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Note
d’intention
DE
SCHIERVEL Louis (1785-1866)
DE SCHIERVEL Pierre,
Léonard, Louis, Marie, né
en 1785 à Fouron-le-Comte, décédé en 1866 à Rotem
Age en 1830 : 45 ans
Congressiste (1830-1831, Hasselt)
Interventions au
cours de la session 1830-1831 (Congrès national)
(Extrait
de : M.-A. Paridaens, Biographie nationale de Belgique, t. XLI, 1979-1980, col.
721-723)
DE SCHIERVEL (Louis, baron), prénoms déclarés à
l'état civil : Pierre-Léonard-Louis-Marie, fonctionnaire et sénateur
catholique, né à Fouron-le-Comte le 10 février 1785, mort à Rotem le 4
novembre 1866.
Fils de Pierre-Léonard-Joseph de Schiervel, chevalier du Saint-Empire
Romain, et de Marie-Claire de Fassin et petit-fils de Léonard de Schiervel,
échevin de Henri-Chapelle, il épouse, le 14 juin 1813, Marie-Anne-Adélaïde de
Smeets d'Ommerstein (morte en 1847).
Il fait ses études auprès de son père chez qui, dès l'âge de quinze ans, il
travaille comme chef de bureau.
Fonctionnaire, sous le régime français, il est inspecteur des chemins
vicinaux du canton de Dalhem. Après son installation au château d'Ommerstein
où il s'occupe de l'exploitation agricole attenante, il est chargé de diverses
fonctions administratives agricoles et forestières. Sous le régime hollandais,
il est commissaire du gouvernement à la direction des chemins vicinaux du
canton de Dalhem ; il demande et obtient les fonctions de commissaire de milice
à Roermond (Ruremonde) et Maastricht. Il refuse la place de bourgmestre
d'Opoeteren, mais accepte d'être nommé bourgmestre et secrétaire de Rotem et
Dilsen (1825). Sous le régime belge, il est gouverneur de la province de
Flandre orientale (1837-1843), puis de celle de Limbourg (1843-1857). A Gand,
il appuie les conservateurs et tente de se concilier les orangistes. Au début
des années quarante, il a voulu démissionner. Une première fois (21 mars 1840),
parce qu'il n'a pas confiance dans le cabinet libéral Lebeau-Rogier et, deux
ans plus tard (1842), parce qu'il estime que ses fonctions lui coûtent trop
cher : il a dépensé 40.000 francs de l'époque, en cinq ans, sur sa cassette
personnelle. Il s'intéresse essentiellement aux moyens de communication
routière.
Parlementaire, il est membre de
Il obtient reconnaissance de noblesse et concession du titre de baron
transmissible par ordre de primogéniture (1842).
Marie-Anne Paridaens.
(00) Vérification de ses pouvoirs
comme membre du Congrès (10/11/1830)
(01) Préliminaires
de paix (les dix-huit articles) (05/07/1831)