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Note
d’intention
FENDIUS Louis (1792-1861)
FENDIUS Louis, né à Luxembourg en 1792, mort à
Luxembourg en 1861
Congressiste (1830-1831, Luxembourg)
Interventions au
cours de la session 1830-1831 (Congrès national)
(Extrait de : C. BEYAERT, Biographies des
membres du Congrès national, Bruxelles, 1930, p. 74)
Louis Fendius fut
élu député suppléant au Congrès national par le district de Luxembourg.
Il siégea dans
cette assemblée dès le 13 novembre 1830 et donna sa démission le 13 juin de
l’année suivante.
(voir aussi : http://www.deltgen.com/pubbase/ff_1a61.html#9)
(Extrait de Biographie nationale du pays du Luxembourg, Luxembourg,
Fascicule 15, 1967, page 210)
L.-P. Fendius,
né le 28 juin 1792, était issu d’une famille qui avait tenu auberge dans la
maison du coin des rues Philippe et Marie-Thérèse, à l’emplacement de l’actuel
« American Building ». Il était docteur en droit depuis le 1er août
1818, mais comme il avait embrassé la cause de la révolution en 1830 et qu’il
s’était fait nommer juge de paix « extra muros » avec résidence à Hollerich, à Hesperange et à
Bettembourg, tout en se faisant élire membre du Congrès, il dut attendre assez
longtemps avant de recevoir une réponse favorable à sa soumission faite au roi
le 15 novembre 1831. Ce n’est qu’en 1835 qu’il fut réadmis à plaider. Il fut de
nouveau juge de paix lorsque, en 1843, lors de la réorganisation des communes,
il fut élu membre du conseil communal de Luxembourg.
En 1854, il faillit être nommé
échevin, mais il refusa d’accepter cette charge. Sur l’état nominatif des
membres du conseil communal depuis l’élection du 5 décembre 1857, Fendius figure sous le titre d’avocat. C’est qu’il avait dû
se défaire des fonctions de juge de paix.
Si, de nos jours, ce cumul de
magistrat et de marchand de soupe semble étrange, il ne l’était pas dans la
première moitié du 19ème siècle, mais tout de même assez pour indigner le
chancelier P. de Blochausen qui, dans une lettre
adressée en 1846 au gouverneur de Lafontaine, remarque que « c’est au
scandale des étrangers que le juge Fendius présidait
journellement la table d’hôte en distribuant à ses convives à la fois la
justice, la soupe et les mystifications. » Fendius
se démis de ses fonctions officielles à la suite de la loi concernant le cumul
(18 janvier 1850) qui interdisait aux magistrats l’exercice d’une profession,
même par personne interposée (l’hôtel était nominalement exploité par Madame Fendius). En août 1856 le confort de l’Hôtel de Cologne ne
devait pas être de première classe à en juger d’après un voyageur, il est vrai
plus pittoresque que digne de confiance, qui prétendit s’y être fait une
« assez pauvre idée des auberges du lieu. »
(Texte original et notes de
bas de page ici)
(00) Vérification de ses pouvoirs comme membre du
Congrès (13/11/1830) et démission (13/06/1831)
(01) Cour des comptes (30/12/1830)
(02) Communication
des pièces adressées au congrès, notamment motivation de l’absence de M.
Fendius (08/04/1831)