Corneli François, Jean, Joseph libéral
né en 1800 à Rimbourg (Pays-Bas) décédé en 1855 à Kerkrade (Pays-Bas)
Représentant entre 1836 et 1839, élu par l'arrondissement de Maestricht(Extrait et traduit de : Nieuw Nationaal Biographisch Woordenboek, Leiden, 1933, t. IX, pp. 163)
CORNELI (Jean Joseph François Marie Hubert), né à Rimburg, aujourd’hui commune d’Ubach over Worms, le 14 juillet 1800, décédé à Kerkrade le 23 novembre 1855.
A la mort de son père, il alla habiter à Kerkrade et, le 1er juin 1827, il fut choisi comme membre des Etats-Provinciaux du Limbourg.
Le 7 décembre 1830, le Gouvernement provisoire le nomme membre de la Députation du Limbourg, province encore unifiée alors et comprenant également Maestricht. Le 13 juin 1837, le district de Maestricht l’envoie pour le représenter à la Chambre des représentants. Contrairement à son collègue Beerenbroeck, il ne s’opposa pas à la scission de la province du Limbourg et vota en faveur de l’adoption du traité d’avril 1839. Dès lors que par l’effet de ce traité il recouvrit sa nationalité néerlandaise, le Roi Léopold Ier lui retira son mandat de député belge.
Le 6 octobre 1840, le roi Guillaume le désigna pour siéger à la Seconde Chambre néerlandaise. Il se préoccupa du projet de révision de la Constitution, soucieux de lui faire prévaloir ses tendances libérales.
Il s’opposa également à la volonté de Scherpenzeel Heusch de séparer le Limbourg hollandais des Pays-Bas et de le rattacher à l’Allemagne. Il avait déjà sérieusement envisagé, en avril 1848, de présenter sa démission de parlementaire, mais par la suite, compte tenu de l’atténuation de cette menace et du peu de succès du parlement de Francfort, il revint sur sa décision.
Après l’entrée en vigueur de la réforme constitutionnelle, qui l’obligea à quitter la Chambre, il fut encore candidat à la Chambre mais resta dans la minorité.
Il fut choisi par le district de Heerlen aux Etats provinciaux le 16 septembre 1850, et ses collègues l’élirent le 25 de ce mois comme membre de la Députation des Etats. Il continua à siéger dans ces deux assemblées jusqu’à son décès.