Accueil
Séances
plénières
Tables
des matières
Biographies
Livres numérisés
Bibliographie
et liens
Note
d’intention
D’HOFFSCHMIDT DE
RESTEIGNE Constant Ernest (1804-1873)
D'HOFFSCHMIDT
DE RESTEIGNE Constant, Ernest, né en 1804 à Recogne-lez-Noville, décédé en
1873 à Noville (Bastogne).
Age en 1830 : 26 ans.
Libéral. Elu par l'arrondissement de Bastogne de
1839 à 1854
Biographies par TANDEL (1889) et LUBELSKI-BERNARD
(1999)
Interventions
sessions : 1839-1840, 1840-1841,
1841-1842, 1842-1843, 1843-1844, 1844-1845, 1845-1846, 1846-1847, 1847-1848 (1848-1854)
A) (E. TANDEL, Les Luxembourgeois
ministres, dans Annales de l’Institut archéologique du Luxembourg, tome XXI,
1889, pp. 785-795)
Constant
d'HOFFSCHMIDT
(page 785) M. Constant d'Hoffschmidt, né à Recogne (Noville) le 7 mars 1804,
fut successivement membre des états provinciaux, député permanent,
vice-président du conseil provincial, conseiller des mines, représentant,
vice-président de cette Chambre, ministre des travaux publics et ensuite des
affaires étrangères, sénateur et ministre d'Etat.
Son père, M. Ernest d'Hoffschmidt, après avoir
occupé diverses fonctions importantes, fut nommé par le roi, en 1815, membre de
la seconde chambre des états généraux. Réélu en 1817, la mort, l'année
suivante, mit un terme à son mandat.
Suivant les traditions paternelles, M. Constant d'Hoffschmidt, dès qu'il
eut atteint l'âge d'éligibilité, fut nommé, le 1er juin 1830, par l'ordre
équestre, membre des états provinciaux. Dans cette assemblée il fut le
défenseur convaincu des idées de liberté et d'indépendance qui devaient amener
la constitution de la nationalité belge.
Lorsque la révolution de septembre donna une
sanction aux sentiments patriotiques du pays, il contribua par son activité et
son énergie à rendre plus prompte et plus rapide la reconnaissance par les
populations luxembourgeoises de l'autorité du gouvernement provisoire. Le 3
novembre 1830, les électeurs du district de Diekirch l'élirent
comme député suppléant au Congrès où il ne fut pas appelé à siéger.
Le gouvernement provisoire ne tarda pas à
reconnaitre les services qu'il rendait à la cause nationale. La ville de
Luxembourg, forteresse fédérale, n'avait pu s'associer au mouvement qui avait
entrainé le restant de la province, aussi un arrêté du 16 octobre 1830 avait
transféré à Arlon le siège de l'administration provinciale. La députation des
états se composait du gouverneur et de sept membres, dont deux seulement, MM.
de Mathelin et Marlet, se
rendirent dans cette dernière ville pour y exercer leurs fonctions avec M.
Thorn, le nouveau gouverneur. Par arrêté du 11 janvier 1831, le gouvernement
provisoire nomma cinq députés permanents pour le Luxembourg parmi lesquels,
malgré son jeune âge, se trouvait M. d'Hoffschmidt. C'était là un noble
témoignage de confiance donné, dans ces circonstances difficiles, à un homme à
peine entré dans la vie publique et qui néanmoins avait déjà su faire apprécier
sa valeur.
(page 786) La mission de la députation avait alors
une importance particulière dans notre province à cause des complications
politiques et diplomatiques résultant de l'attitude de la conférence de
Londres.
En ce qui concerne l'administration, il n'existait
ni loi provinciale, ni loi communale; c’étaient les anciens règlements du
régime antérieur qu'il fallait appliquer et faire concorder avec les
institutions nouvelles. De plus les états provinciaux avaient cessé d'exister
et les conseils provinciaux ne furent créés qu'en 1836.
Pendant ces six années, qui compteront parmi les
plus importantes de l'histoire du Luxembourg, la députation administra la
province d'une manière quasi omnipotente et pour ainsi dire sans contrôle. Elle
agit avec tant de sagesse et de prudence que, malgré les difficultés sans
nombre qu'elle rencontra, sa gestion ne souleva ni plainte, ni réclamation, ni
grief. C'est là un fait remarquable qui, plus que tout éloge, montre à quel
point elle a veillé à donner satisfaction aux intérêts particuliers et généraux
de la province pendant ces temps difficiles.
La mission politique que lui donnèrent les
évènements importants de cette époque était particulièrement grave. La
conférence de Londres voulait obliger
On comprend combien la tâche de la députation, dans
de telles circonstances, présentait de difficultés. Non seulement il fallait
prendre toutes les mesures administratives nécessaires au maintien des
institutions existantes, mais il était aussi indispensable de veiller à leur
exécution, de façon à empêcher qu'un acte maladroit devint un grief et
éventuellement la cause d'un conflit.
M. d'Hoffschmidt, le plus jeune des députés, eut
naturellement à accomplir de nombreuses missions qui demandaient à la fois de
la prudence et de l'énergie; c'était surtout dans les communes voisines de
Luxembourg qu'une grande surveillance était nécessaire. Comme il se trouvait à
Eich pour une mission de ce genre, il entendit arriver la garnison de
Luxembourg qui faisait une promenade militaire. Immédiatement le drapeau belge
fut arboré, d'après ses ordres, au balcon de la maison où se plaça le député
permanent pendant le passage des soldats. Il risquait ainsi de subir le sort de
M. Hanno, commissaire d'arrondissement, qui fut
enlevé de Bettembourg pour être emprisonné dans la forteresse; mais le courage
qu'il montra en cette circonstance fut récompensé: les troupes prussiennes respectèrent
l'autorité belge et le drapeau qui représentait notre pays.
(page 787) Lors de la formation des conseils
provinciaux en
Lors de la création du conseil des mines, il fut
nommé membre de ce corps, le 27 mai 1837, fonction qu'il exerça avec
distinction et talent jusqu'en 1845, lorsqu'il devint ministre des travaux
publics.
M. François d'Hoffschmiùt,
commissaire de l'arrondissement de Bastogne, représentait ce district à
L'un de ses premiers actes parlementaires concernait
le Luxembourg dont en toutes circonstances, durant sa longue carrière, il s'est
attaché à défendre les intérêts. Le nouveau député demanda au gouvernement de
maintenir les droits de
Le 7 décembre 1839 il prononça un important discours
politique dans lequel il attaquait les actes du cabinet, à qui il demandait
pour le Luxembourg des dédommagements devant réparer les maux causés à cette
province par le traité que les ministres avaient soutenu devant les Chambres.
Guidé par le même intérêt luxembourgeois, il
s'opposa, dans le cours de cette session, à l'aliénation des forêts domaniales.
Bien que nouveau venu à
Dès l'ouverture de la session suivante, lors de la
discussion de l'adresse, il manifesta ses regrets, parce qu'elle ne contenait
aucune parole de sympathie pour les populations cédées à
(page 788) Le représentant de Bastogne, qui avait
combattu le ministère de Theux, appuya de ses votes le cabinet Lebeau-Rogier en
1840. Lorsqu'après l'adresse du Sénat, ce ministère donna sa démission, des
démarches furent faites auprès de M. d'Hoffschmidt afin de le faire entrer
comme ministre des travaux publics dans la combinaison nouvelle. Mais il refusà de prendre part à la succession d'un cabinet dont il
partageait les opinions.
Pendant la session 1841-1842, il réclama de nouveau
à plusieurs reprises un chemin de fer pour le Luxembourg, des routes et
l'achèvement du canal de Meuse et Moselle. Voici un extrait du discours qu'il
prononça le 6 septembre 1842 dans la discussion relative à un emprunt de
vingt-cinq millions destinés à l'exécution de travaux d'utilité publique. Il
s'exprima en ces termes, après avoir rappelé que l'article 2 de la loi du 26
mai 1837 stipulait que le Luxembourg serait rattaché au chemin de fer :
« (…) Qu'y a-t-il de plus sérieux que la loi?
Quel est le membre de cette Chambre, parmi ceux qui ont voté l'article 2 de la
loi du 26 mai 1837, qui viendrait dire maintenant qu'en le votant il faisait
une espèce de restriction mentale et que son but était en quelque sorte de
tromper ses collègues? Messieurs, j'ai trop bonne opinion de mes honorables
collègues pour croire qu'aucun d'eux eut pu jamais avoir cette pensée.
« S'appuierait-on aussi sur ce qu'il y a
impossibilité de construire une ligne de chemin de fer dans le
Luxembourg ? D'ailleurs, si cette impossibilité était constatée, nous
aurions toujours droit à une compensation. Mais, messieurs, cette impossibilité
n'existe point surtout depuis qu'on a reconnu que les rampes des chemins de fer
peuvent être beaucoup plus fortes qu'on le croyait d'abord. On peut voir dans
le rapport de M. le ministre des travaux publics qu'une commission
d'ingénieurs, envoyés par lui en Angleterre, a reconnu que les locomotives
peuvent circuler sur des pentes d'un centième; ils en ont même trouvé en
Angleterre qui s'élèvent jusqu'à un trente-septième, tandis que les rampes que
nous avons à notre chemin de fer ne dépassent guère quatre millièmes.
« Naguère on croyait encore que les locomotives
ne pouvaient circuler que sur des courbes d'environ mille mètres de rayon;
depuis on a reconnu que c'était là aussi une erreur, et on admet maintenant des
courbes de cinq cents mètres de rayon, on en admet même de deux cents.
« Enfin pour la ligne du Luxembourg il aurait
suffi d'une seule voie. Ainsi, Messieurs, avec ces trois conditions que je
viens de signaler, il eut été facile de faire un chemin de fer dans cette
province, quelqu'accidentée qu'elle soit. »
Cet extrait présente de l'intérêt en ce sens qu'il
indique les obstacles qui s'opposaient à cette époque à l'exécution du chemin
de fer que l'on considérait comme impossible dans une province aussi accidentée.
La loi du 29 septembre 1842 abrogea celle qui vient
d'être citée en ce qui (page 789) concerne le Luxembourg, vu l'impossibilité,
qu'on croyait établie, d'y exploiter un chemin de fer. En compensation un
crédit de deux millions lui fut alloué à l'effet d'augmenter le nombre de ses
routes. C'est en grande partie aux efforts persévérants de M. d'Hoffschmidt que
la province est redevable d'avoir obtenu cet important avantage.
Il serait trop long d'énumérer ici les nombreux
discours prononcés par le député de Bastogne pendant les diverses sessions qui
précédèrent son entrée au ministère des travaux publics. Dans chacune d'elles
il redemandait avec persistance pour le Luxembourg un chemin de fer puis des
routes, tant il avait à cœur de développer dans notre province les voies de
communication.
Voici les diverses questions sur lesquelles M.
d'Hoffschmidt prit la parole : travaux publics, tarifs des chemins de fer,
loi sur l'instruction primaire, réforme communale, convention commerciale avec
Pendant les sessions de 1843-1844 et 1844-
C'est à ce moment de sa carrière que M.
d'Hoffschmidt rendit au Luxembourg un service éclatant qui toujours restera
inscrit dans les annales de notre province.
Comme nous l'avons vu, le représentant de Bastogne,
depuis son entrée à
Une société anglaise demanda la concession d'une
ligne partant de la vallée de
(page 790) Seulement, en accordant à celle-ci
l'immense avantage d'avoir la plus grande voie ferrée du pays, le ministre
voulut que le Luxembourg en profitât le plus largement possible et il exigea de
la compagnie l'engagement d'établir les embranchements de l'Ourthe et de
Bastogne.
Telle est l'origine de ce dernier embranchement dû
uniquement à l'initiative personnelle du Ministre. Si Bastogne n'avait pas eu à
cette époque son représentant au ministère, il est évident que cet embranchement
n'aurait pas figuré dans l'acte de concession. C'est à son mandataire, toujours
sur la brèche pour défendre ce puissant intérêt, que la capitale des Ardennes a
dû cet avantage dont elle profite aujourd'hui.
La compagnie déposa un cautionnement de cinq
millions de francs et la convention par laquelle étaient concédés le chemin de
fer de Luxembourg et les embranchements précités fut signée les 13 et 20
février 1846. Elle porte la signature d'un ministre luxembourgeois: M.
d'Hoffschmidt. Le 4 mars de cette année, il déposa à
Comme ministre, il eut à intervenir à
Le ministère se retira le 31 mars. Pendant les négociations
destinées à former le cabinet nouveau, M. d'Hoffschmidt dut d'abord entrer dans
un ministère formé par M. Rogier qui posait comme condition de son acceptation
la dissolution éventuelle, ce qui ne fut pas accepté. Il fut ensuite chargé par
le roi, avec M. Dumon-Dumortier, de constituer un
cabinet, mais cette dernière combinaison n'aboutit point.
Le projet de loi relatif à la concession du chemin
de fer de Luxembourg ne fut discuté par
Pendant le court espace de temps qui sépare la
sortie et la rentrée au ministère de M. d'Hoffschmidt, ce député prit une part
active aux débats parlementaires et s'occupa entr'autres
des questions suivantes: loi sur le défrichement des terrains incultes,
répartition de l'impôt foncier dans le Luxembourg, exploitation des chemins de
fer, crédit affecté au défrichement et aux irrigations, douanes, loi sur la
milice, réforme postale, cautionnement de la compagnie du Luxembourg dont deux
cinquièmes furent spécialement affectés à la ligne de Namur à Arlon.
Les élections de 1847 avaient amené la retraite du
ministère catholique; M. Rogier fut alors appelé à constituer un cabinet
libéral homogène qui compta parmi ses membres M. d'Hoffschmidt, auquel échut le
portefeuille des affaires étrangères.
Le cabinet du 12 août
par sa sagesse, parvenait à éviter toute intervention
de l'étranger.
A peine M. d'Hoffschmidt était-il à la tète du département des affaires étrangères qu'un incident
diplomatique très grave obligea le ministre à agir avec fermeté et énergie,
sans dépasser les limites qu'indiquait l'état politique du pays.
M. Leclercq avait été nommé ministre
plénipotentiaire de Belgique auprès de la cour de Rome et le gouvernement
pontifical, ce qui était un acte aussi extraordinaire qu'exceptionnel, avait
déclaré ne pas vouloir accepter cet envoyé belge. Ce conflit à la fois
diplomatique et national, avait un caractère essentiellement politique.
Accepter sans protestation le refus du gouvernement pontifical eut été une
humiliation pour le pays; rompre brusquement toute relation avec le Saint-Siège
aurait pu rendre à l'opinion catholique la prépondérance qu'elle venait de
perdre. Le ministre, dans cette affaire délicate, sut allier la dignité à la
prudence; aussi, lors de la discussion de l'adresse,
La révolution du 24 février 1848, renversant le
trône de Louis-Philippe, proclamant la république et provoquant en Europe des
mouvements insurrectionnels dont les conséquences furent très-graves, mettait
l'état politique de
Dans cette situation difficile, c'était surtout le
ministre des affaires étrangères qui avait à veiller au salut commun. Jamais
les relations de
Un manque de tact, une démarche imprudente ou
seulement hasardée, la moindre faute risquaient d'attirer les plus graves
dangers sur un petit Etat qui voulait à la fois conserver sa neutralité et son
indépendance. Dès le 5 mars
Quand on se reporte à cette époque de crises et
d'orages, on doit reconnaître que M. d'Hoffschmidt. s'éleva à la hauteur des
circonstances par le talent et le patriotisme dont il a donne
des preuves pendant cette époque agitée. Il occupait le poste le plus élevé et
par ce fait encourait la responsabilité la plus grande. Cette responsabilité il
peut l'accepter tout entière parce qu'il est parvenu à préserver le pays de
tous les périls qui l'ont menacé.
Pendant les cinq années que le représentant de
Bastogne passa à la tête du département des affaires étrangères, il eut à
discuter devant les Chambres les questions les plus importantes et les plus
difficiles. Les relations avec les puissances étrangères, les négociations
diplomatiques, les traités de commerce et tout ce qui se rattache à ce vaste
domaine, ainsi que les diverses matières concernant le département formaient
l'élément ordinaire des débats auxquels prenait part le ministre. A cela
s'ajoutaient les discussions où il avait à intervenir, notamment lorsqu'il
s'agissait de défendre les intérêts du Luxembourg.
En 1851, cinq années après le vote de la concession,
le chemin de fer de Luxembourg n'était pas encore commencé; il fallait la
garantie d'un minimum d'intérêt sans laquelle
Cette proposition fit de nouveau naitre une forte
opposition en ce qui concerne les embranchements, et dans la séance du 20 août,
M. Malou proposa un amendement tendant à dispenser le gouvernement de
construire ceux-ci.
La discussion qui eut lieu à ce sujet présente
aujourd'hui de l'intérêt parce qu'elle permet d'apprécier combien les orateurs
de l'opposition se faisaient alors une fausse idée de ce que pourraient devenir
la grande ligne internationale qui existe aujourd'hui ainsi que ses affluents.
Le représentant de Bastogne, comme ses collègues de
la province combattirent énergiquement l'amendement de M. Malou qui fut rejeté
par 54 voix contre 24. Le projet de loi fut adopté.
(page 793) Le 31 octobre 1852, le ministère se
retira à la suite de l'échec qu'il éprouva lors de la nomination du président
de
M. d'Hoffschmidt, bien qu'il ne fut plus que député,
continua à prendre part aux discussions relatives aux deux départements qu'il
avait administrés. En 1853 un crédit de 75,000 fr. avait été proposé pour
distribuer de la chaux dans les Ardennes et naturellement le député de Bastogne
soutint une proposition destinée à favoriser particulièrement son
arrondissement. Elle rencontra une vive opposition. Après une discussion de
plusieurs jours le crédit fut réduit à 40,000 francs, mais au second vote le
chiffre primitif de 75,000 francs fut rétabli, ce qui constituait une victoire
remportée par le représentant des intéressés. Aussi l'année suivante M. d'Hoffschmidt
fut-il nommé rapporteur d'un projet de crédit semblable, qui fut adopté par 35
voix contre 30 et 5 abstentions.
Nommé le 9 juin 1854, officier de l'ordre de
Léopold, il succomba aux élections du 13 juin de cette année, qui furent
défavorables à l'opinion libérale. Son compétiteur, M. le notaire Lambin de Houffalize, avait obtenu 263 voix, tandis que 257 suffrages
lui étaient échus. Cette élection fut attaquée devant
Les événements de 1857 amenèrent la dissolution de
Rapporteur du budget des travaux publics en 1858,
1859 et 1860, ainsi que de la loi relative aux consuls, il prit part en outre à
divers débats concernant la réforme postale, les wateringues, la libre sortie
du charbon de bois dans le Grand-Duché, les subsides pour la voirie, la loi
augmentant le nombre des députés, la concession des péages, les traités de
commerce avec
L'extension à donner aux chemins de fer
luxembourgeois et les diverses questions qui se l'attachaient à cet intérêt si
important pour la province continuaient à préoccuper le représentant de
Bastogne qui, chaque fois que l'occasion se présentait, ne manquait pas d'en
entretenir
A la fin de cette session un projet de loi
concernant l'exécution de travaux (page 794) publics fut déposé par le
gouvernement et M. d'Hoffschmidt en fut le rapporteur. Il comprenait la
concession du chemin de fer de la vallée de l'Ourthe et de celui de Spa à la
frontière grand-ducale par Vielsalm.
M. d'Hoffschmidt, en 1863, parvint à compléter la
tâche qu'il avait commencée en 1845, en contribuant à faire admettre par
Le 6 juin
Le 9 juin, le parti libéral subit des défaites dans
différents arrondissements du pays. En même temps que M. Rogier à Dinant et M.
Devaux à Bruges, M. d'Hoffschmidt échouait à Bastogne. Cette élection fut
encore vivement attaquée;
La loi de 1866 portant augmentation du nombre des
membres des Chambres donna un sénateur de plus au Luxembourg et la
circonscription Arlon-Bastogne-Marche choisit M. d'Hoffschmidt pour son
mandataire.
Le nouveau sénateur, nommé grand officier de l'ordre
de Léopold le 8 juin 1867, continua dans cette assemblée à s'occuper des
intérêts du Luxembourg, tout en prenant part aux débats importants concernant
le domaine politique ou les affaires publiques.
La situation financière du Luxembourg, qui avait à
supporter des charges considérables en proportion de ses ressources, préoccupait
le sénateur et en 1868 ainsi qu'en 1869, il demanda au gouvernement de mettre à
l'étude la révision de l'article 69 de la loi provinciale, en motivant sa
demande par une étude approfondie de la question.
L'ancien ministre qui avait signé l'acte de
concession de 1845 ne pouvait certainement pas oublier les chemins de fer
luxembourgeois. En 1868 il appuie une pétition de divers conseils communaux de
la province demandant qu'un minimum d'intérêt soit accordé à la société
concessionnaire pour l'exécution du réseau Forcade,
qu'on appelait alors chemin de fer franco-belge-prussien. En 1869 il réclame à
plusieurs reprises l'exécution de l'embranchement de Bastogne et demanda au
gouvernement d'examiner la question du rachat des lignes concédées, tout en (page
795) conseillant spécialement le rachat de la ligne du Luxembourg. En 1870, il
réclame de nouveau la stricte exécution des travaux concédés dans la province.
Les élections du 2 août 1870 furent le terme de la
carrière politique de M. d'Hoffschmidt. Bien qu’il eut obtenu dans
l’arrondissement d’Arlon une majorité de près de deux cents voix, les résultats
du scrutin à Marche et à .Bastogne le firent échouer; il avait siégé au
parlement pendant plus de 25 ans dont six années passées au ministère.
Ainsi qu'on l'a vu par ce qui précède, M.,
d’Hoffschmidt n'a cessé de prendre la part la plus importante à la vie
politique du pays.; il a été mêlé à toutes les grandes discussions qui ont
marqué les quarante premières années de notre indépendance et a toujours défendu
avec un énergique talent les intérêts de la province qu'il représentait plus
particulièrement.
Comme ministre des affaires étrangères, il rendit à
Comme ministre des travaux publics, il a signé, en
Aujourd’hui le réseau du Luxembourg, racheté en 1873
à
Comme représentant de Bastogne, M. d'Hoffschmidt a
pris l'initiative de l'embranchement qui devait desservir cet arrondissement ;
il l'a fait inscrire dans l'acte de concession de 1846 et n'a cessé ensuite
d'en défendre victorieusement le maintien chaque fois qu'on a tenté de le
supprimer. Quel est le représentant qui pourrait rendre à ses commettants un
service plus important et dont les avantages qui en résultent soient plus
considérables ?
M. d'Hoffschmidt est décédé le 14 février 1873 et a
été inhumé à Arlon. Il était grand officier de l’ordre de Léopold et grand
Cordon de
___________________________________
(N.
LUBELSKI-BERNARD, dans Nouvelle biographie nationale de
Belgique, t. 5, 1999, pp. 130-133)
d'HOFFSCHMIDT de RESTEIGNE, Constant, Ernest, homme politique libéral, industriel, né à Recogne (Noville-lez-Bastogne) le
7 mars 1804, décédé à Deux-Acren le 14 février 1873.
La famille d'Hoffschmidt quitta Cologne en 1619
pour s'établir dans le Luxembourg. Le père de Constant, Ernest-François
(1761-1818), servit dans l'armée française avant d'être nommé, par le Roi des
Pays-Bas, membre de la seconde chambre des Etats généraux (1815-1817). Il eut
six enfants dont Ernest-Edouard-Joseph (1793-183ï), inspecteur dans le service
forestier de la province du Luxembourg et François-Henri (1797-1854), membre
des Etats provinciaux de Luxembourg (1826-1830), membre du Congrès national et
de
Constant, le fils cadet, fit des études à l'Ecole
des Mines de Liège et devint, dès juin 1830, membre des Etats provinciaux de
Luxembourg où il se fit le défenseur des idées d'indépendance qui devaient
mener à la scission des Pays-Bas. Après
Le couple eut quatre enfants dont deux fils. Le
premier, Arthur-François-Ernest-Victorin (1837-1893), membre du Conseil
provincial, député permanent du Luxembourg, conseiller au Conseil des Mines,
mourut sans descendance, le second décéda en bas âge. Dès 1837, Constant
d’Hoffschmidt fit partie du Conseil des Mines et il resta dans ce corps jusqu'à
sa nomination à la tête du département des Travaux publics En 1839, le collège
électoral de l'arrondissement de Bastogne l'envoya siéger à
Toujours, il essaya de développer les relations
commerciales avec les pays voisins,
En 1847, les élections amenèrent la victoire des
libéraux. Charles Rogier constitua un cabinet homogène, le 12 août, et choisit
Constant d'Hoffschmidt comme ministre des Affaires étrangères. Ce dernier
conduisit son département d'une main ferme et énergique tout en sachant se
montrer souple et prudent lorsque les circonstances l'exigèrent. La politique
extérieure du nouveau cabinet s'inspira d'une grande impartialité basée sur
l'indépendance et la neutralité du pays ainsi que sur la séparation du pouvoir civil
de l'Eglise. La première affaire délicate qu'il eut à résoudre concerna nos
relations avec le Vatican. Le précédent gouvernement avait nommé, après les
élections et avant sa retraite, un ministre plénipotentiaire à Rome que le
ministère libéral considérait comme hostile à ses vues. Pour cette importante
mission, il voulait un homme qui pourrait consolider les rapports avec le
Saint-Siège, faire apprécier l'état des esprits et des opinions en Belgique et
«empêcher qu'on ne se méprit sur les intentions et les vrais sentiments du
nouveau cabinet à l'égard de la religion». Il choisit donc le procureur général
à
Le Département eut à affronter des difficultés
plus graves encore. En 1848, une vague révolutionnaire embrasa presque toute
l'Europe. Il fallait agir avec une extrême prudence afin de ne pas fournir un
prétexte d'annexion à nos voisins. A Francfort, le Parlement souhaitait le
rapprochement de
Ecarté du Parlement à la suite des élections de
juin 1854, qui avaient été défavorables aux libéraux, il revint à
Ce parlementaire fut aussi un industriel qui
s'occupa d'entreprises fort diverses allant de l'industrie du papier à
l'exploitation de tourbières ou de nombreuses compagnies de chemin de fer comme
celles du Réseau franco-belgo-prussien.
La mort le frappa le 14 février 1873 à Deux-Acren et il fut inhumé trois jours plus tard à Arlon. Ainsi
disparaissait, quelque peu oublié par son pays, un homme qui avait joué vingt
ans plus tôt un rôle important dans la diplomatie belge et qui avait toujours
défendu avec une grande autorité mais aussi avec passion les intérêts de sa
région, le Luxembourg.
(00) Vérification
de ses pouvoirs comme membre de la chambre (14/11/1839, 16/11/1839)
(01) Traité des
24 articles (07/12/1839, 13/12/1839)
(02) Intervention
gouvernementale dans les élections (07/12/1839)
(03) Redevance
des mines, industrie charbonnière, caisses de prévoyance (11/12/1839)
(04) Route dans la province du Luxembourg, canal de
(05) Police du roulage (27/01/1840,
22/02/1840)
(06) Loi sur les chemins vicinaux (12/02/1840)
(07) Notaires de Neufchâteau. Circonscriptions
judiciaires du Luxembourg, traité des 24 articles (22/02/1840)
(08) Notariat (14/05/1840)
(09) Commission d’enquête parlementaire sur la
situation économique du pays (14/05/1840)
(10) Vente
de bois domaniaux (02/06/1840, (04/06/1840)
(01) Adresse en réponse au discours du trône. Canal
Meuse-Moselle, provinces détachées en 1839 (17/11/1840)
(02) Loi sur les céréales (24/11/1840)
(03) Remplacement de la section du chemin de fer
luxembourgeois par des routes ordinaires (11/12/1840,
17/02/1841,
18/02/1841
(04) Traitement des agents de l’administration
centrale de la justice (18/12/1840)
(05) Subside pour le petit séminaire de Saint-Trond
(et loi des indemnités) (19/12/1840),
Subside pour les édifices religieux (21/12/1840)
(06) Renvoi d’une pétition de demande de séparation
de communes dans le Luxembourg (21/12/1840),
à la construction d’une route dans le Luxembourg (13 /01/1841),
aux pensions (30/01/1841)
(07) Equilibre
général des recettes et des dépenses et contribution foncière (24/12/1840)
(08) Traitement et nombre des commissaires de
district (15/01/1841)
(09) Loi sur les
pensions. Pensions des ministres, pensions des membres de la cour des comptes (28/01/1841), pensions des ministres du culte
catholique (06/02/1841)
(10)
Répartition du produit des barrières (notamment au détriment de
la province du Hainaut), routes de la province du Luxembourg (19/02/1841)
(11) Droit sur
les foins (05/03/1841, 06/03/1841)
(12) Droit sur le
riz (08/03/1841)
(13) Lutte contre les abus du colportage (12/03/1841)
(14) Chemins
vicinaux. Financement par prestations en nature (26/03/1841)
(15) Pétition relative à un droit perçu à la frontière avec
(00) Vérification de ses pouvoirs comme membre de
la chambre (10/11/1841)
(01)
Elections contestées et qualité de Belge accordée aux habitants des provinces
cédées (11/11/1841)
(02) Election contestée d’Edouard Cogels (18/11/1841)
(03)
Question politique générale (composition du ministère, politique unioniste,
élections de 1841, chute du gouvernement Lebeau, etc.) (02/12/1841)
(04)
Fixation de l’ordre du jour (08/12/1841)
(05)
Entretien des églises dans le Luxembourg (09/12/1841)
(06)
Traitement des commissaires d’arrondissement (20/12/1841)
(07)
Frais d’administration des provinces (20/12/1841)
(08) Etablissement d’un droit sur les bois pour le
Luxembourg (12/01/1842)
(09)
Budget de la guerre pour 1842 (fixation
de l’ordre du jour) (24/01/1842)
(10)
Canal de Zelzaete à la mer du Nord (27/01/1842, 20/04/1842, 22/04/1842, 23/04/1842, 25/04/1842)
(11)
Comptabilité de l’Etat, encouragements aux beaux-arts et érection de statues
aux grands hommes (02/02/1842)
(12)
Chemin de fer de l’Etat (15/11/1841, 19/02/1842, 23/02/1842, 17/06/1842, 06/09/1842)
(13)
Amélioration des routes de la province du Luxembourg en compensation de
l’abandon du chemin de fer dans cette province (21/02/1842,
16/04/1842, 17/06/1842,
27/07/1842, 06/09/1842)
(14)
Routes dans le Luxembourg (21/02/1842)
(15)
Industrie linière et droits sur les lins (22/02/1842)
(16)
Canal de Meuse et Moselle (22/02/1842)
(17)
Service de
(18)
Service de
(19)
Nécessité d’un plan de développement général des voies de communication (22/02/1842)
(20)
Emoluments et bénéfices attribués aux employés des postes (notamment par les
éditeurs de journaux) (10/05/1842)
(21)
Modifications à la loi communale. Possibilité de nommer le bourgmestre en
dehors du conseil communal (12/05/1842, 31/05/1842, 03/06/1842),
droit de révocation et de suspension du bourgmestre (06/06/1842)
(22)
Remplacement en matière de milice (20/05/1842)
(23)
Police de la chambre et partialité supposée du président (11/06/1842)
(24)
Droit sur les ardoises (01/08/1842)
(25)
Fixation de l’ordre du jour (02/08/1842)
(26)
Garantie d’un minimum d’intérêt pour la construction de routes et de canaux (03/08/1842)
(27)
Instruction primaire. Participation du clergé à l’enseignement moral,
surveillance des écoles et notamment des livres utilisés, tant par l’inspection
civile que par l’inspection ecclésiastique (17/08/1842),
inspection cantonale et inspection provinciale (18/08/1842)
(28)
Aliénation des bois domaniaux (10/09/1842)
(01) Impôt sur les
sucres (17/11/1842, 23/02/1843)
(02) Convention
commerciale avec l'Espagne (28/11/1842)
(03) Impôt sur le
tabac (29/11/1842)
(04) Aliénation des
forêts domaniales (01/12/1842, 01/02/1843)
(05) Gestion de la
dette publique (02/12/1842)
(06) Traitements du
personnel diplomatique (09/12/1842)
(07) Traitements des
membres de l'ordre judiciaire (17/12/1842)
(08) Culture de la
soie et/ou culture de la garance (19/12/1842, 20/12/1842)
(09) Ajournement de
la chambre (22/12/1842)
(10) Organisation et
renforcement du service de la douane (24/12/1842)
(11) Frais
d'exploitation, tarifs et rentabilité du chemin de fer (10/01/1843,
13/01/1843, 14/01/1843,
18/01/1843, (tarif de la houille) 21/01/1843, 24/01/1843),
concessions de lignes de chemins de fer (28/03/1843)
(12) Frais de route
du département des travaux publics (11/01/1843)
(13) Recettes du
fonds des routes (11/01/1843)
(14) Service de
(15) Canalisation de
(16) Situation
sociale et construction de routes dans la province de Luxembourg (18/01/1843)
(17) Canal de Meuse
et Moselle (02/02/1843)
(18) Législation et
fraudes électorales (15/03/1843, 22/03/1843, (+justice de paix) 23/03/1843, 24/03/1843, 25/03/1843)
(19) Question
politique générale (15/03/1843)
(20) Budget de la
chambre des représentants (22/03/1843)
(01) Renvoi d’une pétition relative aux droits
d’entrée sur les ardoises (12/01/1844), au libre transit du bétail hollandais (17/01/1844), à
l’impôt sur le tabac (29/01/1844), aux avantages
douaniers accordés au grand-duché de Luxembourg (18/03/1844,
6/06/1844)
(02) Demande visant à compléter certaines sections
centrales (22/11/1843)
(03) Budget de la chambre des représentants (8/12/1843)
(04) Budget des voies et moyens. Equilibre général des recettes et des dépenses et/ou impôts permettant
d’accroître l’équilibre budgétaire, balance commerciale de la Belgique,
caractère inégalitaire du système fiscal (notamment, lois somptuaires et/ou
impôt sur le revenu (8/12/1843, 9/12/1843)
(05) Avantages douaniers accordés au
grand-duché de Luxembourg et Zollverein (11/12/1843)
(06) Coût et rentabilité du chemin de
fer et/ou recours à l’initiative privée pour la construction
du chemin de fer (13/12/1843,
16/02/1844, 17/02/1844)
(07) Question politique, enseignement primaire et utilisation du
palais du prince d’Orange à des fins caritatives (13/12/1843)
(08) Règlement de la chambre : 1° impossibilité
pour un membre de revenir sur son vote et/ou 2° modalités de l’appel nominal (21/12/1843, 29/01/1844)
(09) Budget des finances. Indemnités
nécessitées par la loi sur les fraudes électorales (17/01/1844)
(10) Droit d’enregistrement sur les actes de
naturalisation et exemption en faveur des officiers étrangers (30/01/1844)
(11) Droits d’entrée sur les poteries étrangères (7/02/1844)
(12) Système général des voies navigables (16/02/1844)
(13) Routes dans le Luxembourg, produit des
barrières, canal de Meuse et Moselle (21/02/1844)
(14) Conclusions de la commission d’enquête
parlementaire (commission « de Foere ») et système des droits
différentiels. Politique commerciale du gouvernement (5/03/1844,
7/05/1844), droits sur les bois (28/05/1844, 30/05/1844,
7/06/1844) et sur les graines (31/05/1844)
(15) Conversion des titres de l’emprunt de 100,8 millions (7/03/1844)
(16) Pensions des fonctionnaires de l’Etat, de leurs
veuves et orphelins (13/03/1844, 14/03/1844, 15/03/1844),
du personnel diplomatique (15/03/1844)
(17) Polder de Lillo (25/03/1844)
(18) Route dans
la province de Liége, forêt domaniale d’Hertogenwald
(21/06/1844)
(01) Traitements des
membres de l’ordre judiciaire. (04/11/1844)
(02) Convention postale avec
(03) Règlement organique et
pécuniaire du personnel de l’Etat (03/12/1844)
(04) Nouveau
délai à accorder aux anciens habitants des parties cédées du Limbourg et du
Luxembourg pour faire la déclaration nécessaire à l’effet de conserver la
qualité de Belge. (06/12/1844)
(05) Subsides pour les
édifices servant au culte catholique, respect des conditions pour l’attribution
de la personnalité civiles à certaines congrégations de sœurs hospitalières et
à certains établissements d’enseignements religieux et aux fabriques d’église (10/12/1844)
(06) Traité de commerce et de
navigation conclu avec le Zollverein. Discussion générale. Politique commerciale, rapports avec
(07) Crédits provisoires pour
le département des travaux publics (21/12/1844)
(08) Poste aux chevaux (15/01/1845, 03/04/1845, 04/04/1845)
(09) Chemin de fer du Limbourg
(20/01/1845)
(10) Péréquation générale de la
contribution foncière. Situation particulière du Luxembourg et de la propriété
forestière (20/01/1845)
(11) Tunnel ferroviaire de
Cumptich (25/01/1845)
(12) Question politique
générale. Notion de cabinet de conciliation (25/01/1845)
(13) Traitements des
commissaires d’arrondissement (07/02/1845)
(14) Routes de la province de
Luxembourg (05/03/1845)
(15) Personnel du canal de
(16) Canal de Meuse et Moselle
(08/03/1845)
(17) Répression du braconnage
(11/03/1845)
(18) Service de la malle-poste dans la province
de Luxembourg (13/03/1845)
(19) Réforme postale (13/03/1845)
(20) Traitements et nombre des
ingénieurs du service des mines des Travaux publics (13/03/1845)
(21) Projet de loi sur
la milice (02/05/1845)
(22) Aliénation des biens
domaniaux (04/04/1845)
INTERVENTIONS
AU COURS DE
En tant que
ministre des travaux publics
(00)
Vérification de ses pouvoirs en tant que membre de la chambre nouvellement élu
(16/09/1845)
(01)
Renvoi de pétitions relatives à l’organisation de la poste aux chevaux (05/12/1845), à la réforme postale (08/12/1845),
au canal de Zelzaete à la mer du Nord (22/12/1845),
à l’éboulement du tunnel de Cumptich (03/02/1846)
(02)
Rapport sur des pétitions relatives à la construction d’une route et à
l’entretien de la chaussée romaine (05/12/1845),
aux servitudes de halage (05/12/1845), au service
de la Meuse (inondations à Liége) (27/01/1846),
aux inondations de la Lys et de l’Escaut (27/01/1846,
26/02/1846)
(03)
Emploi des ouvriers désœuvrés aux travaux des routes et des chemins de fer (12/12/1845, 19/12/1845),
notamment dans la Campine (10/02/1846, 11/02/1846)
(04)
Projet d’adresse en réponse au discours du trône. Discussion politique
générale, question de confiance gouvernement, appel à l’unionisme et question
des partis, formation du nouveau gouvernement et condition posée par Rogier de
pouvoir dissoudre à volonté la chambre (19/11/1845)
(05)
Situation agricole (récolte des pommes de terre) et situation de la classe
ouvrière (22/11/1845)
(06)
Concessions des chemins de fer de Tournay à Jurbise (22/11/1845),
de Namur à Liége (27/01/1846), de Louvain à la
Sambre (31/01/1846, 26/02/1846,
06/03/1846, 25/03/1846),
dans la Campine (19/03/1846), chemin de fer rhénan
(24/03/1846)
(07)
Chemin de fer de l’Etat. Tunnel de Braine-le-Comte (30/01/1846),
organisation de la comptabilité (27/02/1846, 02/03/1846, 05/03/1846)
(08)
Voies navigables. Canalisation de la Campine (20/09/1845,
23/03/1846, 24/03/1846),
canal de Zelzaete à la mer du Nord (20/09/1845, 17/12/1845, 24/03/1846),
non-exécution du canal et du chemin de fer de Mons à la Sambre (Erquelinnes) (18/03/1846), service de la Meuse (interruption de la
navigation) (23/03/1846), reprise par l’Etat et canalisation
de la Petite-Nèthe (23/03/1846)
(09)
Budget du département des travaux publics pour 1846 (29/11/1845),
réplique générale notamment historique des travaux publics (23/03/1846), réplique générale (24/03/1846), construction de routes (24/03/1846)
(10)
Organisation postale (21/12/1845, 30/01/1846)
(11)
Réglementation de la chasse (23/01/1846, 26/01/1846)
En tant
que parlementaire
(12)
Motion d’ordre relative à la formation du nouveau cabinet ministériel. A. Rejet
par le roi du programme libéral en raison essentiellement de l’atteinte à la
prérogative royale de dissoudre les chambres,
organisation de l’enseignement moyen et ingérence cléricale dans
celui-ci, abandon de la politique unioniste, formation d’un gouvernement homogène
catholique et antagonisme politique libéraux-catholiques (20/04/1846, 29/04/1846)
(13)
Budget du département des travaux publics pour 1846. Administration des ponts et
chaussées, école du génie civil, construction de routes nouvelles (30/04/1846) services du Demer et de la Dyle (01/05/1846), poste aux chevaux et réforme postale (07/05/1846)
(14)
Chemin de fer de l’Etat. Exploitation et constructions (06/05/1846,
07/05/1846)
(15)
Concession ferroviaire du Luxembourg (11/05/1846, 04/06/1846, 05/06/1846, 06/06/1846, 08/06/1846, 09/06/1846), de Manage à Wavre (07/07/1846)
(16)
Canal de dérivation de la Lys (27/05/1846)
(17)
Droits sur les céréales (03/06/1846)
INTERVENTIONS
AU COURS DE
(01) Renvoi de pétitions relatives à la situation
sociale dans le Luxembourg et dans le Namurois et à divers travaux de voirie
vicinale (21/12/1846), à une route dans le
Luxembourg (22/01/1847, 19/03/1847), à la canalisation de
l’Amblève (18/02/1847), au rapport Van Hecke sur la locomotion aérienne (18/02/1847)
et à la réforme postale (09/03/1847)
(02) Rapport sur une pétition relative aux
octrois communaux et aux droits sur le bétail (15/12/1846)
(03) Répartition provisoire de la contribution
foncière pour l’année 1847 (03/12/1846)
(04) Péages sur les canaux et rivières, canal
de Charleroy, Sambre canalisée (08/12/1846)
(05) Organisation postale (09/12/1846)
(06) Défrichements, encouragement
à l’agriculture et expropriation pour cause d’utilité publique des biens
communaux (11/12/1846, 16/12/1846, 05/02/1847, 09/02/1847, 10/02/1847, 13/02/1847, 18/02/1847, 19/02/1847, 20/02/1847, 22/02/1847, 24/02/1847)
(07) Lutte contre
les épizooties et commissions d’agriculture (21/12/1846),
encouragement à la culture de la garance (21/12/1846)
(08) Erection d’une
nouvelle commune (Petithier) (22/12/1846)
(09) Révision des lois sur la milice (16/03/1847, 17/03/1847, 18/03/1847, 19/03/1847, 20/03/1847)
(10) Prolongation du délai d’exécution du
chemin de fer du Luxembourg (22/03/1847)
(11) Budget des travaux publics pour 1847.
Améliorations au système des voies navigables (13/04/1847),
service des plantations et de l’administration fiscale des forêts (14/04/1847), personnel du corps des ponts et
chaussées, notamment école du génie civil de Gand, conflit d’intérêt (19/04/1847), chemin de fer de l’Etat
(19/04/1847, 20/04/1847),
projet de liaison ferroviaire entre Bruxelles et Gand (23/04/1847, 24/04/1847)
(12) Droits sur les céréales et situation
sociale (01/05/1847)
INTERVENTIONS
AU COURS DE
(00)
Vérification de ses pouvoirs comme membre nouvellement élu (élection non
contestée) (10/11/1847)
(01)
Rapport sur une pétition relative à l’utilisation du cautionnement relatif à la
ligne ferroviaire du Luxembourg pour les travaux du canal de l’Ourthe (15/05/1848)
(02) Incident
diplomatique auprès du Saint-Siège (12/11/1847, 17/11/1847, 18/11/1847, 20/11/1847)
(03)
Budget du département des affaires étrangères pour 1848. Traitements des agents
diplomatiques (29/11/1847),
droit d’enregistrement pour
l’octroi des titres de noblesse (29/11/1847, 25/01/1848), projet de société d’exportation linière (29/11/1847), utilité
de la marine militaire (29/11/1847,
30/11/1847), convention commerciale avec l’Espagne (29/11/1847), établissement de Santo-Thomas (29/11/1847, 30/11/1847, 25/01/1848, 27/01/1848, 11/02/1848), administration centrale (29/11/1847), canal
de Gand à Terneuzen, traité de paix conclu avec les Pays-Bas, industrie de la
pêche (30/11/1847),
représailles par suite de l’augmentation des droits d’entrée établis par la
Russie, application de la loi différentiel aux navires brésiliens (30/11/1847), écoles de
navigation, institut commercial d’Anvers (30/11/1847), service des bateaux à la Tête de
Flandre et transport
trans-Manche (30/11/1847), crédits supplémentaires (20/01/1848), ordre de
Léopold (24/01/1848),
projet de colonie belge sur la côté de Guinée (25/01/1848)
(04)
Politique commerciale et tarifaire du gouvernement (30/11/1847, 25/01/1848, 04/02/1848, 07/02/1848, 08/02/1848, 09/02/1848, 11/02/1848, 25/03/1848, 27/03/1848)
(05) Code
pénal disciplinaire pour la marine marchande et la pêche maritime (17/12/1847)
(06) Fixation de l’ordre des travaux de la chambre
(30/12/1847)
(07) Projet d’emprunt forcé (20/04/1848 (après-midi)),
notamment retenue sur les traitements et les pensions des fonctionnaires (21/04/1848 (après-midi))
(08)
Organisation postale. Etablissement de lignes postale
internationales et transport transatlantique (01/02/1848)
(09)
Droits de timbre et d’enregistrement sur les actes des conseils de prud’hommes
(23/02/1848)
(10)
Interpellation relative à la position du gouvernement en présence des
événements révolutionnaires en France (01/03/1848)
(11)
Traité de commerce et de navigation conclu entre la Belgique et le royaume des
Deux-Siciles (25/03/1848)
(12)
Projet d’installation d’un phare à Wielingen (28/04/1848)
(13)
Institution des warrants (15/05/1848,
17/05/1848, 18/05/1848)
(14)
Conseils de prud’hommes (18/05/1848)