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de Trooz Jules (1857-1907)

Portrait de de Trooz Jules

de Trooz Jules, Henri, Ghislain catholique

né en 1857 à Louvain décédé en 1907 à Bruxelles

Ministre (intérieur et instruction publique) entre 1899 et 1907 Représentant entre 1889 et 1907, élu par l'arrondissement de Louvain

Biographie

(Extrait du Journal de Bruxelles, des 2-3 janvier 1908)

M. Jules de Trooz

La nouvelle de la mort de M. Jules de Trooz, président du conseil des ministres, a jeté la consternation dans les milieux politiques. On savait que l’honorable ministre de l’intérieur était souffrant depuis quelque temps, mais, pour ne pas inquiéter son entourage, on avait laissé ignorer aux journaux la gravité de sa maladie. En réalité, M. de Trooz était atteint de diabète et d’albuminurie, et ces deux maladies se compliquèrent, voici quelques jours, de phlébite. M. de Trooz, dont l’activité s’accommodait mal des prescriptions des médecins, n’avait pu se résoudre dès le début du mal au repos qu’il jugeaient absolument indispensables ; les négociations nécessitées il y a quelques mois pour la constitution du cabinet qu’il présidait et le travail intense auquel il se livra en vue de la reprise du Congo par la Belgique l’avaient affaibli, et le mal n’a eu que trop faiblement raison, hélas ! de son organisme épuisé.

Il s’est éteint mardi soir, à 8 heures 10, après une pénible agonie.

M. de Trooz était né à Louvain en 1857. Il s’occupa de politique dès sa jeunesse, et en 1883 il entra au conseil provincial du Brabant, où il siégea jusqu’en 1889. Il y conquit d’emblée une place en vue qui le désigna tout naturellement pour un siège parlementaire dès qu’une vacance se produisait dans l’arrondissement de Louvain.

Il fut élu pour la première fois membre de la Chambre le 26 décembre 1889. Il ne tarda pas ç y donner sa mesure en signant des rapports très étudié et justement remarqués et en prononçant des discours sur des questions d’administration et de politique générale qui le rangèrent bientôt au nombre des ministrables.

Lors de la crise qui aboutit en 1899 à la démission du cabinet Vandenpeereboom, M. de Smet de Naeyer, chargé par le Roi de former le nouveau ministère, offrit à M. de Trooz le portefeuille de l’intérieur et de l’instruction publique.

On sait avec quel zèle, avec quelle méthodique activité M. de Trooz s’est acquitté de la haute mission qui lui fit confiée alors par le Roi, et nul ne songea à s’étonner lorsque, en mai dernier, le choix de Sa Majesté se porta sur le ministre de l’intérieur pour constituer le cabinet qui devait succéder au ministère de Smet de Naeyer.

M. de Trooz était, en effet, tout désigné pour dénouer la situation difficile créée par le départ de M. de Smet de Naeyer et de ses collègues. Il était, à droite, persona grata, et il inspirait, à juste titre, la même et pleine confiance à tous les groupes de la majorité. Les négociations, on se le rappelle, furent longues et laborieuses. La crise qui avait éclaté le 14 avril se prolongea jusqu’au 4 mai.

Les événements qui se sont déroulés depuis sont trop présents à la mémoire de tous pour qu nous songions à les rappeler. Toute la vie de M. de Trooz, président du conseil, a tenu dans la poursuite de la grande idée qu’il caressait de donner une solution définitive à la question congolaise. Il n’aura pas, hélas ! vécut assez longtemps pour voir aboutir ses efforts…

La mort de M. de Trooz est une grande perte pour notre parti . Il s’y était fait, par son ardeur au travail et son talent, une situation considérable ; ses qualités de cœur, sa grande affabilité lui avaient conquis aussi les sympathies de tous les hommes politiques qui furent en relations avec lui.

Les derniers moments du président du conseil ont été édifiants et ceux de ses amis qui y ont assistés n’ont pu retenir leurs larmes au spectacle de cet homme partant, dans toute la force de l’âge, avec toute la résignation du chrétien vers un monde meilleur.

Nous prions la famille de M. de Trooz d’agréer nos condoléances respectueuses et émues, et nous demandons à nos lecteurs des prières pour le repos de l’âme du ministre éminent que la Belgique vient de perdre.


(Extrait du Vingtième Siècle, des 2-3 janvier 1908)

Jules de Trooz

Foudroyante nouvelle, et qui frappera tous les catholiques belges de douleur autant que d’étonnement : M. Jules de Trooz, chef du Cabinet et ministre de l’Intérieur, est mort mardi.

Il y a quelques jours, nous l’avons dit, son état de santé, qui avait commencé, au printemps de cette année-ci, à inquiéter ses proches, s’aggrave subitement. Mardi matin, tout espoir était perdu.

M. de Trooz avait cinquante ans et onze mois. Corpulent, robuste, il était de ces hommes dont on dit : ils sont bâtis à chaux et à sable. Le travail a ruiné avant l’âge cette santé magnifique. M. de Trooz meurt victime de son dévouement à son parti et à la chose publique.

Cet autodidacte n’avait acquis qu’au prix d’un travail acharné cette connaissance des affaires et cette habilité que tous, amis et adversaires, se plaisaient à lui reconnaître. Avant d’être ministre – il le devient en 1899 – il était déjà un des orateurs les plus écoutés et les plus redoutés de la Chambre. On sait qu’il s’était formé, tout jeune, sur les bancs du conseil provincial du Brabant, où il était entrée en 1883. De 1895 à 1899, il fut le chef de la minorité catholique au conseil communal de Louvain.

C’est au ministère de l’Intérieur qu’il donna pleinement sa mesure. Il parut à tout le monde que son talent devenait plus brillant et plus souple, en même temps que sa capacité de travail semblait s’étendre encore. Peu d’hommes ont possédé à un égal degré la faculté d’assimiler aisément les questions les plus diverses, les plus difficiles. Peut d’orateurs parlementaires ont possédé ce don précieux, et qui paraissait chez lui, s’enrichir tous les jours, de mettre en évidence, de rendre clair et apparent pour tous le point essentiel en cause. Il découvrait tout de suis, dans l’argumentation de l’adversaire, le côté faible, et il y portait aussitôt son effort, avec autant de bonne humeur que d’ardeur combattive. Il avait l’éloquence bonhomme. Mais quelle vigueur dans les traits qu’il lançait à la volée, en souriant, et qui amusaient à la fin les victimes elles-mêmes. M. de Trooz aura été l’un des meilleurs « debaters » que le Parlement belge ait compté en ces quinze dernières années.

Le voilà frappé en pleine force. Le parti catholique attendait beaucoup de son habilité et de son expérience. Quant il avait accepté, au mois de ma de l’année qui s’achève, la mission de constituer un cabinet de concentration catholique, il n’avait eu en vue que l’avenir de son parti et l’intérêt du pays. Il fit alors œuvre de véritable homme d’Etat. Il fit ce qu’il fallait pour rendre à notre parti confiance dans sa force. Il apporta à cette tâche délicate un tact, un esprit de conciliation, une initiative qui faisaient augurer une longue et heureuse existence à un ministère formé et dirigé par un tel chef.

Tous les éléments du parti catholique, associés par lui au gouvernement du pays, s’apprêtaient à repousser allègrement sous son commandement, le prochain assaut électoral des partis de l’opposition. Il avait la confiance communicative et la bonne humeur entraînante.

La Province nous l’enlève au moment où la situation parlementaire et politique, compliquée par la question congolaise, nous faisait plus que jamais sentir le besoin d’un chef aussi capable de tourner ou d’emporter, selon qu’il fallait, les obstacles. Inclinons-nous chrétiennement devant ses décrets.


(Extrait du Vingtième Siècle, des 2-3 janvier 1908)

Jules de Burlet de Jules de Trooz

Sinistre, n’est-ce pas, cette mort si soudaine, à 51 ans, en pleine maturité d’esprit, et, dans un moment politique si grave, nous disait hier un membre éminent du Barreau et du Parlement. Sinistre, cette brusque fin d’une carrière si curieuse, fertile en des résultats si supérieurs à ceux qu’elles faisait prévoir à ses débuts et qui promettait d’être si longue et si brillante encore.

N’avez-vous pas été frappé des analogies qu’elle présente, sous ce rapport, avec celle d’un des derniers prédécesseurs de Jules de Trooz au ministère de l’Intérieur et à la tête du cabinet catholique : je veux parler de Jules de Burlet. La similitude des prénoms m’a rappelé de suite le nom de Jules de Burlet devant le lit de mort de Jules de Trooz. Que de points de contact entre ces deux existences toutes deux vouées et sacrifiées au pays et au parti catholique !

Jules de Burlet et Jules de Trooz étaient, d’ailleurs, deux amis intimes. La maladie – il y a longtemps de cela – les frappa une première fois, presque simultanément, comme s’ils eussent été dès lors marqués pour des destinées semblables et également tragiques : il y a quelque quinze ou vingt ans, en effet, Jules de Burlet, souffrant du foie, et Jules de Trooz, ressentant les premières atteintes du diabète, se rendirent ensemble à Carlsbad, sur un ordre parallèle de leurs médecins, et ensemble y firent une cure. Qui eût pu deviner alors que ces affections devaient les emporter l’un et l’autre si rapidement ?

Leur fortune politique aussi présente d’étrangers analogies. Tous deux, dans le principe, semblaient voués à briller au second rang plutôt qu’au premier. Leurs talent jumeaux se formèrent lentement, et s’imposèrent petit à petit. Ce sont les circonstances qui se chargèrent de les révéler. D’autres sont désignés pour les premières places par l’éclat de leur supériorité ou ils y sont portés par le flux irrésistible de leur popularité ou de leur réputation. Jules de Burlet et Jules de Troo, au contraire, n’avaient point entièrement prouvé, avant leur arrivée au faîte de la fortune politique, qu’ils eussent les qualités éminentes de chefs de cabinet. Ils les avaient cependant, mais latentes, et ce fut, pour la plupart de leurs amis, une heureuse surprise, même pour les moins perspicaces, un émerveillement que de les voir tout à coup manifester des mérites rares au juste moment où les circonstances les soumettaient, ces soi-disant novices, aux plus rides épreuves. Le choix de raison et peut-être de réserve qu’on avait fait d’eux, en des situations critiques, apparut alors providentiel pour le parti catholique et pour le pays.

Jules de Trooz, en particulier, ne cessa de gagner à être connu. Son talent de debater, de polémiste de la tribune, se fortifia sans interruption jusqu’à son dernier jour. A chacune de ses interventions parlementaires, il imposa de ses qualités une idée toujours plus avantageuse que celle que, d’avance, on en avait pu concevoir. Loin d’être pour ses amis une occasion de déception, il vit croître sans interruption le nombre de ses adversaires

Rappelez-vous en particulier son intervention brillante dans la défense de la proportionnelle, et cela aux côtés d’un autre jouteur de premier ordre, M. le ministre d’Etat Van den Heuvel, avec le talent supérieur duquel aucun autre, semblait-il, n’eût pu soutenir la comparaison, surtout dans un tel débat.

Et il disparaît avec une soudaineté qui tient de la foudre et dans le moment même où notre parti et le pays tout entier avait le plus d’intérêt à le posséder à la tête des affaires.


(Extrait et traduit du Nieuwe Rotterdam Courant, du 2 janvier 1908)

Mort du ministre de Trooz

Bruxelles, 1er janvier 1908

L'année 1908 - que je vous souhaite à tous prospère - a commencé pour nous dans l'inquiétude et la préoccupation. Soudain, sans la moindre préparation, sans que quiconque puisse prévoir un tel événement, la nouvelle s'est répandue tôt ce matin ; hier soir, vers huit heures, le ministre de Trooz est décédé des suites d'un diabète, après avoir été alité seulement quelques jours.

La consternation, le désarroi dans le monde politique et de la presse sont grands : personne ne savait que le chef du gouvernement était sérieusement malade depuis plus d'un an, que c'était pour lui un sacrifice d'accepter de former un ministère en mai, et que cela témoignait d'un courage rare d'accepter et de défier les circonstances difficiles dans lesquelles il était appelé à gouverner. Et quelques-uns, qui ont peut-être attaqué M. de Trooz un peu trop vigoureusement - mais comment rester calme devant le spectacle d'une politique qui dégénérait en esprit de clan venimeux ! - avaient un certain repentir pour leur sarcasme excessif, maintenant qu'ils avaient appris à respecter ce mort, qui avait tout de même été un combattant courageux, même si c'était pour une cause douteuse...

Dois-je vous dresser le portrait du défunt ministre de Trooz ? Mais ne vaudrait-il pas mieux garder le silence, puisque parler en bien du défunt, qui est encore parmi nous, est la seule chose convenable ; ne devrions-nous pas plutôt insister sur ses qualités éminentes, sur ses véritables vertus politiques ?

Cet homme, avec sa tête de César dédaigneux et désabusé, aristocratique par son sentiment de supériorité, soigné dans sa chevelure et sa barbe, et dont la teinte cireuse et terne des derniers mois, ainsi que la mauvaise graisse qui enlevait toute fermeté aux joues, lui donnaient l'aspect d'un autocrate fatigué dans un empire décadent, cet homme qui marchait lentement et avec réticence, qui aimait à hausser les épaules avec un air de « à quoi bon ? », et qui semblait gouverner comme un dilettante fatigué : cet homme était un travailleur acharné, l'un de ces travailleurs obscurs et laborieux que le parti catholique compte nombreux, qui sans grand talent obtiennent d'étonnants résultats, et remplacent la prévoyance par la rigueur de la méthode. Tel était l'ex-ministre de Smet de Naeyer, tel était l'ex-ministre de Favereau. Et tel était aussi le défunt d'hier.

Ce travail ? Le but de cette activité ? Vous le savez : je me suis promis, devant cette tombe ouverte, de ne pas dire de mal. Une chose que je veux dire : si le parti catholique chez nous tient bon au gouvernement depuis près de vingt-cinq ans, c'est grâce à cette activité opiniâtre et systématique, dans le but unique de maintenir le parti au pouvoir, malgré tout.

Mais un tel objectif ne conduit pas à une grande politique, il forme plutôt des ministres de talent moyen, façonnés par une telle discipline, davantage des politiciens de moindre envergure que des hommes d'État éminents ; il sacrifie des intérêts plus larges, nationaux et internationaux, à l'esprit de clocher et aux motifs mesquins, et là où l'intérêt du parti est placé au-dessus de l'intérêt général, il met l'obéissance avant le jugement personnel comme premier devoir, nous le constatons encore quotidiennement chez nous.

Le ministre de Trooz était un partisan convaincu de cette tactique, l'un des derniers convaincus, maintenant que tout là-bas vacille et se disloque. Et c'est cette conviction, cette foi en la vocation du parti catholique, telle qu'elle s'est montrée inchangée pendant toutes ces années, concédant seulement lorsque sa survie en tant que parti au pouvoir était en jeu, - c'est cette confiance ferme et cet engagement inébranlable en ce qui lui semblait nécessaire, qui ont donné à M. de Trooz le courage de se mettre en mai, après le refus de tous ses amis, à la merci du déshonneur - qui n'était pas entièrement mérité - et du mépris - qui parfois allait trop loin - et de former un ministère dans des circonstances qui ne semblaient pas offrir de solution. Et même sa première action n'était-elle pas un acte de fierté politique, bien au contraire ! - le projet de loi sur les mines, qu'il avait retiré après les modifications de la Chambre, il l'avait lui-même présenté au Sénat avec ces modifications ! - maintenant que nous savons dans quelles conditions de santé cet homme agissait, et qu'il était très malade, qu'il venait encore se sacrifier avec toute la force fiévreuse qui lui restait pour un parti désespérément malade, nous ne pouvons pas rester sans respect et sans une certaine admiration pour cet homme.

Le défunt ministre de Trooz avait également trouvé de l'admiration chez certains pour une autre raison. Comblant le manque d'études par un esprit très vif, il était un orateur éloquent et fin, un débatteur redoutable et perspicace. Servi par une voix étrange, plutôt désagréable, stridente et mordante, mais par là même captivante et retenante, impressionnante presque, ennuyeuse et pourtant suscitant l'intérêt, il était certainement, avec le président Schollaert et le ministre Helleputte, pour ne pas mentionner les très anciens, le plus vif d'esprit, le plus habile, le plus obstiné, et pourtant le plus cultivé, le plus sélectif, le plus éloquent des orateurs du camp conservateur. Sa passion - qu'il feignait magistralement - avait des caractéristiques classiques. Sa rhétorique trouvait son fondement dans les circonstances actuelles et son habillement dans l'enseignement littéraire des Jésuites - un enseignement littéraire qui, soit dit en passant, est excellent, et auquel nous devons le meilleur de Maeterlinck et de Van Lerberghe... Son coup d'épée le plus redoutable était gracieux : pas nécessairement calculé mathématiquement, peut-être pas parfaitement consciencieux, mais venant d'une main très exercée et pourtant très libre, guidée par un esprit savant mais aussi capricieux... Dans un pays où gouverner n'est pas une affaire de marchandages, et où, au contraire et malheureusement peut-être, un spectacle oratoire ou un duel verbal spirituel rend le côté sec d'une enquête commerciale plus élégant... ou plus comique ; dans un pays où les fanfaronnades wallonnes et l'enthousiasme flamand dominent le parlementarisme, M. de Trooz était une personnalité, une figure, une apparition singulière, même si son action restait celle... d'un parlementaire belge et catholique, - les exceptions étant rares.

Le décès du ministre de Trooz change beaucoup de choses ici. Le Roi doit avoir été abattu en apprenant sa mort : il avait beaucoup d'espoir en lui, son dernier espoir... Que va-t-il se passer maintenant ; qui sauvera la politique congolaise du Roi ?

Même s'il n'est pas encore enterré ; même s'il est peu approprié de parler de cela maintenant : deux candidats sont déjà mentionnés comme successeurs du ministre de Trooz : Schollaert et Helleputte. Ils sont pour l'instant les seuls dans le parti catholique à pouvoir assumer le rôle de premier ministre et diriger le gouvernement. Mais en ce qui concerne Schollaert, je pense devoir dire, et sur de bonnes bases, qu'il ne prendra pas une telle responsabilité. Les questions qu'il a récemment posées à la Commission des XVII concernant le domaine royal ne le montrent pas non plus comme quelqu'un qui souhaite être plus longtemps un serviteur aveugle du roi Léopold.

En ce qui concerne Helleputte : bien qu'il ait signé le projet de traité, tout le monde sait que la motion de rejet de la gauche libérale ne l'a pas du tout affligé, et que son sourire constant en ces jours-là n'était pas sans signification, et rayonnait plus que jamais...

Est-ce que la mort du ministre de Trooz sera le dernier coup pour la politique royale ?... Nous allons vivre des choses intéressantes, je le crains...

Le ministre de Trooz sera enterré lundi prochain. Cela me donnera l'occasion de revenir longuement sur sa vie et sa carrière.

F. Van de Woestyne