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d’intention
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Chambre des représentants de
Belgique
Séance
du mardi 12 novembre 1833
Sommaire
1) Discours du président provisoire (partage
de la dette hollando-belge) (Pirson)
(Moniteur belge n°318, du 14 novembre 1833)
(Présidence de M. Pirson,
doyen d’âge.)
MM. Liedts et Charles
Vilain XIIII remplissent provisoirement les fonctions de secrétaires.
Après avoir ouvert la
séance, M. le
président prononce le discours suivant. - Messieurs, en montant au fauteuil , je n’ai de remerciements à faire à personne ; je
dirais, pas même à l’âge qui me procure cet honneur si je regrettais la vie :
mais point du tout ; si je la recommençais, je ferais ce que j’ai fait. Sans
vanité, sans ambition, content de ma position, je serais toujours indépendant
sous tous les régimes, et je mourrai comme j’ai vécu.
Si je n’ai point de
remerciements à faire, j’ai besoin, messieurs, de toute votre indulgence. Déjà
vous m’en avez donné des preuves. Je compte sur la continuation de vos bontés.
Nos opérations
préliminaires seront de courte durée. Les pouvoirs de quelques membres de la
chambre seulement sont à vérifier, et puis nous procéderons à la formation du
bureau définitif.
Nos travaux législatifs
seront d’autant plus longs qu’ils sont nombreux et importants. La nation est
impatiente. Ses institutions sont incomplètes ; il faut encore qu’elle tienne
l’arme au bras pour faire reconnaître son indépendance vis-à-vis de
Elle ne demanderait donc
pas mieux, je crois, que de nous préter. Je ne doute
pas que le gouvernement n’ait fait tout ce qu’il devait pour la désabuser sur ce
point. C’est à lui que la constitution donne l’initiative en fait de relations
extérieures ; mais c’est à la chambre des représentants que la constitution
donne le droit de prononcer la première en public sur tous les intérêts
financiers. Eh bien que les échos de cette tribune portent donc à
Nous reviendrons,
j’espère, incessamment sur cette proposition. Pardon si je manque peut-être un
peu à la forme : il me tardait, comme il tarde, je crois, à tous ici, d’avoir
l’occasion de se prononcer énergiquement ; car ce n’est qu’au sortir de
l’ornière diplomatique que nous pourrons travailler sans distraction au
bien-être intérieur qui repose sur les institutions, le bon ordre et la paix.
Messieurs, nous allons
tirer au sort la nomination d’une commission de sept membres pour vérifier les
pouvoirs des nouveaux membres de la chambre.
M. le président tire au sort la commission qui sera chargée de
la vérification des pouvoirs des députés nouvellement élus. Cette commission
est composée de MM. de Sécus, Hip. Vilain XIIII, Smits, Dumont, Meeus et
Liedts.
- La séance est levée.