Dupont Pierre, Louis
né en 1795 à Bruges décédé en 1878 à Saint-Josse-Ten-Noode
Ministre (guerre) entre 1843 et 1846(Extrait de : J.L. DE PAEPE – Ch. RAINDORF-GERARD, Le Parlement belge 1831-1894. Données biographiques, Bruxelles, Commission de la biographie nationale, 1996, p.288-289)
Etudes à l’école militaire de la Flèche (1810) puis à celle de Saint-Cyr (1813)
Carrière militaire ponctuée notamment par la nomination aux grades de lieutenant (1814-1816), lieutenant adjudant-major (1820), major d’artillerie de campagne (1830), commandant de l’artillerie de l’armée de l’Esacut (1831), chef d’état-major à l’artillerie de campagne (1831), lietenant-colonel (1831), colonel (1836) (artillerie), général-major (1846), aide de camp du Roi (1846), inspecteur général de l’artillerie (1859-1863)
Membre de diverses commissions militaires chargées de l’examen de la question de la défense générale du pays.
(Extrait de : MULLIE, Biographie des célébrités militaires des armées de terre et de mer de 1789 à 1850, Paris, 1851.
Né en Belgique en 1795. Fut successivement élève du lycée de Bruges, de l'École d'artillerie organisée à La Flèche en 1812 et de l'École militaire de Saint-Cyr. Il entra dans l'armée française en qualité de lieutenant au 28 régiment d'artillerie, prit part aux Campagnes de 1814 et 1815 et fut grièvement blessé dans la dernière.
Après la paix de 1815, il rentra en Belgique, le gouvernement hollandais lui fit perdre tous ses droits d'ancienneté, aussi était-il encore lieutenant en 1830 ; dans ce grade, il a rempli les fonctions d'adjudant-major et d'instructeur dans le corps de l'artillerie. Lorsque la Belgique se sépara de la Hollande en 1830, il obtint la démission de son grade dans l'armée des Pays-Bas et vint offrir ses services à son pays. Le nouveau gouvernement le créa major, puis lieutenant-colonel après la campagne de 1831, colonel en 1836, général-major et ministre de la guerre en 1843. Il organisa la plus grande partie des batteries de campagne, commanda l'artillerie de l'armée de l'Escaut en 1831, fut chef d'état-major de l'artillerie de l'armée et en même temps chef du corps d'artillerie de campagne qui devint le 1er régiment d'artillerie. Pendant le siège d'Angers, en 1832, il eut le commandement des batteries du Nord de l'Escaut.
Le général Du Pont avait été nommé chevalier de la Légion d'Honneur pendant les Cent-Jours, et, cette nomination fut confirmée par l'ordonnance du 28 novembre 1831. Une autre ordonnance royale du 12 janvier 1845 l'a nommé commandeur.
Il est officier de l'ordre de Léopold.
Distingué par ses connaissances, le général Du Pont a la réputation d'un bon ministre de la guerre.