Cogels Edouard (1793-1868)

(Extrait de : Banque nationale de Belgique. Notices biographiques, 1850-1960, Bruxelles, 1960, pp. 60-61)

COGELS, baron, Edouard-Joseph Anvers 1793 – Bruxelles 1868)

Censeur (1850-1864) ; administrateur de la succursale d’Anvers (1864-1868)

Il était un arrière-petit-fils de Jean-Baptiste Cogels, caissier général de la Compagne d’Ostende. En 1822, il obtint reconnaissance de noblesse, et, en 1857, concession du titre de baron. Edouard Cogels fut un patriote convaincu et militant en 1830. Elu membre de la chambre des représentants en 1839, il prit une part active aux discussions relatives aux finances et à l’économie nationale. Il fut sénateur, puis président du sénat de 1848 à 1859 ; à la commission des finances, dont il était président, il défendit le principe du tarif postal uniforme. Il fut la cheville ouvrière de la Société Industrielle et Commerciale, président de la Compagnie d’Assurances maritimes et d’incendie d’Anvers « Securitas », et administrateur de la Société des charbonnages de Sacré-Madame.

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Extrait de : J. VAN OFFELEN, dans Biographie nationale de Belgique, tome XXXIII, 1965-1966, col. 164-165)

COGELS - DU BOIS (Édouard-Joseph, baron)

Economiste, financier, né à Anvers le 1er octobre 1793, décédé à Bruxelles le 19 février 1868.

Il siégea à la Chambre des représentants de 1839 à 1845 et en 1847-48. Il entra, en 1854, au Sénat et y présida la Commission des finances.

Il intervint dans de nombreux débats parlementaires, mais particulièrement en 1845 sur une proposition de loi qui tendait à réglementer l'entrée des céréales à l'aide d'une échelle mobile de droits variant en raison des prix. Cette proposition fut bientôt qualifiée de « loi de famine» et elle opposa libre-échangistes et protectionnistes en des discussions animées.

Représentant Anvers à la Chambre, le baron Cogels défendit les intérêts du commerce, dont le vœu était la libre importation des céréales. La proposition de loi fut cependant votée, mais non promulguée. La maladie qui frappa la récolte des pommes de terre, en Belgique comme dans toute l'Europe, fit décider la libre entrée des denrées alimentaires.

Le baron Cogels publia des études financières, notamment en 1860 et 1861, sur le cours légal de la monnaie d'or française.

BIBLIOGRAPHIE

F. PRIMS, Biographies anversoises illustrées, 1941.

F. de CACAMP, La famille Cogels, 1959.