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GOETHALS Charles (1782-1851)

 

 

 

GOETHALS Charles, Auguste, Ernest, né en 1782 à Maubeuge, décédé en 1851 à Bruxelles.

Age en 1830 : 48 ans

Ministre de la guerre (1831)

 

Biographie

Interventions au cours de la session 1830-1831 (Congrès national)

 

 

BIOGRAPHIE

 

(Extrait de : G. GUILLAUME, Biographie nationale de Belgique, t. VIII, 1884-1885, col. 77-79)

GOETHALS (Charles-Auguste-Ernest, baron), homme de guerre, né le 26 avril 1782, à Maubeuge, de parents belges, mort à Bruxelles, le 9 avril 1851. Il en­tra au service le 15 septembre 1797, dans le corps célèbre des chasseurs Leloup, en qualité de cadet, fit les cam­pagnes de 1797 et 1799 et fut promu au grade de sous-lieutenant dans le régi­ment wallon de Wurtemberg, le 1er jan­vier 1800. Après avoir pris part aux combats qui remplirent les années 1800 et 1801, il quitta le service de l'Au­triche et revint en Belgique, alors réunie à la France. On procédait précisément à Bruxelles à la formation de la 112e demi-­brigade. Goethals, de même qu'un grand nombre de Belges qui avaient fait partie des anciens régiments nationaux au ser­vice d'Autriche, entra dans le nouveau Corps en qualité de lieutenant (2 juillet 1804), et fut promu au grade de capi­taine le 3 avril 1807. Il se distingua pendant la campagne de 1809 en Italie et en Suisse, et fut nommé chevalier de la Légion d'honneur le 17 juillet, pour avoir fait, à lui seul, douze prisonniers dans les rangs de l'ennemi. Il assista ensuite au combat de Bellinzona, où il fut blessé d'un coup de feu à l'épaule, et à la bataille de Vollano, où il reçut une nouvelle blessure. Nommé chef de bataillon au régiment d'Illyrie le 2 mars 1811, Goethals prit part à la désastreuse campagne de Russie, pen­dant laquelle il fut fait prisonnier de guerre. Rendu à la liberté après deux années de captivité (12 août 1814), il rentra dans sa patrie qui venait d'être séparée de la France par la chute du premier empire. Il fut admis dans l'armée des Pays-Bas en qualité de lieutenant-colonel et assista à la ba­taille de Waterloo à la tête du 36e bataillon de chasseurs. Sa conduite dans cette mémorable journée lui fit décerner la décoration de troisième classe de l'or­dre militaire de Guillaume et le brevet de colonel en second de la 8e division (régiment) d'infanterie. En 1820, Goe­thals devint colonel commandant de la 3e division (afdeeling) et, en 1826, gé­néral-major. Il commanda en cette qua­lité la province d' Anvers et une brigade d'infanterie.

Lorsque la révolution de 1830 sépara la Belgique de la Hollande, le général Goethals fut élevé au grade de général de division (6 octobre 1830) et chargé de l'organisation de l'infanterie natio­nale. Jusqu'à sa retraite, qui eut lieu le 9 juillet 1847, le général Goethals ne cessa de commander une division d'in­fanterie et une division territoriale. Il avait prévu les fâcheux événements qui, lors de la rupture de l'armistice par les Hollandais, en 1831, compromi­rent un instant l'existence de la Belgique et affligèrent si profondément le patriotisme de l'armée. Malheureusement ses conseils, pour remédier aux vices d'une organisation militaire insuffisante, ne furent pas écoutés.

Le roi Léopold Ier, pour reconnaître les services du général Goethals, lui avait conféré le titre de baron par lettres pa­tentes du 31 mai 1845 ; au moment où il quitta l'armée après une carrière mi­litaire d'un demi-siècle, il obtint en outre la plaque de grand officier de l'ordre de Léopold.    

Général baron Guillaume.

 

INTERVENTIONS AU COURS DE LA SESSION 1830-1831 (Congrès national)

 

Aucune.