Stas de Volder Bernard (1788-1851)

(Extrait de : U. CAPITAINE, « Nécrologe liégeois pour 1851 », Liège, 1852, pp. 97-98)

STAS DE VOLDER (Guillaume) né à Liège d’une famille originaire de Richelle, près de Visé ; mourut à Gand le 11 janvier (1851).

Mu par un sentiment religieux et philanthropique, il fonda à Liége en 1821, dans le faubourg Saint-Gilles, le pensionnat connu sous le nom de Beauregard ; cet établissement fut supprimé en 1825 et rétabli après 1830 par M. l’abbé Peters.

Stas, dont les sympathies étaient acquises au parti catholique fut élu le 9 juin 1835 membre de la chambre des représentants par les électeurs de l’arrondissement de Saint-Nicolas (Flandre orientale). Il donna sa démission en 1839 et fut remplacé le 11 juin de cette année par le vicomte Charles Vilain XIIII.

Stas a rarement pris la parole à la chambre. Voici croyons-nous, les seuls discours qu’il y ait prononcés : En faveur de l’urgence de la loi cotonnière (août 1835) et, pour motiver son opinion sur cette loi (septembre 35) ; en faveur du projet de loi relatif au traitement des vicaires (15 novembre 36), sur la majoration demandée pour les traitements des employés des prisons et pour les constructions à faire aux prisons militaires (20 janvier 1837). »

(Extrait de : U. CAPITAINE, Nécrologe liégeois pour 1852 (Additions et corrections), Liége, 1853, pp. 195-196)

« STAS DE RICHELLE (B.-Guillaume, chevalier) que nous avons appelé par erreur Stas de Volder du nom de sa femme (Stats avait épousé en 1830, Mlle Marie-Thérèse de Volder), né à Liége le 18 mai 1788 et mort à Gand le 10 janvier 1851.

« Par disposition de l’année 1846, le roi des Belges a accordé le titre de chevalier, transmissible par ordre de primogéniture à Guillaume Stas de Volder, ancien membre de la chambre des représentants, et à Dieudonné Stas de Richekke, propriétaire du Journal de Bruxelles.

« Les armes de cette famille sont : Burlé d’or et de sable au cygne naturel brochant sur le tout. – Cimier : le cygne naissant de l’écu. »