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De Garcia de la Vega Georges (1790-1856)

Portrait de De Garcia de la Vega Georges

De Garcia de la Vega Georges catholique

né en 1790 à Flostoy décédé en 1856 à Omezée

Représentant entre 1839 et 1848, élu par l'arrondissement de Namur

Biographie

(Extrait de : Biographie générale des Belges morts ou vivants, Bruxelles-Leipzig, 1849, p. 92)

GARCIA DE LA VEGA (François-Denis-Joseph), né en 1790 à Flostoy, province de Namur, fit la campagne de 1813 dans l’armée française dans le deuxième régiment des gardes d’honneur. Après la chute de Napoléon, il entra comme garde du corps dans la maison de Louis XVIII, compagnie de Wagram. Mais les Cent-Jours le forcèrent à rentrer en Belgique où il embrassa la carrière de la magistrature. Nommé juge d’instruction à Namur et depuis vice-président du tribunal civil de cette ville, M. Garcia de la Vega a eu entrée dans la chambre des Représentants en 1839 jusqu’en 1848. Il est chevalier de l’Ordre de Léopold.


(Extrait du Moniteur belge n°13, du 13 janvier 1843)<+p>

Nous apprenons que le Roi des Français vient de nommer M. de Garcia, membre de la chambre des représentants, chevalier de l’ordre royal de la Légion d’honneur. Cet acte de bienveillance, qui renferme aussi un acte de justice, sera sans doute accueilli favorablement. M. de Garcia, qui partit, en 1813, en qualité de garde d’honneur et comme commandant du détachement fourni par le département de Sambre-et-Meuse, fit les campagnes de 1813 et 1814 en Allemagne, constamment devant l’ennemi.

Par sa conduite el son dévouement, il fut toujours distingué de ses chefs et mérita d’être promu plusieurs fois au grade d’officier dont il remplit les fonctions presque constamment pendant ces deux campagnes. Les malheurs de l’époque, la retraite de Leipig et le blocus de Mayence, où il fut renfermé, empêchèrent qu’il ne reçût alors la récompense dont il s’était rendu digne. Nommé lieutenant de cavalerie à la fin de 1814 par Louis XVIII, il quitte le service de France après le traité de Vienne pour rentrer dans sa patrie, où il sollicita vainement du service jusqu’en 1815, époque à laquelle il revint à ses études de droit, que la levée des gardes d’honneur l’avait contraint d’abandonner au moment de passer ses licences à la faculté de Paris.


(Extrait de : J.L. DE PAEPE – Ch. RAINDORF-GERARD, Le Parlement belge 1831-1894. Données biographiques, Bruxelles, Commission de la biographie nationale, 1996, pp. 136-137)

Licencié de l'école de droit de Bruxelles (1817)

Officier (1809), membre de la garde d'honneur de Napoléon (1813) puis membre de la garde du coprs de Louis XIV (1814)

Juge (1824-1845), puis vice-président du tribunal de première instance de Namur (1845-1856)

Conseiller communal de Namur (1832-1836)

Conseiller provincial de Namur (1836-1839)