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HENNEQUIN Jean-François (1772 – 1846)

 

 

 

HENNEQUIN Jean-François, né en 1772 à Wassigny (France), décédé en 1846 à Gingelom

Age en 1830 : 58 ans

Congressiste (1830-1831, Maestricht)

 

Biographie

Interventions au cours de la session 1830-1831 (Congrès national)

 

BIOGRAPHIE

 

(Extrait de J.L. DE PAEPE – Ch. RAINDORF-GERARD, « Le Parlement belge 1831-1894. Données biographiques », Bruxelles, Commission de la biographie nationale, 1996, pp. 342-343)

Etudes de droit à Paris, 1792

Dragon (1792), capitaine de cavalerie (1795), commissaire du Directoire exécutif du canton de Rolduc (1796), chef de bureau du receveur général du département de la Meuse inférieure à Maastricht (1796-1799) ; membre de l’aministration centrale du département de la Meuse inférieure (1799-1800), conseiller de la préfecture du département de la Meuse inférieure à Maastricht (1800-1814)

Chef de brigade de la garde bourgeoise de Maastricht (1803-1804)

Membre de la seconde chambre des Etats généraux pour la province de Limbourg (1817-1820)

Conseiller communal (1819), bourgmestre (1820-1821), conseiller communal (1827-1829), bourgmestre de Maastricht (1830-1831)

Gouverneur de la province de Limbourg (1831-1834)

Sénateur élu par l’arrondissement de Maastricht de 1833 à 1833 et par l’arrondissement de Liège de 1843 à 1846

Conseiller communal de Liège (1836-1840)

(Autres références : WINGENS T., Twee Hennequins : de Maastrichtse burgmeester Jean-François Hennequin (1772-1846) en de kapitein der genie Johan Jacobus Hennequin (1796-1880), dans De Limburgse Leeuw, t. 11, 1963, pp. 61-69 ; KELLENS M., Jean-François HENNEQUIN (1772-1846), gouverneur van Limburg, 1831-1834, dans De gouverneurs in de beide Limburgen 1815-1989, Maastricht, 1989, pp. 62-76)

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(Extrait et traduit de C. VERLINDEN, dans N.B.W., t. II, 1966)

HENNEQUIN Jean-François, militaire, fonctionnaire, gouverneur de province.

Né le 19 octobre 1772 à Wassigny (France), décédé à Gingelom le 28 octobre 1846. Fils de Nicolas Thomas Hennequin et de jeanne Marguerie Landragin. Epoux de Marie Elisabeth Cécile Colpin.

Hennequin fait ses études de droit à Paris, sans cependant les terminer. En 1792, il s’enrôle en tant que volontaire dans les armées de la République où il finira avec le grade de capitaine.

En 1796, il est nommé commissaire du Directoire exécutif pour le canton de Rolduc, fonction à laquelle il renonce bientôt. Il est ensuite chef de bureau (1796), membre de l’administration centrale du département de la basse-Meuse (1799), conseiller de préfecture (1800), tâches qu’il remplit non sans mérité, si l’on considère combien difficile est cette période de l’occupation française.

Grâce à sa naturalisation hollandaise (1815), il est nommé par le roi (1816) membre des Etats provinciaux du Limbourg. En même temps, il prend part à la députation des Etats et, en 1817, siège à la deuxième chambre des Etats généraux. Il démissionne en raison de son manque de connaissance du néerlandais. En 1818, il est élu au conseil communal de la ville de Maestricht. Guillaume Ier le nomme l’année suivante bourgmestre de cette ville.

Un conflit d’intérêt entre la ville de Maestricht et le gouvernement de La Haye (conflit relatif à la répartition des coûts d’entretien de la garde bourgeoise communale) a pour conséquence l’incarcération de Hennequin et les mesures intentées contre lui devant la cour d’assises de Liège. Il est libéré en 1821, après avoir été défendu par son ami Surlet de Chokier, le futur régent de la Belgique.

A son retour à Maestricht, il est porté en triomphe par la population locale.

En 1827, il fait de nouveau partie du conseil communal de cette même ville et, deux ans plus tard, il retrouve sa place au sein des Etats provinciaux du Limbourg.

Le 13 octobre 1830, le gouvernement provisoire de la nouvelle Belgique le nomme bourgmestre de Maestricht, bien qu’il ait dû quitté cette ville, tenue en mains par le général hollandais Dibbets.

Un mois plus tard, il est élu membre du Congrès national et, l’année d’après, il est choisi pour être le gouverneur de la province du Limbourg où, depuis Hasselt, il gère (sauf Maestricht, et Saint-Pierre) la région qui devait ensuite être scindée plus tard en Limbourg belge et Limbourg hollandais.

Le 21 septembre 1834, une pension lui est octroyée. Il partage le reste de sa vie entre Liège et son château de Gingelom (Saint-Trond) où son ami Surlet de Chokier s’est lui aussi retiré.

 

 

INTERVENTIONS AU COURS DE LA SESSION 1830-1831 (Congrès national)

 

(00) Vérification de ses pouvoirs comme membre du Congrès  (10/11/1830) et démission (02/04/1831)

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