Vandenpeereboom Jules, Henri, Pierre catholique
né en 1843 à Courtrai décédé en 1917 à Anderlecht
Ministre (communications et guerre) entre 1884 et 1899 Représentant entre 1878 et 1900, élu par l'arrondissement de Courtray(La Chambre des représentants en 1894-1895. Galerie nationale, Bruxelles, société belge de librairie, 1896, pp.
VANDENPEEREBOOM, Jules-Henri-Pierre, représentant catholique pour l'arrondissement de Courtrai, ministre des chemins de fer, postes et télégraphes. Né à Courtrai, le 18 mars 1843.
M. Vandenpeerebooom n'était âgé que de 22 ans quand l'université de Louvain lui décerna, avec la plus grande distinction, le diplôme de docteur en droit. Il prêta serment devant la cour d'appel de Gand et se fit inscrire au barreau de sa ville natale en 1869.
Les électeurs de Courtrai l'envoyèrent siéger au conseil communal en 1872 et, six ans plus tard, l'arrondissement lui offrit un siège au Parlement : il fut nommé le 11 juin 1878. Réélu depuis sans interruption, il recueillit 34,364 voix aux élections du 14 octobre 1894.
Il prit part aux discussions de nombreux projets de loi, entre autres à la loi de 1879 sur l'instruction primaire, qu'il combattit de toutes ses forces ; aux lois sur la pêche fluviale, sur la chasse, sur la procédure gratuite en matière de faillite, sur le concordat préventif de la faillite, sur les modifications à la loi sur la milice, sur les prêts agricoles, ainsi qu'à l'examen des divers budgets.
En 1884, lors de l'avènement au pouvoir du parti catholique, le Roi plaça M. Vandenpeereboom à la tête du département des chemins de fer, postes et télégraphes, nouvellement créé.
Parmi les principales réformes introduites par M. Vandenpeereboom dans la direction de cette vaste administration, il faut mentionner tout spécialement les nombreuses réductions des prix de transport, la création d'une ligne régulière de transport rapide pour voyageurs d'Ostende à Douvres, l'institution du timbre dominical, la reprise du téléphone par l'Etat, l'introduction du repos dominical dans le service de ses agents. Cette dernière innovation vaut à juste titre à l'honorable ministre la reconnaissance de ses nombreux sous-ordres, dont l'ensemble forme une « armée de fonctionnaires, d'employés et de travailleurs de près de 50,000 hommes ». Le repos dominical est, grâce à la persévérante énergie de M. Vandenpeereboom, entré dans les mœurs administratives et nationales, et nous doutons qu'on parvienne jamais à faire renaître l'ancien état de choses.
Tout récemment encore, M. Vandenpeereboom a pris une décision heureuse, vivement approuvée par toute la presse belge et accueillie avec une satisfaction bien compréhensible par tous les intéressés : désormais, le temps que les agents auront passé sous les drapeaux ne leur sera plus décompté de l'ancienneté ; de plus, la mesure aura effet rétroactif jusqu'en juin 1884.
Grand amateur d'antiquités, M. Vandenpeereboom emploie ses rares loisirs à collectionner de précieux spécimens de l'art flamand : sa maison d'Anderlecht en est remplie. Elle renferme également une bibliothèque riche en ouvrages rares, en incunables de toute beauté et en documents uniques se rattachant à l'histoire de nos antiques provinces, notamment à celle de notre vieille Flandre, de ses fières et glorieuses communes.
On connaît la réponse qu'il fit à un sien ami, qui, visitant sa maison de campagne, s'étonnait de voir dans les coins des instruments de mort des temps passés : massues, goedendags, etc. Avec sa bonhomie habituelle, M. Vandenpeereboom lui dit : « Ces instruments sont des symboles : quand on est dans la vie publique, qu'on ne travaille que pour le devoir, il faut être sans cesse armé d'arguments qui assomment l'adversaire, car il faut toujours avoir raison de lui ! » Ce simple trait dépeint à suffisance le caractère de l'éminent conseiller de la Couronne.
M. Vandenpeereboom est, de tous les ministres qui ont depuis 1830 figuré au « banc des douleurs », celui qui a le plus de longévité ministérielle non interrompue : il y a près de douze ans qu'il dirige son département, dont il connaît jusqu'aux moindres rouages et aux plus infimes détails.
Ses détracteurs l'ont chansonné et attaqué avec passion : rien n'y a fait ; il est devenu et il reste populaire, et c'est avec raison que son personnel voit en lui un chef profondément dévoué.
M. Vandenpeereboom est chevalier de l'Ordre de Léopold, grand-croix de l'Ordre de Charles III d'Espagne et de l'Ordre du Christ de Portugal et grand-officier de l'Ordre de la Légion d'honneur.
Adresse : Avenue des Arts, 25, à Bruxelles.
(Extrait du XXème siècle du 15 mars 1917
Mort de M. Jules Vandenpeereboom
Nous apprenons de Bruxelles la mort de M. Jules Vandenpeereboom, sénateur et ministre d’Etat, décédé il y a quelques jours à Anderlecht.
Il est superflu de rappeler le rôle joué dans la politique belge par M. Vandenpeereboom. Député de Courtrai, il devint ministre des chemins de fer dans le cabinet catholique constitué par M. Jules Malou, au lendemain des élections du 10 juin 1884. Il ne quitta le ministère des chemins de fer que quinze ans plus tard, en 1899, après être devenu chef du cabinet et avoir aussi détenu pendant un certain temps le portefeuille de guerre.
C'est toute une période de notre histoire politique qu’évoque à l’esprit des Belges le nom de Vandenpeereboom.
Le député de Courtrai était resté aux chemins de fer sous le cabinet Beernaert qui avait succédé dès octobre 1884 au cabinet Malou. Il y demeura encore, quand Beernaert quitta le pouvoir en 1893, après un vote des sections de la Chambre hostile à la représentation proportionnelle et de même sous deux autres chefs du cabinet, MM. de Burlet et de Smet de Naeyer, assurant en outre l'intérim du ministre de la Guerre au départ du général Pontus.
L'hiver de 1898, M. de Smet de Naeyer démissionnait à son tour après avoir vainement essayé lui aussi de faire voter la représentation proportionnelle par la Chambre. M. Nyssens l'accompagnait dans sa retraite et M. Vandenpeereboom, chargé de constituer le nouveau cabinet, faisait appel, pour le ministère des finances et le ministère de l'industrie et du travail à MM. Liebaert et Cooreman.
Ce cabinet ne devait pas vivre longtemps et c'est encore de la réforme électorale qu’il allait mourir. En juillet 1899, M. Vandenpeereboom présentait un projet de loi qui, croyait-il, devait contenter tout le monde. En réalité, il se montrait père indulgent : son projet fut accueilli fraichement par la droite, traité de monstre par la gauche et fut l'occasion d'une agitation populaire qui amena la retraite du projet et la démission du cabinet. C'est alors que M. de Smet de Naeyer reprit le pouvoir qu'il devait garder jusqu'en 1907 et qu'il réussit à faire adopter par le Parlement son projet de représentation proportionnelle.
Depuis, M. Vandenpeereboom avait été élu sénateur et avait été nommé ministre d'Etat ; ses interventions marquées de bon sens et d'humour étaient toujours accueillies au Sénat avec sympathie et son autorité avait été pour beaucoup dans l'accueil fait par ses collègues de la droite à la réforme militaire de 1909 et au service personnel dont il s'était toujours montré partisan.
Puis, l'âge était venu et, en 1914, des syncopes lui avaient donné en pleine séance de sérieux avertissements. Retiré dans sa vieille maison d'Anderlecht, dont il avait fait un véritable musée d'antiquités, il aura accueilli la mort avec calme et sérénité. De quelque animosité que son nom ait été entouré à certaines heures dans nos luttes politiques, il laissera le souvenir d'un brave homme, d'un travailleur et d'un bon serviteur du pays, accueillant aux plus humbles comme aux plus grands, uniquement préoccupé, sans le moindre souci d'intérêt ou d'ambition, de bien accomplir la tâche qui lui était confiée.
(Extrait du Quotidien, du 13 mars 1917)
Le Tusculum d’un ermite
La maison où est mort M. Vandenpeereboom, construite en style flamand du XVème siècle, était une merveille d'intelligence et de goût, car, archéologue et collectionneur averti, l'ancien ministre avait rassemblé et classé, au cours de son existence, tous les matériaux décoratifs anciens : boiseries, verrières, ferrures, enjolivant son Tusculum anderIechtois.
On accédait à ce petit manoir par une vieille cour de ferme où se détachait immédiatement un vieux puits à chaînes d'après celui du Musée de Cluny.
A droite du hall gothique, la cuisine présentait son amoncellement de cuivres historiques, avec, dans le fond, un escalier tournant. A gauche, la salle à manger communiquait avec la bibliothèque, ensemble d'incunables, de manuscrits et de bouquins aux précieuses reliures.
A l'étage, on pouvait admirer la chambre à coucher d'apparat avec ses vieux lits ancestraux, et un salon rempli de vieux tableaux, meubles ad hoc, croix d'autel et statues du XIIème siècle, enfin une inestimable collection d’armes et d'armures primitives : massues, goedendags, cimiers. etc...
Très heureusement ce petit musée, faisant face, si pittoresquement, à l'église d'Anderlecht, ne disparaîtra pas avec son fondateur et nous ne verrons pas disperser ce remarquable ensemble de souvenirs nationaux : M. Vandenpeereboom l'a légué à la commune d’Anderlecht, à la condition qu'il reste dans son état actuel.
Ajoutons que le regretté ministre d'Etat laisse toute sa fortune, exception faite du musée, aux œuvres qui s'intéressent au sort des femmes et des orphelins de nos soldats.
(Extrait de : J. BARTELOUS, Nos premiers ministres de Léopold Ier à Albert Ier 1831-1934, Bruxelles, Collet, 1983, pp. 241-245)
JULES VANDENPEEREBOOM (1843-1917)
Le nom de Jules Vandenpeereboom ne serait probablement jamais passé la postérité si la tradition populaire ne nous avait conservé une chanson d'une haute élévation de pensée et rythmée sur la marche funèbre de Chopin :
Oh Vandenpeereboom, Oh Vandenpeereboom,
Peereboom, Peereboom, Peereboom,
Boom, Boom.
Le plus drôle était que cette rengaine avait été composée vers les années 1860 par les étudiants de l'université catholique de Louvain, pour chansonner Ernest et Alphonse Vandenpeereboom, parents du futur chef de cabinet et dont le premier devait être président de la Chambre tandis que l'autre fut le dernier ministre de l'Intérieur du roi Léopold Ier et nous a laissé de si intéressants souvenirs sur les « débuts d'un grand règne », mais Ernest et Alphonse Vandenpeereboom appartenaient à l'aile modérée du parti libéral tandis que le cousin Jules était plus catholique que le Pape.
Jules Vandenpeereboom était né Courtrai au mois de mars 1843 et avait conquis avec la plus grande distinction à 22 ans, son diplôme de docteur en droit. Célibataire endurci, il avait mis de bonne heure ses qualités de juriste et d'organisateur au service de la cause de Dieu. Elu conseiller communal de sa ville natale, en 1872, il avait été élu six années plus tard membre de la Chambre des représentants par les électeurs de l'arrondissement de Courtrai. Durant la guerre scolaire, il mit à la disposition de son parti ses talents d'organisateur et son dévouement, ce qui contribua grandement à la victoire éclatante du 10 juin 1884. Jules Malou sut récompenser ses mérites en lui confiant le portefeuille des chemins de Fer et télégraphes dans le nouveau ministère.
Il allait demeurer à la tête de ce département plus de quinze ans durant, et se révéler un remarquable ministre. Au cours de ces années, il fit reprendre par l’Etat le Grand Central qui donné tant de soucis à Frère-Orban dans les dernières années du Second Empire, puis il fit diminuer les tarifs pour voyageurs et abaisser le prix du transport des fruits et légumes afin de les mettre à la disposition des classes laborieuses à des prix fort modiques. C'est encore lui qui fit reprendre par l'Etat le service du téléphone pour assurer son développement. Enfin. il acquit une grande popularité parmi le personnel de son ministère en instaurant le service du repos dominical.
Ce remarquable administrateur avait organisé sa vie de manière immuable. Arrivant 9 heures du matin à son ministère situé avenue des Arts et dont l’architecte avait été Henri Beyaert, il le quittait à 5 heures de l'après-midi à moins qu'il ne soit retenu par une séance de la Chambre. Coiffé d'un chapeau haut de forme, une large houppelande sur ses épaules, un gros livre sous le bras, il gagnait à pied le palais de la Bourse, prenait sa place, toujours la même, dans le tramway à chevaux qui devait le ramener à Anderlecht et ouvrait son livre. Monsieur le ministre lisait ses Heures.
Sa longévité ministérielle lui avait donné un poids politique qu'il ne méritait probablement pas. Ses idées étaient nettement conservatrices ; il avait voté en 1887 le service militaire personnel par solidarité ministérielle, mais il n'aimait guère le vote plural et la représentation proportionnelle lui paraissait le plus sûr moyen, sinon de faire revenir au pouvoir les suppôts de Satan, au moins de diminuer la majorité des enfants de Dieu. Aussi, lorsque le comte de Smet de Naeyer se fût rallié, en désespoir de cause, à la représentation proportionnelle voulue par Beernaert, Vandenpeereboom devint le chef de la majorité des ministres hostiles au nouvel mode de scrutin. Devant la division de son ministère, le chef de cabinet se retira.
La position qu'il avait prise, força Jules Vandenpeeboom à accepter de constituer le nouveau cabinet dont la tâche consistait à faire voter par le Parlement une loi électorale qui écarterait la représentation proportionnelle dont la majorité du parti catholique ne voulait pas, tout en modifiant le système électoral existant dont le maintien s’avérait impossible.
Dans le nouveau cabinet, Jules Vandenpeereboom conserva pour lui le ministère des chemins de fer et de la guerre, qu'il gérait par intérim depuis 1896 au lendemain de la démission du général Brassine et où il avait introduit d'excellentes réformes. Le baron de Favereau, Schollaert et Begerem conservèrent leurs portefeuilles respectifs, tandis que Gérard Cooreman devenait ministre de l'industrie et du travail et que de Bruyne recevait le portefeuille des travaux publics et de l'agriculture.
A peine le ministère était-il constitué, qu' on s'aperçut que son chef n'avait point de programme ; il ne voulait pas de représentation proportionnelle, mais il ne savait pas ce qu'il voulait. Seul, le Roi, suggérait d'adopter le système uninominal français réduit à un tour de scrutin suivant le modèle anglais, mais ce système, s'il avait l'avantage de rapprocher davantage l'électeur de son élu, aurait eu le grand inconvénient en Belgique d'amener pour de très nombreuses années une majorité catholique en Flandre, une minorité socialiste en Wallonie, tandis que quelques libéraux seraient probablement parvenus à se faire élire dans les grandes villes ; le remède eût été pire que le mal. Pressé de toutes parts, le cabinet finit par déposer un projet hybride maintenant le scrutin de liste majoritaire dans les petits arrondissements et instaurant la représentation proportionnelle dans les grands. En pratique, cela signifiait que le parti catholique conserverait la majorité là où il l'avait déjà et obtiendrait des sièges dans les grandes villes, comme Liège et Charleroi, où il n'en avait aucun. Woeste, lui-même, trouva que c'était excessif.
Faut-il le dire, le projet déchaîna dans le pays une vive agitation. Vandenpeereboom voulut faire voter la loi par le Parlement au cours de l'été 1899, ce qui valut à la Chambre de connaître des séances d'une agitation dont nous n'avons plus aucune idée de nos jours. Dans l'espoir de laisser s'apaiser l'orage, le chef de cabinet demanda que le Parlement se saisisse d'abord du budget des chemins de fer, non encore voté, et Jules Renkin, député de la « jeune droite », monta à la tribune pour donner lecture de son rapport. Libéraux et socialistes, sentant qu'ils avaient derrière eux l'opinion publique, se déchaînèrent et l'opposition tout entière entonna son chant national, devenu en quelques jours la scie la mode : Oh Vandenpeereboom, Oh Vandenpeereboom…, après quoi, le parti socialiste entama une autre rengaine, tout aussi intelligente : Vive Damblon et digue digue daine, Vive Damblon et digue digue don, tandis que Furnemont, député socialiste de Liège, faisait les cent pas au pied de la tribune et, pendant que Jules Renkin, le lorgnon sur le nez, lisait son rapport, il déclamait d'une voix de Stentor le Songe d' Athalie :
« Ma mère Jezabel. devant moi s'est montrée,
« Comme aux jours de sa gloire, pompeusement parée
« Ses malheurs m'avaient point abattu Sa fierté,
« Mais elle avait encore cet éclat emprunté,
« Dont elle eut soin de peindre et d'orner son visage
« Pour réparer des ans, l'irréparable outrage. »
Pendant ce temps, les pupitres claquaient, les députés hurlaient et Emile Vandervelde jetait des boulettes de papier à la tête de l'honorable rapporteur du budget des chemins de Fer. Quinze ans plus tard, tous deux seront ministres dans le cabinet de Charles de Broqueville.
Naturellement la rue s'agitait. la grève risquait de succéder la chanson et le chef de cabinet dut veiller au maintien de l'ordre. Dans ces conditions, le pauvre Jules Vandenpeereboom ne tarda pas se sentir débordé. Combattu ouvertement par une partie de la droite, mal soutenu par l'autre, le cabinet fit reporter la discussion au mois de juillet, mais aucune solution n'étant intervenue, Jules Vandenpeereboom s'en alla présenter sa démission au Roi.
Il ne devait plus jamais revenir au pouvoir. Nommé ministre d'Etat l'année suivante, il ne se représenta pas au suffrage de ses électeurs au mois de mai de 1900 et parut quitter la scène politique. Quatre ans plus tard cependant, le conseil provincial de la Flandre occidentale l’envoya siéger au sénat où il devait demeurer jusqu’à la guerre. Il participait activement aux travaux de l'assemblée, mais ne jouait plus aucun rôle important, partageant le reste de son temps entre les cérémonies religieuses et les boutiques d’antiquaires. Acquérant des mérites pour l’autre monde et des armes anciennes plus ou moins authentiques pour son petit musée d’Anderlecht.
L’ancien ministre mourut au mois de mars 1917 à l’heure où les chemins de fer qu’il avait si bien administrés étaient en pleine désorganisation. Saint Pierre dut l’accueillir avec joie et sans doute le premier ministre du Royaume éternel suggéra-t-il respectueusement au Souverain Maître de nommer cet excellent administrateur ministre des communications des voies célestes. Peut-être un jour, un astronaute, perdu dans la stratosphère, rencontrera-t-il sur une étoile filante M. le ministre regagnant à la vesprée sa céleste demeure ; son livre d’Heures à ses côtés et chantant le Cantique des Cantiques :
Oh Vandenpeereboom, Oh Vandenpeereboom
Peereboom, Peereboom, Peereboom,
Boom, Boom