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d’intention
ERNST Antoine (1796-1841)
Interventions
sessions : 1832-1833, 1833,
1833-1834, 1834-1835, 1835-1836, 1836-1837, 1837-1838, 1838-1839
ERNST Antoine, Nicolas, Joseph, né en 1796 à Aubel, décédé en 1841 à Boppard-sur-le-Rhin (Allemagne).
Age en 1830 : 34
ans.
Libéral. Elu par
l'arrondissement de Ruremonde de 1832 à 1833 et par celui de Liége de 1833 à
1839.
(A. LE ROY, dans Biographie nationale de Belgique, t. VI, 1878, col. 651-661)
ERNST
(Antoine-Nicolas-Joseph),
jurisconsulte, professeur, homme politique, né à Aubel le 20 mars 1796, décédé
à Boppart (sur le Rhin) le 10 juillet 1841.
Il était le troisième des quatre fils d'Ulric-Pierre-Antoine, échevin de la
cour foncière et seigneuriale de Gorchem (duché de
Limbourg), mort en 1808. Ernst « aîné », notre Antoine et Lambert, le plus jeune, se
vouèrent à l'enseignement du droit; Ulric-Antoine-Joseph, le second,
bourgmestre d'Aubel en 1830, ne quitta point son pays natal et s'y contenta des
modestes fonctions de juge de paix. La création d'une école de droit à
Bruxelles ayant décidé Ernst aîné à poursuivre ses études en cette ville,
Antoine et Lambert l'y rejoignirent, achevèrent leurs humanités au lycée
impérial, puis se préparèrent, sous la direction de leur frère, à entrer au
barreau. Antoine sortit de l'école de droit le 6 juin 1816 avec le grade de
licencié, obtenu « summa cum laude ».
Il se fit immédiatement inscrire au tableau des avocats, mais donna en même
temps des répétitions de droit romain, ce qui l'attira peu à peu dans l'orbite
de l'enseignement académique.
Nommé le 13 février 1822 professeur extraordinaire à la faculté de droit de
Liége, où son aîné occupait une chaire depuis la fondation de l'université, il
fut promu à l'ordinariat dès le 3 juillet suivant. Sa carrière se divise
naturellement en trois périodes: dans la première et la dernière, il se
consacra tout entier à sa mission professorale; dans la seconde, il prit une
part considérable aux affaires de l'Etat. Bien qu'étant resté étranger aux
événements de septembre, il fut élu membre suppléant du Congrès national; mais
il refusa obstinément de siéger dans cette mémorable assemblée après la mort de
M. Nagelmackers; malgré les instances de ses amis, ce ne fut qu'en 1833, à la
suite de la dissolution des Chambres, qu'il consentit à accepter un mandat
parlementaire. Nous le considérerons tour à tour comme professeur et comme
homme d'Etat, ainsi que nous l'avons fait dans le « Liber Memorialia ».
Il débuta par un cours très sommaire de droit commercial; ce n'est que plus
tard, sous Godet, que cet enseignement acquit une importance réelle à Liége,
Ernst donna, par contre, tous ses soins aux cours d'encyclopédie du droit, de
droit civil élémentaire et de droit romain (Institutes), dont il fut succussivement chargé. Le cours d'encyclopédie était
facultatif; néanmoins les élèves affluaient. Ni chez nous, ni en France, on
n'avait encore entendu rien de semblable : l'influence allemande se faisait
définitivement sentir. « De précieuses recherches sur l'origine du droit,
un tableau des législations anciennes, un appendice sur le droit coutumier, la
transition du droit romain au droit moderne parfaitement marquée, le tout mis
en rapport avec nos besoins et l'état de notre législation, le tout envisagé au
double point de vue de la philosophie et de l'histoire; c'en était plus qu'il
en fallait pour retenir 1a jeunesse qui commençait à se passionner vivement pour
les sciences morales et politiques. » Ernst ne se traînait pas cependant,
il est bon de le dire, à la remorque des auteurs étrangers: il avait son plan à
lui, synthétique plutôt qu'historique; c'était avant tout un théoricien, un
logicien comme son frère, ce qui, du reste, n'excluait pas chez lui l'esprit
pratique. Mais il brilla surtout comme professeur de droit civil et
d’Institutes. Laissons parler le chanoine De Ram : « Avant M. Ernst, il
n'y avait guère dans nos universités que des leçons approfondies sur une partie
du Code; le jeune professeur comprit qu’il y aurait avantage à placer, à côté
de ce cours de haute discussion, un cours plus restreint aux principes, et qui
embrasserait en deux ans l'ensemble du Code. Le succès fut tel, qu'aujourd’hui
encore ses anciens élèves n’en parlent qu’avec enthousiasme; ils se souviennent
toujours de cette patience d'analyse. qui permettait
au professeur de simplifier les matières les plus compliquées et de les
présenter en un tableau succinct qui frappait tous les esprits. - Dans le cours
des Institutes, il avait parfaitement saisi la limite qui sépare ce cours de
celui des Pandectes; il réunissait les deux anciennes méthodes presque
exclusives: celle du traité, qui ne donnait que les principes sans voir les
textes, et celle du commentaire, qui s'attachait à expliquer sèchement la
lettre, sans vue d’unité et sans point de départ. Pendant six mois d'abord, M.
Ernst expliquait les Institutes en forme de traité; il résumait avec ordre les
principes généraux de tout le droit romain, mais toujours en prenant les
Institutes à leur base, et ce n'était qu'en passant qu'il commentait çi et là l'un ou l'autre passage difficile. Chaque
chapitre, chaque titre avait en tête l'indication des sources, Institutes,
Pandectes, Code, Novelles, où le professeur puisait les principes qui formaient
complétaient le beau plan de cette première partie de son cours. La seconde
était essentiellement pratique : M. Ernst y aidait ses élèves, fortifiés,
déjà par le suc d'une saine doctrine, à expliquer la lettre même des
principales matières des Institutes. » Sa tradition lui survécut à Liége
dans l'enseignement du professeur Fr. Kupfferschaeger
(mort en 1866): d'abord son suppléant, puis son successeur pour les Institutes.
Les cours d'Antoine Ernst sont toutefois demeurés inédits; peut-être y eût-il
eu imprudence à déférer au vœu exprimé à cet égard par son biographe : la
science n'est pas restée stationnaire, et il n'est pas même certain
l'enseignement d'Ernst, à Louvain, n’ait été que la répétition de son
enseignement à Liége.
Recteur de l'université de cette dernière ville en 1831-1832, Antoine
interrompit ses cours l'année suivante, ainsi qu’il l'a dit plus haut, pour se
jeter dans l'arène politique. Il y combattit vaillamment pendant six ans, au
risque de compromettre sa santé assez délicate. Suivons-le dans cette nouvelle
carrière avant de le retrouver à côté de ses frères, professseur
comme eux à l'Université catholique.
Sans être fertile en grands événements, la période de 1833 à 1839 marquera
dans l'histoire de la jeune Belgique, à raison de la gravité des questions
débattues au sein du Parlement, et de l'influence exercée sur l'attitude des
partis et même sur les destinées de nos institutions par les solutions qu'elles
reçurent.. Il s'agissait de l'exécution du traité des
Vingt-quatre articles, ratifié à la fin de 1831. La neutralité belge était
garantie par cette convention, mais en échange du sacrifice d'une partie du
territoire. La conférence de Londres aurait voulu laisser
Comme ministre de la justice, Ernst se vit un jour reprocher une prétendue
contradiction avec les principes qu’il avait professés à l'époque où il fait
partie de l'opposition. La question de l'extradition avait été résolue
alors ; celle de l'expulsion des étrangers n'était pas encore tranchée.
Ernst jugea qu'en pareille matière des arrêtés de circonstances ne pouvaient suffire.; il réussit à faire voter la loi du 22 septembre
1835. Or, environ deux ans plus tard, il arriva que le gouvernement français réclama le banqueroutier Malafosse,
réfugié en Belgique. Le fugitif fut arrêté à Anvers, nanti de valeurs assez
considérables ; mais comme les pièces, transmises par le tribunal à
l'administrateur de la sûreté publique, n'étaient pas en règle, il adressa
d'urgence une réclamation au Parlement. On se hâta de remplir les formalités;
mais le ministre,ce « grand
ennemi de l'arbitraire », n'en fut pas moins rendu responsable d'une
arrestation illégale. Il déclara qu'il n'avait été pour rien dans cet acte,
mais que s’il avait été consulté, il aurait ordonné à ses inférieurs d'agir
ainsi qu'ils l’avaient fait; quant à l'extradition, il la différa par respect
pour
D'autres susceptibilités se firent jour à propos de la peine de mort, supprimée
en fait depuis la révolution et remise en vigueur par Ernst en
Voici les faits. Au sénat, MM. de Mérode et de Sécus ayant attribué la
multiplication des crimes à la « fausse philanthropie » du ministre
de la justice, celui-ci répondit que la peine de mort n'était abolie en aucune
manière, et que, pour sa part, il n'avait jamais sollicité la grâce d'un
assassin. Il fit incontinent dresser une statistique criminelle: pour justifier
son consentement à des rigueurs auxquelles on n'était plus habitué, il avait
besoin d'établir que l'expérience en démontrait la nécessité. Or, avant que la
statistique fût terminée, il advint que sept condamnations à mort furent
prononcées par la cour d'assises de
Ernst a laissé la réputation d'un chef rigide, mais absolument intègre,
d'un administrateur habile et impartial, ennemi des intrigues et des coteries.
Une question financière vint inopinément ébranler le cabinet.
Le mandat d’Ernst expirait au mois de juin: il fit voir aux électeurs
liégeois qu'il n'en accepterait pas le renouvellement et rentra dans la vie
privée. Ses adversaires politiques, ceux mêmes qui pensèrent alors que le salut
de la patrie valait bien le plus douloureux des sacrifices, ne purent refuser
leur hommage à une si noble conduite. S'était-il trompé?
Sa bonne foi, son patriotisme du moins étaient indiscutables. Il emporta
dans sa retraite l'estime générale. Des fonctions publiques, des distinctions
honorifiques lui furent offertes: il refusa tout. Le recteur de l'université de
Louvain eut seul assez d'influence sur lui pouur le
décider à accepter une chaire. Le roi félicita M. De Ram à ce sujet, témoignage
d'autant plus flatteur qu'Antoine Ernst n'avait pas craint, à l'occasion,
d'exprimer hardiment toute sa pensée en haut lieu. Le professeur d'Institutes
reprit son cours et s'y distingua comme autrefois, ne se contentant pas
d’enseigner, mais prodiguant en particulier les bons conseils à ses élèves,
élargissant leur horizon, éveillant en eux les sentiments élevés qui doivent
être l'apanage de tout vrai jurisconsulte.
Malheureusement il se sentait affaibli; il n'avait, pas impunément, pendant
son ministère, déployé une activité presque fébrile, sans rapport avec ses
forces. Une irritation des intestins se déclara; on lui conseilla d'aller
consulter, à Heidelberg, un médecin en renom. Il partit avec une de ses filles;
sur le bateau à vapeur du Rhin, entre Coblence et Mayence, il se trouva si mal
qu'on fut obligé de le débarquer à Boppart, le 9
juillet 1841. On n'eut que le temps de lui administrer les secours de la
religion; le lendemain il avait cessé de vivre. Il mourut à l'établissement hydrosudopathique du docteur Schmidt; le corps fut
transporté à Louvain huit jours plus tard, et inhumé au cimetière du Parc, où
la famille, Ernst possède un caveau,
Le talent de Jean-Gérard et de Lambert Ernst était surtout didactique; chez
Antoine, l'orateur parlementaire et le professeur se contre-balançaient;
sous l'influence d'un autre concours de circonstances, le barreau eût été également
son fait. Il avait l'ardeur du polémiste, la dialectique serrée de l'homme de
loi, la forte éloquence que donnent seules des convictions profondes et des
idées nettes, Il a pu quelquefois faire fausse route, mais il n'en rappelle pas
moins le « justum ac tenacem » d'Horace. Il se défendait avec chaleur et
attaquait avec violence, parce qu'il croyait fermement à ce qu'il disait.
« Un jour viendra, répétait-il volontiers, où l'on me rendra justice,
Il ne trouva guère le temps d'écrire; à part ses thèses: :
« De confusione, De l'adoption et de ses effets
(1816), nous ne connaissons de lui qu'un petit nombre d'articles, remarquables
d'ailleurs, insérés dans
Afin de reconnaître les services rendus au pays par l'ancien ministre de la
justice, le roi Léopold II, donnant suite aux intentions paternelles, a octroyé
aux fils d'Antoine Ernst des lettres de noblesse (31 janvier 1871). Un décret
pontifical du 6 août 1875 leur a conféré en outre le titre de baron pour eux et
pour leur descendance.
Alphonse Le Roy. »
(00) Vérification de ses
pouvoirs comme membre de la chambre. Election contestée (15/11/1832, 30/11/1832)
Aucune intervention.
(00)
Vérification de ses pouvoirs comme membre de la chambre (8/06/1833)
(01) Elections contestées de Hasselt (8/06/1833)
et de Liège (13/06/1833,
14/06/1833)
(02) Projet d’adresse en réponse au discours du
trône. Position diplomatique de
(03) Décret sur la presse (4/07/1833)
(04) Indemnité due aux villes dont les routes ont
été expropriées sous
(05) Entretien des routes qui traversent les communes (25/07/1833)
(06) Frais d’entretien, par les communes, des indigents dans
les dépôts de mendicité (3/08/1833, 5/08/1833, 6/08/1833)
(07) Expulsion des fermiers et locataires de mauvaise foi (10/08/1833)
(08) Procédures d’extradition des étrangers (14/08/1833,
16/08/1833, 17/08/1833,
19/08/1833, 20/08/1833,
22/08/1833)
(09) Proposition de
mise en accusation du ministre de la justice (Lebeau), conformément aux
articles 90 et 134 de la constitution, pour cause d’extradition abusive (23/08/1833)
(10) Rapport sur une pétition relative aux los-renten (29/08/1833)
(11) Traitements d’attente et orangisme (30/08/1833)
(12) Conseil d’Etat (11/09/1833)
(13) Rôle de l’Etat dans l’instruction publique (notamment dans
l’enseignement moyen), universités et enseignement primaire (11/09/1833, 20/09/1833))
(14) Budget du département de la guerre (23/09/1833)
(15) Académie de Bruxelles (3/10/1833)
(01) Renvoi d’une pétition demandant un
sursis en matière d’extradition (15/05/1834)
(02) Question politique générale (confiance
à accorder au gouvernement, nomination d’un nouveau ministre et proposition de
formation d’un nouveau gouvernement, discipline militaire, traitements
d’attente des agents diplomatiques) (10/01/1834)
(03) Règlement de la chambre. Désignation du
doyen d’âge comme président par suite de l’absence du président officiel (14/01/1834)
(04) Traitement d’attente des agents
diplomatiques en non-activité (notamment du Brésil et d’Espagne) (15/01/1834)
(05) Traitement des auditeurs militaires (18/01/1834)
(06) Organisation communale. Affaire Dejaer-Bourdon à Liége (20/01/1834),
mise à l’ordre du jour (03/05/1834, 10/05/1834, 19/06/1834),
dispositions électorales (09/07/1834, 31/07/1834), droit de suspension et de révocation,
par le roi, du bourgmestre et des échevins (24/07/1834,
26/07/1834, 28/07/1834)
(07) Chemin de fer (21/01/1834)
(08) Dépenses du culte catholique.
Traitement des vicaires (24/01/1834)
(09) Académie nationale (24/02/1834)
(10) Enseignement universitaire, notamment
traitement des professeurs étrangers mis en non-activité (26/02/1834)
(11) Ecole industrielle de Gand, adjointe à
l’université (27/02/1834)
(12) Enseignement moyen. Traitement des
professeurs mis en non-activité (27/02/1834),
subsides aux établissements (27/02/1834)
(13) Instruction primaire (27/02/1834)
(14) Arrestation du commissaire de district Hanno par le gouverneur militaire de la forteresse de
Luxembourg (27/02/1834, 01/03/1834,
03/03/1834, 07/03/1834)
(15) Troubles de Bruxelles des 5 et 6 avril
1834 par suite des provocations orangistes et mesures d’expulsions qui y ont
fait suite, message du 11 décembre 1829
sur les universités (24/04/1834, 29/04/1834)
(16) Frais d’entretien des enfants trouvés
et abandonnés (01/05/1834, 02/05/1834,
05/05/1834)
(17) Radiation du colonel Borremans des cadres de l’armée (03/05/1834)
(18) Organisation provinciale. Greffier
provincial (06/05/1834, 07/05/1834),
cas d’incompatibilité (09/05/1834, 27/05/1834, 04/06/1834),
indemnités des conseillers (09/05/1834),
dispositions financières (budget et dépenses obligatoires) (10/05/1834, 12/05/1834, 30/05/1834, 13/06/1834),
contrôle de l’Etat sur les décisions des autorités provinciales (droit
d’annulation, de suspension des actes et/ou de dissolution du conseil,
sanctions pénales, etc.) (13/05/1834, 14/05/1834, 15/05/1834, 30/05/1834, 31/05/1834, 02/06/1834, 10/06/1834, 11/06/1834, 12/06/1834, 13/06/1834, 16/06/1834),
nombre de membres de la députation permanente (15/05/1834)
(19) Adresse au Roi relative au décès du
prince royal (23/05/1834)
(20) Répression des démonstrations publiques
en faveur de la famille d’Orange-Nassau (06/06/1834)
(21) Etablissement de sociétés anonymes
d’assurance étrangères, non autorisées par le gouvernement belge et droit
constitutionnel d’association (07/06/1834)
(22) Service de l’Ourthe à Liége (21/06/1834, 01/07/1834)
(00) Vérification de ses pouvoirs en tant que membre de la chambre (12/11/1834)
(01) Organisation des communes. Suspension et annulation des actes du conseil communal (26/11/1834), police des spectacles (29/11/1834, 05/12/1834), mesures contre les insensés et les fous furieux (01/12/1834), secrétaire communal (04/12/1834), commissaire de police (06/12/1834, 19/12/1834, 20/12/1834, 23/12/1834), frais d’entretien des aliénés indigents et dépôts de mendicité (17/01/1835, 16/02/1835, 17/02/1835), enfants trouvés et abandonnés (17/01/1835), droit pour la commune d’ester en justice (17/01/1835), droit de nomination (dans ou hors du conseil) du bourgmestre par le Roi (10/03/1835), nomination des échevins (13/03/1835), scission de la loi (21/03/1835, 23/03/1835)
(02) Notariat (04/12/1834, 15/01/1835, 07/02/1835)
(03) Critique sur l’intégrité politique de M. Ernst (05/12/1834), fait personnel et confiance à accorder au gouvernement (16/12/1834, 15/01/1835, 20/01/1835), nomination de nouveaux gouverneurs (15/01/1835)
(04) Moniteur belge et Bulletin officiel (22/12/1834, 16/01/1835)
(05) Budget de la justice. Discussion générale. Jeux de hasard, organisation des cours et tribunaux (14/01/1835, 15/01/1835), constructions pénitentiaires, régime des prisons et/ou suivi des prisonniers libérés (« haute police ») (23/12/1834, 16/01/1835). Administration centrale, tribunal de première instance, haute cour militaire (16/01/1835), tribunaux de première instance (30/01/1835, 09/03/1835)
(06) Lutte contre la pratique des duels (14/01/1835, 15/01/1835, 16/01/1835)
(07) Pensions du personnel de l’Etat (23/12/1834, 16/01/1835)
(08) Code militaire (24/12/1834)
(09) Organisation de la garde civique (30/12/1834)
(10) Indemnisation des victimes de la révolution (12/01/1835)
(11) Budget des affaires étrangères. Indemnité de logement du ministre (13/01/1835)
(12) Peine de mort et droit de grâce (15/01/1835, 16/01/1835, 03/02/1835, 04/02/1835, 06/04/1835)
(13) Expulsion d’étrangers (14/01/1835, 16/01/1835, 07/02/1835, 09/02/1835, 13/02/1835, 16/03/1835, 13/04/1835)
(14) Etablissements pour les sourds-muets et les aveugles (16/01/1835, 23/01/1835) et pour insensés (23/01/1835)
(15) Statut juridique des sociétés anonymes non autorisées par le Roi (code de commerce) (20/01/1835, 21/01/1835)
(16) Secours à d’anciens employés du ministère de
l’intérieur (21/01/1835)
(17) Enseignement universitaire et enseignement
moyen (22/01/1835), traitements d’attente et pensions des
professeurs d’université en non-activité (22/01/1835)
(18) Naturalisations (10/02/1835, 04/03/1835)
(19) Exercice de la pêche nationale à Anvers (14/02/1835)
(20) Demande de pension d’un secrétaire de juge de paix révoqué (04/03/1835)
(21) Droits de succession sur des biens sis à l’étranger (04/03/1835)
(22) Indemnisation des victimes de la révolution (04/03/1835)
(00) Vérification de ses pouvoirs
en tant que membre de la chambre (élections non contestées) (05/08/1835)
(01) Droit d’expulsion des
étrangers (12/08/1835, 24/08/1835,
27/08/1835, 28/08/1835,
29/08/1835, 31/08/1835)
(02) Enseignement universitaire (12/08/1835, 13/08/1835, 14/08/1835, 17/08/1835, 18/08/1835, 20/08/1835, 21/08/1835, 22/08/1835)
(03) Organisation et personnel
des tribunaux (notamment cour d’appel de Bruxelles) (24/08/1835,
09/09/1835, 22/01/1836,
26/01/1836, 29/01/1836,
30/01/1836, 02/02/1836
soir, 04/02/1836 soir, 20/02/1836,
30/05/1836)
(04) Fonds de secours des
huissiers d’Anvers (25/08/1835)
(05) Procédures de naturalisation
(26/08/1835, 02/09/1835,
03/09/1835, 13/11/1835,
12/04/1836, 11/05/1836)
(06) Octroi de la nationalité
belge aux officiers ayant servi à l’étranger avant 1830 (01/09/1835)
(07) Budget de la justice.
Statistiques criminelles et peine de mort (26/01/1836,
28/01/1836), établissements pénitentiaires (28/01/1836, 29/01/1836, 01/02/1836), enfants trouvés (29/01/1836)
(08) Organisation communale. Mode
de nomination des bourgmestre et échevins (11/02/1836), mise à l’ordre du jour (01/03/1836,
27/04/1836), frais d’entretien des indigents (03/03/1836), police des spectacles (08/03/1836)
(09) Atteinte à la liberté de la
presse et code pénal militaire (22/02/1836,
23/02/1836, 07/05/1836)
(10) Taxe sur les barrières (10/03/1836)
(11) Canal de Zelzaete (11/03/1836, 12/03/1836)
(12) Enseignement moyen (12/03/1836)
(13) Encouragement aux lettres,
aux arts et aux sciences (17/03/1836)
(14) Poursuites contre un
comptable prévaricateur (19/03/1836)
(15) Art de guérir (21/04/1836)
(16) Organisation du conseil des
mines (26/04/1836, 27/04/1836,
30/04/1836, 07/05/1836,
09/05/1836, 14/05/1836)
(17) Organisation provinciale (28/04/1836, 29/04/1836)
(18) Position des officiers de
l’armée (avancement, perte des grades…) (16/05/1836,
17/05/1836, 19/05/1836,
21/05/1836, 24/05/1836,
25/05/1836, 26/05/1836,
27/05/1836)
(19) Budget de la guerre (26/05/1836)
(20) Pension à la dame
veuve Plaisant (10/06/1836)
INTERVENTIONS AU COURS DE
(01) Organisation de l’enseignement primaire et
moyen (12/11/1836)
(02) Etablissements pénitentiaires (25/11/1836, 21/01/1837), surveillance des prisonniers libérés et code pénal (28/11/1836, 29/11/1836, 30/11/1836), pensions et secours aux employés des prisons (21/01/1837), prison de Liége (21/01/1837), transports des prisonniers (21/01/1837)
(03) Crimes et délits commis par des Belges à l’étranger et code pénal (25/11/1836, 26/11/1836)
(04) Mise à la pension d’un gendarme (29/11/1836)
(05) Conservation des hypothèques (12/12/1836)
(06) Personnel du tribunal de première instance de Charleroi (19/12/1836, 20/01/1837)
(07) Conseil des mines et concessions de mines (17/01/1837)
(08) Naturalisations (20/01/1837)
(09) Budget de la justice. Réplique générale (20/01/1837), traduction flamande des lois dans le Bulletin officiel (20/01/1837), traitements des conseillers de la cour d’appel (20/01/1837) tribunal de première instance de Ruremonde (20/01/1837), cour de cassation (nouveau palais de justice de Bruxelles) (20/01/1837, 21/01/1837), Bulletin officiel et Moniteur (21/01/1837), établissements de bienfaisance et enfants trouvés (21/01/1837, 23/01/1837)
(10)
Droits de barrières et police de roulage (08/02/1837)
(11) Service de santé de l’armée et proposition d’enquête parlementaire (11/03/1837, 16/03/1837)
(12) Liberté de presse et jury d’assises (15/03/1837, 17/03/1837)
(13) Concessions de mines (12/04/1837)
(14) Statistiques criminelles (14/04/1837)
(15) Impôt sur les distilleries (15/04/1837)
(16) Notariat et à compétence en matière civile (21/04/1837)
(17) Ecole militaire (24/04/1837)
(18) Droit d’aubaine (06/05/1837, 13/05/1837)
(19) Compte-rendu des séances publié au Moniteur (06/05/1837)
(20) Gendarmerie et haute cour militaire (13/05/1837)
(01) Comptabilité de l’Etat, Mode
d’examen du budget de l’Etat (21/10/1837),
transfert de crédits (07/11/1837)
(02) Traitement des membres de l’ordre judiciaire (21/10/1837, 01/12/1837, 14/05/1838)
(03) Personnel des tribunaux de première instance, et
plus particulièrement du tribunal de Charleroy (21/10/1837,
20/11/1837, 24/11/1837,
01/12/1837, 26/04/1838),
14/05/1838)
(04) Arrestation d’un étranger banqueroutier (Malafosse) et responsabilité des ministres (26/10/1837)
(05) Ecole militaire (13/11/1837, 29/11/1837, 04/12/1837)
(06) Remboursement des cautionnements versés
par les comptables à Amsterdam (18/11/1837)
(07) Cour de cassation (18/11/1837, 27/04/1838)
(08) Budget du département de la justice pour 1838.
Mise à l’ordre du jour (30/11/1837), traduction du
Bulletin officiel (01/12/1837), justice de paix (01/12/1837), palais de justice de Bruxelles (01/12/1837, 02/12/1837, 06/12/1837), prisons et/dépôts de mendicité,
notamment instruction religieuse des détenus
(02/12/1837, 06/12/1837),
établissements de bienfaisance (06/12/1837)
(09) Budget du département des finances pour 1838.
Inscriptions hypothécaires (07/12/1837),
remboursement à la province du Hainaut d’une somme indûment perçue par l’Etat (07/12/1837)
(10) Budget du département de l’intérieur pour 1838.
Culte protestant (09/12/1837)
(11) Fixation de l’ordre des travaux de la chambre (13/12/1837, 23/12/1837, 16/02/1838, 27/04/1838)
(12) Impôt sur le sucre (23/12/1837)
(13) Abonnement sur les débits de boissons (14/02/1838)
(14) Jury d’assises, notamment condition
d’admissibilité (condition de cens) et
« épuration des listes), modalités de délibération (vote secret) et
réforme du code pénal, (14/02/1838, 19/02/1838, 20/02/1838, 21/02/1838, 22/02/1838, 23/02/1838, 24/02/1838, 01/03/1838, 03/03/1838, 05/03/1838, 06/03/1838, 07/03/1838)
(15) Naturalisations. Droit pour le roi de ne pas
accorder la naturalisation accordée par le législateur (09/03/1838),
officiers étrangers (02/05/1838)
Interventions
en tant que ministre de la justice
(01) Palais de justice à Bruxelles (13/12/1838)
(02) Impression du Bulletin officiel et du
Moniteur (13/12/1838)
(03) Régime des prisons (13/12/1838)
(04) Chemins vicinaux (16/01/1839)
(05) Etat des négociations sur le traité des 24
articles et proposition de passer à l’ordre du jour (01/02/1839)
(00) Démission en tant que ministre (19/02/1839)
Interventions
en tant que député
(01) Communication du gouvernement relative au
traité des 24 articles. Position du gouvernement. (19/02/1839)
(02) Décès de M. Bekaert (15/03/1839)
(03) Traité des 24 articles Alternative entre
résistance et résignation (discours « contre ») (15/03/1839, 18/03/1839)
(04) Tarif des douanes sur les frontières des
provinces de Luxembourg et de Limbourg, notamment pour les céréales. (21/03/1839)