Calmeyn Pierre, Louis, Joseph catholique
né en 1825 à Bruxelles décédé en 1890 à Bruxelles
Représentant entre 1854 et 1857, élu par l'arrondissement de Furnes'Extrait du Messager de Gand, du 15 juin 1865
Un de nos abonnés nous écrit pour réclamer contre la qualification de clérical donnée au nouveau député de Furnes, M. Calmeyn. « Il a été présenté par M. Bortier, dont les principes progressistes sont assez connus, et je puis vous assurer, de plus, nous dit notre correspondant que M. Calmeyn a été patroné par l'Association libérale cie Furnes. »
Nous ne demandons pas mieux qu'il en soit ainsi ; mais en songeant à la couleur politique du prédécesseur de M. Calmeyn et à l'absence de toute lutte, il était impossible de faire un autre classement que celui que nous avons fait. Du reste, si le nouveau député de Furnes s'est tu avant l'élection, les occasions de faire connaître ses opinions ne lui manqueront pas maintenant. (Indép.)
(Extrait du Journal de Bruxelles, Bruxelles, du 13 septembre 1890).
M. Pierre Calmeyn, qui représenta l'arrondissement de Furnes à la Chambre, est mort jeudi à l'âge de 63 ans. M. Pierre Calmeyn était le beau-frère de M. Frère-Orban, ministre d'Etat ; de M. Léopold Orban, directeur-général au ministère des affaires étrangères, et de M. Léon Orban, ancien libéral de Marche. M. Calmeyn était un catholique dévoué. Très répandu dans le monde à Bruxelles, il y laisse de vifs regrets et un souvenir sympathique.
(Extrait de L’Indépendance belge, du 13 septembre 1890)
M. Pierre Calmeyn, ancien membre de la Chambre des représentants, où il avait été envoyé par l'arrondissement de Furnes est mort jeudi dans la soirée à Bruxelles, à l’âge de 65 ans. M. Pierre Calmeyn, était le beau-frère de M. Frère-Orban, ministre d’Etat, de M. Léopold Orban, directeur général au ministère des affaires étrangères, et de M. Léon Orban, ancien député libéral de Marche.
L'ancien représentant de Furnes siégeait sur les bancs de la droite. Mais il y a déjà longtemps que M. Calmeyn s’était retiré de la vie politique, dont les agitations ne s’harmonisaient pas avec son caractère. M. Calmeyn était surtout un homme de fort bonne compagnie, la nuance de son cléricalisme était modérée. Très répandu dans le monde à Bruxelles, il y laisse de vifs regrets et un souvenir sympathique.
(J.L. DE PAEPE – Ch. RAINDORF-GERARD, Le Parlement belge 1831-1894. Données biographiques, Bruxelles, Commission de la biographie nationale, 1996, pp. 51-52)
Docteur en droit de l'université libre de Bruelles, 1850
Docteur en droit de l'université de l'Etat de Liége, 1851
Avocat à Bruxelles