Vandenbossche François, Jospeh indéterminée
né en 1783 à Sint-Lievens-Esse décédé en 1858 à Alost
Représentant entre 1835 et 1843, élu par l'arrondissement de Alost(Extrait et traduit de : M. CORDEMANS, Nieuw Biographisch Woordenboek, Bruxelles, Vlaamse Academie van België, 1968, pp. 104-105)
BOSSCHE, Frans Jozef Van den, homme politique. Né à St-Lievens-Esse (Flandre orientale) le 30 mai 1783 ; décédé à Alost le 20 juin 1858.
Van den Bossche étudia le droit et devint avocat à Alost. Du 17 août 1830 au 28 juillet 1831 il y fut membre du conseil de Régence, puis du conseil communal. Du 9 juin 1835 au 13 juin 1843, il représenta à la Chambre des représentants l’arrondissement d’Alost comme libéral-catholique. Sa candidature était soutenue par le Journal des Flandres. Il fut un des fondateurs du Den Denderbode. A la Chambre, il prit la parole à plusieurs reprises, essentiellement lors des débats relatifs à l’enseignement supérieur, à la loi communale et aux lois dites réactionnaires. Il se prononça contre la nomination du bourgmestre par le Roi : « Si nous souscrivons à l’asservissement de la commune comme on nous le propose, nous perdons la liberté. » Il se prononça également contre le contrôle par la police des représentations théâtrales, qu’il considérait comme une atteinte à l’article 14 de la Constitution et contre l’incorporation des communes dans les circonscriptions électorales.
Lorsqu’en 1843, les électeurs lui refusèrent le renouvellement de son mandat, il se préoccupa de la question de l’orthographe en publiant un Manuel sur la langue flamande, en comparaison de la langue néerlandaise (Verhandeling over de Vlaemsche Tael in vergekyking met de Hollandsche) (Bruxelles, 1845). Il y défendait l’orthographe de Des Roches (« eenen der gééne die het vlaemsch van het hollandsch onderscheyden, schoon die beyde taelen den zelfden oorsprong hebben (…) voor de vlaemsche spraekwyze regels had voorgeschreeven die aen haeren aerd en geest eygen zyn » et « in al de schoolen van geheel het vlaemsch Belgiën aenveêrd en geleerd worden. ») Dans son opinion, le temps devait résoudre cette polémique sur l’orthographe.