Accueil Séances Plénières Tables des matières Biographies Documentation Note d’intention

de Baillet Hyacinthe (1796-1861)

de Baillet Hyacinthe, Joseph, Antoine libéral

né en 1796 à Anvers décédé en 1861 à Anvers

Représentant entre 1848 et 1854, élu par l'arrondissement de Anvers

Biographie

(Extrait de : Annuaire statistique et historique belge. Nécrologie de l’année 1861, Bruxelles, C. Muquardt, 1862, pp. 279--280)

Décédé en décembre à Anvers, le comte Hyacinthe-Joseph-Antoine de BAILLET, ancien membre de la Chambre des représentants (1846-1854), né à Anvers en 1798.

Dès l'âge de 19 ans il entra dans les bureaux de l'administration provinciale ; il y resta 6 ans, depuis 1817 à 1823, époque à laquelle il fut appelé à La Haye et nommé commis d'Etat, fonction qu'il occupa jusqu'au mois d'août 1830. Le gouvernement des Pays-Bas, appréciant les qualités de notre honorable concitoyen, lui conféra alors le titre de référendaire au conseil d'Etat. La révolution vint briser une carrière administrative qui promettait d'être glorieuse. Le comte Hyacinthe de Baillet, profondément attaché à son pays natal, ne put se résoudre à rester à La Haye ; il fut honorablement démissionné et revint en Belgique au mois d'octobre 1830. Il resta, longtemps avant d'accepter de nouvelles fonctions.

En 1838 il dut céder aux vœux de ses concitoyens qui l'élirent membre du conseil communal d'Anvers. En 1834 il fut nommé échevin, fonctions qu'il remplit jusqu'à la fin de l'année 1857. Dès son entrée au conseil communal, le comte de Baillet s'occupa avec une si vive sollicitude des intérêts les plus importants de l'administration, principalement de la partie financière et de la comptabilité. Entouré de l'estime et de l'affection de tous ses collègues, son opinion avait, en ces matières surtout, la plus grande autorité.

Son jugement éclairé, sa franchise et sa loyauté proverbiales inspirèrent aux électeurs de l'arrondissement d'Anvers le désir de le voir défendre leurs intérêts à la Chambre des représentants. Il fut élu le 13 juin 1848 et ne tarda pas à jouir à la Chambre comme au conseil communal de l'estime et de la considération de tous. Mais accablé d'infirmités, il dut trop tôt renoncer à son mandat de représentant, et le Roi, voulant récompenser ses longs services de toute nature, le nomma en 1850 chevalier de son ordre.