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Note
d’intention
VERWILGHEN
Pierre-Antoine (1796-1846)
VERWILGHEN Pierre-Antoine, né en 1796 à Saint-Nicolas, décédé en 1846 à Saint-Nicolas.
Age en 1830 : 34 ans
Congressiste (1830-1831,
Saint-Nicolas)
Catholique. Elu par
l'arrondissement de Saint-Nicolas de 1843 à 1846
(Extrait et traduit de B. DE COCK, Zestig jaar onmondigheid
van het volk, Saint-Nicolas, A.C.W., 1969, pp. 65-66)
Pierre-Antoine Verwilghen est né le
20 mai 1796 à Saint-Nicolas. Bien que souvent désigné comme fils unique, il a
cependant eu deux sœurs, mortes jeunes il est vrai. Son père mourut également
très tôt, à l’âge de 41 ans, Pierre-Antoine n’ayant alors que 4 ans. Sa mère,
Isabelle de Clippeleir, était une femme douée et
volontaire qui, avec l’aide de son demi-frère, E.H. Wauman,
assura au mieux la subsistance de son fils.
Durant la domination française et au cours de la réunion avec
En 1820, deux ans après le décès de sa mère, il se maria avec Charlotte
Janssens, qui mourut à son tour quelques années plus tard. A partir de son
mariage, Verwighen a été impliqué dans la gestion de
la fabrique textile Janssens-De Decker, alors en
croissance, et entretint des relations d’amitié avec son futur beau-père Jan Hemelaer.
C’est Pierre-Antoine Verwilghen qui, en secret, mandaté par l’entreprise
Janssens, se rendit à Paris en 1826 pour racheter le petit séminaire au nom de
Jan Hemelaer. Ce séminaire était jusqu’alors
propriété personnelle du prince-évêque de Broglie, décédé le 20 juillet 1821.
Son héritier unique, le prince Amédée de Broglie, refusait de payer les droits
de succession et avait laissé saisir sa propriété. Malgré ce fait et pour
sauver le séminaire, la vente fut conclue. Cette opération conduisit à un
procès complexe et fort long contre l’Etat hollandais, qui se termina en 1829
par la victoire de Hemelaer.
Le 2 juillet 1828 Verwilghen contracta un second mariage avec Jeanne, la
fille de Jean Hemelaer. Ce fait le mêla plus encore à
la vie politique, scolaire et religieuse, le tout étant encore accentué par le
fait que son « nonkel » Théodore était
doyen de Saint-Nicolas. Entre-temps, son beau-père Jean avait déménagé à
Saint-Nicolas où il jouera un grand rôle dans le Conseil de Régence en 1830.
Pierre-Antoine Verwilghen était en outre membre du bureau de bienfaisance
depuis 1818, et vice-président de la commission des fabriques d’église depuis
1822. En 1830 enfin, soutenu en cela par les familles Janssens et Hemelaer ainsi que par le clergé, il fut élu comme sixième
membre du Congrès national. Il obtint 369 voix.
Après le Congrès, son influence politique s’affirma plus encore. En 1832,
il devint major-commandant dans la garde civique et juge du tribunal de
commerce ; en 1836, membre du conseil provincial ; le 15 septembre
1837, membre du conseil communal en remplacement de François De Graeve qui, par suite de ses sentiments orangistes, avait
refusé de prêter le serment ; en 1838, président du tribunal de
commerce ; le 22 janvier 1841, échevin de sa ville natale en remplacement
de Charles de Meester, avec qui il était devenu conseil communal en 1843 ;
le 13 juin 1843, député à la chambre des représentants en remplacement de
Albert Van Hoobrouck de Fiennes. Ses convictions politiques ont évolué du
libéralisme vers le libéralisme-catholique, pour finir comme catholique
conservateur.
Pierre-Antoine Verwilghen fut aussi un grand philanthrope envers les
pauvres et les nécessiteux. Plusieurs couvents, écoles, institutions de
bienfaisance et missionnaires ont pu compter sur son soutien.
Il mourut à Saint-Nicolas le 23 décembre 1846. Ses trois enfants ont continué
à jouer un grand rôle dans la vie politique du pays de Waes.
(Extrait de : C. BEYAERT,
Biographies des membres du Congrès national, Bruxelles, 1930, p. 101)
Né à Saint-Nicolas le 20 mai
1796, Pierre-Antoine Verwilghen représenta ce district au Congrès national.
Major-commandant de la garde
civique en 1832, nommé la même année juge au tribunal de commerce de
Saint-Nicolas et président de ce tribunal en 1838, il remplit les fonctions
d’échevin à partir de 1841.
Il était membre du conseil
provincial de
(En outre, Pierre-Antoine
Verwilghen était négociant et directeur de l’usine textile Janssens-De Decker à Saint-Nicolas en 1820. (Le Parlement belge
1830-1894. Données biographiques, Bruxelles, 1996, p. 605)).
(00) Vérification de ses pouvoirs
comme membre du Congrès (10/11/1830)
Aucune intervention.
(00) Vérification de ses pouvoirs en tant que
membre de la chambre (15/11/1843)
Aucune.
Aucune.
(01) Renvoi d’une pétition relative au traité de
commerce conclu avec la France (09/03/1846)
(02) Traité de commerce
conclu avec la France (06/07/1846)
INTERVENTIONS
AU COURS DE LA SESSION 1846-1847
(00) Annonce de
son décès (24/12/1846)
Aucune
intervention.