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Note
d’intention
DEWANDRE
Henri (1790 – 1862)
DEWANDRE Henri, François,
Joseph, Barthélemi, né à
Liège en 1790, décédé à Liège en 1862
Age en 1830 : 40 ans
Congressiste (1830-1831, Liège)
Interventions au
cours de la session 1830-1831 (Congrès national)
(Extrait de U. CAPITAINE, Nécrologe liégeois
pour l’année 1862, Liège, 1868, pp. 80-87)
DEWANDRE
(Henri-François-Joseph-Barthélemi), officier de l’ordre de Léopold (1860),
avocat et ancien bâtonnier, président de la société libre d’Emulation (1847) et
de l’Association liégeoise pour l’encouragement des beaux-arts (1857), membre
honoraire de l’Académie d’archéologie d’Espagne (1850), correspondant de
l’Académie delphinale de Grenoble, de l’Institut archéologique liégeois (1853)
et de
Dewandre acheva
ses études au lycée de Liège. Il partit ensuite pour Paris avec son frère et en
revint en 1813 licencié en droit. Dès lors il se fixa comme avocat dans sa
ville natale. Promoteur de la « basoche » en 1816 puis, jusqu’en
1826, président honoraire de cette conférence, il jouit constamment au barreau
d’une estime fondée sur son mérite et sur sa courtoisie. Elu plusieurs fois
bâtonnier, de l’ordre, il en devint le doyen. Longtemps son nom a figuré dans
les affaires les plus importantes. Juge suppléant du tribunal de première
instance le 19 août 1817, il fut maintenu dans ces fonctions par arrêté royal
du 4 octobre 1832. Quelques mois auparavant, il avar décliné l’honneur
d’occuper un fauteuil de conseiller à la cour d’appel de Liége.
Dès son entrée
dans la vie publique, Dewandre ne négligea aucune occasion de se rendre utile à
se concitoyens. Nommé le 6 janvier 1823 membre du collège des régents de la
maison de sûreté civile et militaire de Liége, il devint en 1834 vice-président
de la commission des prisons. En qualité de commissaire du gouvernement (1845),
il eut l’occasion d’utiliser ses connaissances architecturales lots de la
construction de la prison cellulaire (note de base de page : Le
ministre de la justice lui écrivit à ce sujet le 8 mai 1855 : « Vous
pouvez revendiquer une bonne part dans l’honneur qui revient aux autorités qui
ont poursuivi l’exécution de ce remarquable édifice. » C’est aux
intelligentes démarches de M. de Wandre disait aussi en
Le 8 juin 1825,
l’administration communale de Liége lui déféra la présidence de la commission
pour l’embellissement de la ville. Membre du collège électoral en 1827, il fut
élu conseiller de régence le 30 octobre 1830, et conserva son mandat jusqu’au
15 juillet
Dans l’année
mémorable qui ouvre l’ère de notre émancipation nationale, Dewandre reçut un
nouveau témoignage de la confiance publique. Le 5 novembre, les électeurs le
désignèrent pour faire partie du Congrès national à titre de membre suppléant.
Le 14 avril 1831, il remplaça M. de Waha et siégea dans cette assemblée
jusqu’au 13 juin suivant. Pendant la durée de son mandat, il adhéra aux
protocoles et vota contre la fixation d’un délai fatal à l’acceptation de la
couronne. Le 4 juin, il fut l’un des neuf députés de notre province qui se
prononcèrent en faveur du prince Léopold de Saxe-Cobourg. La régence de Liége
le députa à Bruxelles lors de l’inauguration du Roi.
Conseiller de la
fabrique de l’église de Saint-Croix depuis 1840, il prit une grande part à la
restauration de ce précieux spécimen d’architecture romane : défenseur
devant la cour d’appel des droits du gouvernement à la propriété du palais de
Liége, il couronna le triomphe qu’il avait remporté dans le sein même de ce
vénérable édifice en provoquant la prompte restauration, confiée peu après à M.
l’architecte Delsaux. Le gouvernement reconnut la coopération éclairée de
Dewandre, à cette occasion, par l’envoi d’une médaille commémorative de la pose
de la première pierre de l’hôtel provincial.
Le 10 avril 1848,
Dewandre fut nommé membre de la commission de surveillance du conservatoire
royal de musique ; le 21décembre 1852, membre du comté d’inspection des
établissements d’aliénés ; le 11 février 1861, membre correspondant de la
commission royale des monuments. Les intérêts sociaux, l’administration, l’instruction
publique, les arts surtout l’occupaient tout à tour. C’est ainsi que, dès le
mois de décembre 1818, il fut l’un des promoteurs de l’association qui se forma
dans le sein de la société d’émulation pour doter la ville de Liége d’une école
d’enseignement mutuel, à laquelle on annexa immédiatement une école normale gratuite. Dix ans après, nous le
trouvons président de cette utile société d’encouragement pour l’instruction
élémentaire dans la province de Liége, qu’il dirigea de 1829 à 1838. Président
depuis 1857 de l’Association liégeoise pour l’encouragement des beaux-arts, il
prit encore une large part à ses travaux et contribua activement à
l’organisation des expositions de 1858, 1860 et 1862.
Mais
l’institution à laquelle Dewandre voua surtout ses prédilections fut cette
vieille Société d’émulation de Liége qui avait encouragé les travaux de son
père, et qui, sous son impulsion, a retrouvé dans ces dernières années une vie
nouvelle. Membre résidant en 1815, ses collègues lui confièrent en 1817 les
fonctions de secrétaire général ; député de 1822 à 1834, vice-président en
1845, il remplaça en 1847 un homme d’élite : Henri-Joseph Orban. Son
mandat fut constamment renouvelé.
On le voit.
Dewandre est partout, et partout à sa place. Ami dévoué, esprit délicat, homme
de tact, toujours digne, affable et sans prétention, indulgent pour les autres
autant que sévère pour lui-même, chéri et respecté parce qu’on savait qu’il ne
voulait que le bien ; tel nous l’avons connu, fidèle jusqu’au dernier moment
à la devise qu’il s’était choisie : « aimer et agir ».
(Suit la liste de ses publications, non
reprise ici)
(00) Vérification de ses pouvoirs
comme membre du Congrès (14/04/1831)
et démission (13/06/1831)
Aucune intervention.