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Note
d’intention
DE BAILLET LATOUR Georges (1802-1882)
DE BAILLET LATOUR Georges, né à Gand en 1802, décédé à Bruxelles en 1882
Age en 1830 : 28 ans
Libéral. Elu par l’arrondissement de Philippeville
de 1841 à 1882
Interventions
sessions : 1840-1841, 1841-1842,
1842-1843, 1843-1844, 1844-1845, 1845-1846,
1846-1847, 1847-1848
(1848-1882)
(BOCHART E.,
Biographie des membres des deux chambres législatives, 1858).
Issu d’une des plus nobles familles de
Ce fut par l’étude et la pratique des lois et de
l’administration locale qu’il se prépara à la carrière législative.
En 1841, la mort de M. Seron laissa vacant le
siège de représentant de l’arrondissement de Philippeville. M. le comte de
Baillet-Latour fut porté comme candidat, concurremment avec l’honorable M. de
Puydt, qui se retira bientôt, laissant à son compétiteur la mission de soutenir
la création du chemin de fer d’Entre-Sambre-et-Meuse, le premier qui ait été
établi en Belgique par voie de concession, et qui était destiné à ouvrir en
France un écoulement facile aux produits de la forgerie et des charbonnages
belges, en reliant directement le bassin de Charleroi à
Indépendant de la grande ligne partant de
Charleroi, aboutissant par Marienbourg à Vieux-Molin – Belgique – et se prolongeant jusqu’à Vireux-Walrand – France – sur
Dans les discussions relatives au haras de l’Etat,
l’honorable représentant de Philippeville a constamment apporté le tribut de
ses connaissances spéciales, et puisé aux sources de l’expérience des propositions
d’amélioration pour la race chevaline, qui ont été approuvées généralement.
Plus tard, il a dû faire pressentir le sort qui attendait cet établissement,
réduit aujourd’hui à des proportions bien restreintes et à une existence très
précaire.
Les questions agricoles ont toujours trouvé dans
M. le comte de Baillet-Latour un défenseur habile et zélé.
Les questions de finance, d’administration et
d’économie politique n’ont jamais demandé en vain le secours de ses lumières et
de son amour du bien.
En 1845, l’honorable représentant, le bourgmestre
dévoué, a reçu en retour de ses services publics la croix de l’Ordre de
Léopold.
En 1847, la confiance de la chambre lui a valu les
fonctions délicates de questeur qui lui on été
conservées jusqu’à ce jour. Dans le cours de ses onze années de questure, M. le
comte de Baillet-Latour a eu à traiter bien des affaires d’administration
intérieure qui exigeaient un esprit d’ordre parfait, une connaissance
approfondie des convenances et des usages. Homme du monde, l’honorable
représentant a déployé dans l’exercice des ses
fonctions toutes les qualités de l’homme intègre, de l’administrateur vigilant,
du mandataire fidèle de l’Assemblée.
Lors du vingt-cinquième anniversaire de
l’avènement du Roi, l’organisation du banquet offert par les chambres à Sa
majesté et à
Dans les délibérations de la chambre, la ligne de
conduite suivie par l’honorable représentant de Philippeville n’a jamais
varié ; elle a toujours été celle d’un libéralisme ferme, sage et modéré.
Il s’est dévoué avec un entier désintéressement aux travaux parlementaires,
pour défendre les intérêts généraux du pays et protéger ceux de
l’arrondissement dont il tient son mandat. Une conduite empreinte de cet esprit
de suite et d’un zèle si infatigable devait avoir sa récompense. Les électeurs
la lui ont conférée dans huit réélections consécutives, toujours à des majorités
considérables, et tout récemment à l’unanimité. Aux élections du 10 décembre
La chambre renouvelée s’est associée à cette
manifestation de la confiance publique, en confirmant l’honorable représentant
de Philippeville dans une des deux places de questeurs.
______________________________
(Extrait de BNB Notices biographiques
1850-1960, Bruxelles, Banque nationale de Belgique, s.d.,
p. 70)
de
Baillet-Latour, comte Georges-Alexandre-Marie (Gand 1802-Bruxelles 1882)
Administrateur du
Comptoir d’escompte de Philippeville (1874-1882)
Dès l’âge de 32
ans, il fut élu bourgmestre de Merlemont, commune où
étaient situés son château de famille et une grande partie de ses propriétés.
Lieutenant-colonel de la quatrième légion de la Garde civique de Bruxelles, il
fut membre de la Chambre des représentants depuis 1841 jusqu’à son décès. Il
remplit les fonctions de questeur de 1847 à 1870 et de 1878 à 1882).
(00) Vérification de ses pouvoirs comme membre de
la chambre (26/01/1841, 27/01/1841,
01/02/1841, 02/02/1841,
04/02/1841)
(01) Renvoi d’une pétition relative au chemin de
fer d’entre-Sambre-et-Meuse (23/02/1841)
(02) Encouragement à l’initiative privée en
matière d’infrastructure publique et chemin de fer d’Entre-Sambre-et-Meuse (03/03/1841)
(00) Vérification de ses pouvoirs comme membre de
la chambre (10/11/1841)
(01) Situation
délaissée (et arriéré judiciaire) de l’arrondissement de Philippeville (09/12/1841)
(02)
Haras de l’Etat (20/12/1841)
(03)
Place forte de Philippeville, nourriture de la troupe (27/01/1842)
(04)
Chemin de fer d’entre-Sambre-et-Meuse et/ou garantie d’un intérêt minimum en
cas d’appel à l’initiative privée (19/02/1842)
(05)
Modifications à la loi communale. Possibilité de nommer le bourgmestre en
dehors du conseil communal (02/06/1842)
(06)
Commerce des fontes (01/08/1842)
(07)
Convention conclue avec la ville de Bruxelles (01/09/1842)
(01) Renvoi d’une
pétition relative à une route dans la province de Namur (06/12/1842)
(02) Budget des
voies et moyens pour l’exercice 1843. Contribution foncière (centimes additionnels),
budget de la guerre, impôt sur le tabac, assurance par l’Etat contre l’incendie
(29/11/1842)
(03) Haras de l’Etat (19/12/1842)
(04) Question
politique générale (15/03/1843)
(05) Droit
électoral (15/03/1843, 25/03/1843)
(06) Loi sur la
milice (30/03/1843)
(01) Renvoi d’une pétition relative à une route de
la province de Namur (5/12/1843), aux droits d’entrée sur les fers (16/02/1844)
(02) Absence d’une école primaire supérieure dans l’arrondissement
de Philippeville (26/01/1844)
(03) Recours à l’initiative privée pour
la construction du chemin de fer de
l’Entre Sambre et Meuse (17/02/1844)
(01) Droits de récolte des frontaliers (16/01/1845)
(02) Chemin de fer d’Entre-Sambre-et-Meuse (25/02/1845)
INTERVENTIONS
AU COURS DE LA SESSION 1845-1846
(00)
Vérification de ses pouvoirs en tant que membre de la chambre nouvellement élu
(16/09/1845)
(01)
Adresse en réponse au discours du trône. Confiance à accorder au gouvernement (22/11/1845)
(02)
Concession ferroviaire de Liége à Namur (13/05/1846)
(03)
Haras de l’Etat et amélioration de la race chevaline (18/05/1846)
(04) Convention commerciale conclue avec la France
(06/08/1846)
INTERVENTIONS
AU COURS DE LA SESSION 1846-1847
(01) Renvoi d’une
pétition relative à la
révision des lois sur la milice (14/01/1847), aux
travaux d’entretien du chemin de fer de l’Etat (14/01/1847, 28/01/1847),
à un octroi communal (12/03/1847) et aux droits
sur les céréales (17/03/1847)
(02) Chemin de
fer de l’Etat (23/12/1846, 15/01/1847, 27/04/1847)
(03)
Défrichements, encouragement à l’agriculture et expropriation pour cause d’utilité publique des
biens communaux (08/02/1847)
INTERVENTIONS
AU COURS DE LA SESSION 1847-1848
(01) Renvoi d’une pétition relative à
la situation sociale de Couvin (21/02/1848)
(02) Rapport sur des pétitions
relatives la situation sociale à
Couvin en raison de la suspension des paiements de la société des mines de fer
(25/02/1848) et
aux mesures militaires prises à Mariembourg (07/04/1848)
(03)
Organisation de la garde civique. Dispenses (08/04/1848)
(04) Délai
d’exécution du chemin de fer concédé de l’Entre-Sambre-et-Meuse (19/05/1848 (après-midi))