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DE RODES Charles (1790-1868)
RODRIGUEZ D’EVORA Y VEGA Charles, Joseph, Marie, Ghislain, marquis DE
RODES, né en 1790 à Gand, décédé en 1868
à Berlegem
Age en 1830 : 40 ans
Congressiste (1830-1831, Gand)
Interventions au cours de la session 1830-1831
(Congrès national)
(Extrait de : E. COPPIETERS
STOCHOVE, Biographie nationale de Belgique, t. XIX, 1907, col. 626-629)
RODRIGUEZ D'EVORA Y VEGA (Charles-Joseph-Marie-Ghislain),
marquis de Rodes, baron de Berlegem, homme
politique, écrivain, né à Gand, le 12 juin 1790, décédé à Berlegem,
le 26 septembre 1868. Il était fils de Charles-Joseph-Antoine
marquis de Rodes, baron de Berlegem, souverain
panetier de Flandre, gentilhomme de la maison de S. M. Catholique, et de Thérèse-Fréderique-Ghislaine, baronne de Draeck.
Jeune encore, le marquis de
Rodes se lança dans la carrière politique : en 1814 il fit partie de la
commission provinciale organisée à Gand après le départ des troupes françaises
et accompagna les députés bruxellois qui se rendirent à Paris pour connaître
les dispositions des princes alliés au sujet du sort de
Elu membre du Congrès
national, il y représenta le district de Gand: le 23 novembre il vota
l'exclusion des Nassau, et, lors du choix d'un souverain, ses préférences
furent pour la candidature du duc de Leuchtenberg, opposée à celle du duc de
Nemours. Cette dernière cependant ayant prévalu, malgré le vote défavorable
qu'il avait émis, il fut désigné pour faire partie des commissaires envoyés à
Paris pour offrir la couronne au fils du roi des Français. Louis-Philippe
refusa pour motifs politiques et les députés revinrent en Belgique, où l'on
institua
La mission du Congrès se
trouvait ainsi terminée et deux Chambres avaient été établies : le Sénat et
Les sentiments patriotiques
qui l'animaient se manifestèrent d'une façon spéciale lors de la discussion
des XVIII articles et surtout en 1838, lorsque, après un long refus de la part
du roide Hollande, le traité des XXIV articles allait régler définitivement
notre position en Europe. La brochure qu'il fit paraître alors sous le titre: Essai
sur la nationalité du peuple belge, par M. le marquis de Rodes, sénateur,
ancien membre du Congrès national, et qui eut deux éditions, avait pour but
de prouver que nos provinces avaient toujours formé une nation, reconnue à
diverses reprises comme telle, et de s'opposer au sacrifice qu'on nous demandait
en mutilant deux de nos plus belles provinces. Cette brochure est surtout
intéressante parce qu'elle révèle des détails peu connus sur certains événements
des années 1790 et 1814. Son auteur rapporte, entre autres, avoir appris, lors
de son séjour à Paris, en 1814, que quelques diplomates du Nord proposèrent de
donner
Dans la séance du 23 mars
1839, qui précéda de peu le vote des XXIV articles, de Rodes prononça un
discours mémorable dans lequel il exprima. ses vifs regrets de devoir céder
devant la force supérieure .et irrésistible et de voir se briser l'anneau qui
nous unissait depuis des siècles à nos frères du Luxembourg et du Limbourg.
Le marquis de Rodes était
grand officier de l'Ordre de Léopold, décoré de
Ernest Coppieters Stochove
(00) Vérification de ses pouvoirs comme membre du
Congrès (10/11/1830)
(01) Question du chef de l’Etat (Nemours-Leuchtenberg)
(13/01/1831, 02/02/1831)
(02) Garde
civique (18/01/1831, 21/06/1831)
(03) Pétitions relatives à la réunion à
(04) Imposition au profit des polders et wateringues (27/01/1831)
(05) Projet d’emprunt forcé de 12 millions de florins (08/04/1831)
(06) Impôt sur le sel (13/04/1831)
(07) Préliminaires de paix (les dix-huit articles) (05/07/1831)