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Bekaert-Baeckelandt Ignace (1775-1839)

Portrait de Bekaert-Baeckelandt Ignace

Bekaert-Baeckelandt Ignace, Joseph catholique

né en 1775 à Courtrai décédé en 1839 à Bruxelles

Représentant entre 1833 et 1839, élu par l'arrondissement de Courtray

Biographie

(Extrait de : J.L. DE PAEPE – Ch. RAINDORF-GERARD, Le Parlement belge 1831-1894. Données biographiques, Bruxelles, Commission de la biographie nationale, 1996, pp. 19-20)

Fabricant, négociant, propriétaire d’un commerce de toiles de lin à Courtrai.

Conseiller de régence (1822-1824), puis conseiller communal de Courtrai (1830-1839)

Membre (1830-1839) et vice-président (1825-1837) de la Chambre de commerce de Courtrai

Administrateur des pauvres de la ville de Courtai (1815)

Juge au tribunal de commerce de Courtrai (1818)

BIBLIOGRAPHIE

DELBAERE, J., Ignace Bekaert-Baeckelandt uit Kortrijk, dans Handelingen van de Koninklijke geschied- en oudheidhundige Kring van Kortrijk, t. XXXI, 1959-1960, pp. 284-290).


(Extrait du : Moniteur belgedu 15 mars 1839)

Un cruel événement a douloureusement frappé la chambre. À peine M. Bekaert, député de Courtray, avait terminé le discours qu’il venait de prononcer en faveur du projet de loi, qu’on vit l’honorable membre pâlir, glisser du banc où il s’était assis et rester sans mouvement à terre. Ses collègues s’empressèrent autour de lui ; on le transporta dans la salle des conférences. La séance fut aussitôt interrompue, et la plus vice anxiété régna dans l’enceinte et dans les tribunes. Plusieurs médecins accoururent auprès du malheureux vieillard, et employèrent sans hésitation, mais sans succès, les moyens les plus énergiques. La saignée du bras, l’ouverture des artères temporales, les excitants à l’intérieur, les frictions, l’eau bouillante, l’application du fer chaud, tout fut essayé avec promptitude et persévérance, mais tout fut inutile. La mort avait subitement frappé M. Bekaert, qui a succombé à une apoplexie foudroyante. Ses collègues, témoins de cette scène désolante étaient consternés, des larmes coulaient de tous les yeux. M. le doyen Wallaert, représentant, assisté de l’abbé Andries, a béni la dépouille mortelle de son infortuné collègue. Le corps a été déposé dans la quatrième section, où a veillé un ecclésiastique.

Messieurs les représentants se sont séparés en donnant les marques de la plus profonde douleur.

La chambre a perdu un représentant zélé et consciencieux, et le pays un bon citoyen et un homme de bien.