le 24
septembre au matin, il est élu membre de la commission administrative
provisoire, aux côtés de Charles Rogier et d'André Jolly. Hooghvorst fait
nommer secrétaires Joseph Vanderlinden et Feuillien de Coppin. Dans la nuit, il est encore envoyé en
délégation, avec Delfosse et Pourbaix, auprès du
prince Frédéric, mais celui-ci refuse toujours de retirer ses troupes et il
exige en outre le départ des volontaires étrangers à la ville. Le 25 septembre,
le prince envoie deux fois un message à Hooghvorst pour le prier de le
rejoindre pour négocier, mais Rogier s'oppose à une telle réunion. La
commission administrative réclame alors comme préalable à toute négociation le
départ des troupes et le prince finit par céder, en échange de la cessation des
combats et du début de négociations visant à rétablir l'ordre. Cependant, la
commission refuse cette offre.
Le 28 septembre au soir, lorsque la commission administrative,
devenue entretemps le Gouvernement provisoire, crée un comité central auquel
elle délègue ses pouvoirs, Hoogvorst n'en fait pas
partie.
Par
la suite, il apparaît comme un des chefs de file des partisans du prince
Guillaume d'Orange. Il est élu membre suppléant du Congrès national. Le Congrès
le nomme le 31 décembre 1830 général en chef à vie des gardes civiques du
royaume. Toujours bourgmestre de Meise, il devient ensuite également
bourgmestre du village de Wolvertem, dont reconstruit
l'église en 1834. Il en fait également construire l'église de Nieuwenrode. Meise lui a élevé une statue.
Source : H. Depester, 1830,
Grandes Figures, Librairie Vanderlinden, s.d., Bruxelles
(01)
Lettre se solidarisant avec la décision prise par le gouvernement provisoire de
présenter sa démission devant le congrès (15/11/1830)
(00)
Refus d’accepter
le mandat de congressiste (16/11/1830)
(00)
Démission d’Emmanuel
Vander Linden d’Hooghvorst en tant que membre du gouvernement provisoire (14/02/1831)