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d’intention
JOTTRAND
Lucien (1804-1877)
JOTTRAND Lucien, Léopold, né en 1804 à Genappe, décédé en 1877 à
Saint-Josse-ten-Noode
Age en 1830 : 26 ans
Congressiste (1830-1831, Bruxelles)
Interventions au
cours de la session 1830-1831 (Congrès national)
(Extrait de J. KUYPERS, Biographie nationale de
Belgique, t. XXX, 1958-1959, col. 471-488)
JOTTRAND .
(Lucien-Léopold), avocat, homme politique et publiciste, né à Genappe (Brabant)
le 30 janvier 1804, décédé à Saint-Josse-ten-Noode le 17 décembre 1877.
Il fit ses humanités à Vilvorde, où son père l'avait placé pour apprendre
le flamand. L'ancien conventionnel et oratorien défroqué Ysabeau, qui lui apprit les langues anciennes, le mit en
rapport avec nombre de Français proscrits comme lui, tant à Vilvorde qu'à Liège
où il s'était fixé et où Jottrand fréquenta la faculté de droit de 1823 à 1825.
Renonçant au notariat paternel, qui échut à son frère Adolphe - combattant
de septembre à Bruxelles et membre actif de
Né au roman pays de Brabant, ayant pratiqué la langue néerlandaise au cours
de ses études et au barreau de Bruxelles, Jottrand a été dans sa jeunesse un
adepte fervent de l'idéologie nationale et libérale du royaume Pays-Bas. Il a
accepté la position minoritaire wallonne dans ces Pays-Bas où la population
était aux trois quarts thioise. Se basant, selon son habitude, sur des
considérations géographiques et historiques, il écrira un jour que les Wallons
sont « Belges de mouvance germanique ». S'étant insurgé contre certaines
mesures vexatoires et antilibérales de Guillaume Ier - « C'était le roi
Guillaume qui avait changé », expliqua-t-il à son ami De Potter -, il
transféra sa ferveur patriotique au jeune État belge à la naissance duquel il
prit une part éminente. Lorsque le 26 août 1830 le drapeau français fut arboré
par surprise à 'hôtel de ville de Bruxelles, ce fut Ducpétiaux et Jottrand qui
les remplacèrent par les trois couleurs brabançonnes : toute la ville les
adopta à l’instant. Le 23 septembre, jour de l’entrée annoncée des troupes du prince Frédéric, Ch. Rogier et L. Jottrand se
rencontrèrent, d'après Th. Juste, dans la forêt de Soignes ; mais après avoir
entendu tonner le canon, l’un reprit la direction de la résistance et l'autre
dès le lendemain l'édition du Courrier des Pays-Bas (numéro unique, daté
des 24, 25 et 26 septembre). Celui-ci, après s'être montré d'abord partisan
d'une république fédérative, se tint sur la réserve, en raison des menées
réunionistes françaises. De vives polémiques eurent lieu à ce sujet et,
particulièrement avec l'Émancipation, journal républicain créé au
lendemain de l'éviction .du Liégeois Adolphe Bayet de la présidence de la de
Élu député suppléant à Bruxelles et à Nivelles au premier tour du scrutin,
il devint membre effectif du Congrès National dès le 15 novembre, quatre
députés de la capitale ayant opté pour un autre district. La simple énumération
de ses interventions à la constituante, traitant des sujets les plus divers,
comporte près de dix colonnes de texte (Émile Huyttens, Discussions du
Congrès National de Belgique, t. V, Bruxelles, 1844). Après bien des
hésitations, il s'est prononcé pour l'exclusion à perpétuité des membres de la
famille de Nassau. Il s'en expliqua au sein même de l'assemblée et plus tard à
nouveau dans son Courrier belge (12 octobre 1834), envisageant
dès ce moment une alliance offensive et défensive avec
Après la clôture de la session, il continua l'exercice de sa double profession
de journaliste et d'avocat, dédaignant fièrement toute faveur du pouvoir. Il
refusa même
C'est toujours par les voies constitutionnelles que Jottrand - qui admirait
Rousseau et le chef du parti Jacobin, Robespierre, ce « Belge d'Arras » -
voulait conduire la classe ouvrière vers l'affranchissement. Il avait
constamment les yeux tournés vers ce qui se passait en Angleterre, aux
États-Unis, en Suisse. C'est sur ses conseils et avec son appui que Jacob Kats
organisa, à Bruxelles d'abord, dans tout le pays flamand ensuite, ses Meetings
ouvriers à l'instar des chartistes britanniques : il s'agissait d'instruire le
peuple, de l'éduquer en vue du self-government. S'il paraît établi que
Jottrand n'ait appartenu ni à la franc-maçonnerie ni aux phalanges babouvistes,
il a cependant en mainte circonstance défendu des points de vue fort rapprochés
des leurs.. Nombre d'abonnés le quittèrent, ce qui l'obligea à céder la feuille
qui était sa propriété à un homme d'affaires français.
Indépendamment de quelques collaborations occasionnelles, notamment au Radical
des frères F. et A. Delhasse et au Patriote belge d'Adolphe Bartels,
le journaliste attendra quelque temps avant de reprendre une part active à la
rédaction de
Alors qu'une association douanière avec
C'est dans ses relations de voyage que la personnalité du publiciste se
présente sous son jour le plus complet. Elles sont entrelardées de
considérations politiques, historiques, économiques et de vues personnelles
diverses. C'est ainsi que dans Notre Frontière du Nord-Ouest, 1843, il
démontre qui les juges aux tribunaux de police correctionnelle doivent
connaître lei idiomes régionaux, en l'occurrence flamand. Jottrand trouve de
grande similitudes entre
En se rendant dans la capitale « plus grand peuple de la terre »,
l'anglophile Jottrand réalisait le rêve qu'il caressait depuis longtemps.
N'avait-il pas proposé « pour modèle au peuple belge » L'Association Peuple
de
Les trente pages de Conclusions, dans Londres au point de vue belge (1852), comptent parmi les
plus fortes de Jottrand. Élevant le ton de son exposé touristique ; il
développe des vues de politique internationale :
D'Anvers à Gênes par les pays rhénans,
Ces considérations s'accompagnent de développements nouveaux sur des thèmes
connus. Dans les nouvelles casernes de Lyon, les canons braqués sur la ville
lui paraissent avant tout la condamnation d'un « système de gouvernement qui
ôte tout à l'initiative des provinces et des communes pour tout ramener à la
force d'impulsion d'un seul centre ». A l'exemple du bon système fiscal de
l'Angleterre, s'ajoute celui des institutions décentralisées de
D'autres passages nous éclairent rétrospectivement sur les événements de
1848 et sur l'attitude qu'a prise Jottrand à l'époque. Après en avoir rappelé
les signes avant-coureurs en Europe, il traite « l'accident purement parisien »
de mouvement antipathique au reste de la nation française. Dès juin, « la
prétendue nouvelle révolution française était jugé e» ; et
C'est que l'année
Au soir de sa vie, Jottrand a apporté une contribution personnelle à
l'histoire de cette période mouvementée, tout en défendant la mémoire du
républicain gantois qui fut un de ses meilleurs amis : Charles-Louis
Spilthoorn et les événements de 1848 en Belgique. Jottrand ne fut cité que
comme témoin au grand procès devant la cour d'assises d'Anvers.
La présence d'un Charles Rogier au gouvernement, la promptitude avec
laquelle il introduisit des réformes réclamées par les progressistes, le
sentiment national blessé à vif par les expéditions parisiennes provoquèrent un
mouvement d'union sacrée qui se
traduisit peu après aux élections par un triomphe libéral. Les radicaux,
à qui l'on reprochait des accointances républicaines et communistes, étaient
complètement éliminés. Les illusions de Jottrand et de ses amis, exprimées dans
un manifeste : La crise et les moyens d'en sortir, au
sujet de l'introduction imminente du régime républicain, n'avaient duré que
quelques semaines. C'est Louis de Potter qui, le 1er mars, avait vu juste dans
sa brochure Que faut-il faire?
L'influence réelle du radicalisme ou de la démocratie socialiste naissante
ne fut jamais bien grande sous le régime censitaire. Mais on peut dire qu'après
les événements de 1848-1849 cette influence, et celle de Jottrand en
particulier, devint nulle. La répression se fit lourde, les condamnations à
mort furent nombreuses, quoique non exécutées. Des meetings ou banquets
politiques à Gand et à Molenbeek furent dispersés à coups de matraque. La
presse démocratique disparut dans la tourmente, Le Débat social dès le
1er novembre 1849. La première grève générale, méthodiquement organisée cette.
même année dans les fabriques de coton à Gand, connut l'échec et fut durement
réprimée. La rédaction d'un programme social et politique par l'astronome
révoqué J.-Ch. Houzeau, pour une Confédération républicaine, démocratique et
sociale, fut un acte sans lendemain. : c'est peu après que Jottrand
pria instamment son ami de Potter (Corresp., 9e vol, Bibl. roy.) de faire acte
de candidature aux élections législatives. Après avoir essuyé un refus formel,
il annonça que lui-même ne rentrerait dans la carrière politique que plus tard,
« après que de Potter en aura forcé les portes ».
En 1860 il consacra à son ami défunt
une biographie d'un ton très personnel. C'est à la politique unioniste
élaborée par lui avant 1830 et complétée par une politique sociale aux contours
vagues, qui ne pourra d'ailleurs s'inaugurer qu'après l'introduction du
suffrage universel, que le publiciste Jottrand était définitivement retourné
Cette évolution fera de lui un adversaire résolu du libéralisme doctrinaire et
le rapprochera des .catholiques, quoique ceux-ci ne tarderont guère à se
constituer en parti politique conservateur.
Il nous est difficile à distance de nous représenter
exactement ce qu'était l'unionisme des catholiques libéraux et des libéraux
catholiques en dehors des périodes de crise nationale. La rage de son
impuissance à influencer la politique active paraît avoir aigri l'auteur des
deux brochures datées de 1859 : Les Partis en Belgique à propos des
prochaines élections par un unioniste de 1830 (identifié dans
Dix ans plus tard, ses Lettres Unionistes sur la réforme électorale en
Belgique (1869) paraîtront d'abord dans un journal catholique, L'Écho
de Liège. Il y situe sa position de « démocrate, mais non anticatholique,
ni même antidynastique», tout en renouvelant ses attaques contre le gouvernement
doctrinaire et sa triple tyrannie en matière de langue, de religion, de système
militaire. Il se livre à une analyse du programme électoral du point de vue des
« masses travailleuses proprement dites », et consacre deux lettres
sympathiques à la réunion de l'Internationale socialiste à Bruxelles. Mais pas
plus ici qu'ailleurs, Jottrand n'approfondit l'étude des questions sociales
qu'il avait si hardiment engagée après
Dans l'exercice de sa profession d'avocat, Jottrand rédigea et publia
divers mémoires : sur la réforme du notariat, l'Ordre des avocats, l'annexion
du quartier Léopold, les délits de presse à soumettre au jury, le repos
hebdomadaire... Il collabora à une bonne vingtaine de journaux ou de revues.
Mais ce franc-tireur politique, érudit et plein de verve, ne recueillait
généralement qu'un succès d'estime : aucune de ses publications ne connut de
deuxième édition. Il eut la joie de voir l'élargissement du corps électoral
pour la commune et la province ; mais l'équilibre entre toutes les forces
réelles de la nation, auquel il attachait tant de prix (l'harmonie
universelle de Fourier), ne se réalisa qu'après sa mort par les révisions
constitutionnelles de 1893 et de 1921.
« Personnalité complexe, à la fois catholique,
républicain et socialiste, flamingant plus tard par surcroît... » (J. Garsou),
Jottrand ne se compare bien à aucun de ses contemporains. On pourrait songer à
P. Buchez qui, lui aussi, conciliait les idées de
Ses
conceptions en matière linguistique étaient conformes aux principes directeurs
de sa vie entière : la liberté dans la décentralisation, la démocratie et
l'unionisme, mis au service de l'indépendance nationale.
A l'Université de Liège il avait subi l'influence du
professeur Johannes Kinker (1764-1845), écrivain et philosophe de mérite, qui
exerçait ses étudiants à parler et à plaider en néerlandais. Sa vie durant
Jottrand, fera la distinction, apprise à Liège, entre le Nederduitsch, qu'il
considérait comme la plus parfaite des langues germaniques », et le pays
ou le peuple des Pays-Bas dont les Wallons font partie depuis des siècles, tout
comme les Luxembourgeois de langue allemande (Hoogduitsch). C'est ce que
reflète le titre du volume dans lequel il a réuni ses études et discours flamands : Nederduitsche Gewrochten van den Nederlandschen Waal L. J.
(Bruxelles, 1872). Faut-il ajouter que l'usage n'a pas consacré ses vues et que la langue
cultivée commune aux Pays-Bas actuels et à
C'est avec un vif intérêt qu'il suivit les premières manifestations du
réveil littéraire et politique flamand. Son concours ne fit jamais défaut aux
ouvriers flamands, à leurs meetings, leur théâtre et leur presse ; il fut le
principal actionnaire du premier journal quotidien, Vlaemsch-België (1844-1845),
qui tourna court. Car ce patriote belge voyait la meilleure garantie de notre
indépendance dans un réveil des Flandres ; celui-ci devait permettre à Belgique
de jouer son rôle naturel de pays d'Entre-Deux, mi-germain, mi-roman. Il
dénonçait un régime dans lequel, avec l'approbation tacite des classes
dirigeantes, la langue de la région que le roi de Hollande avait protégée,
n'était tolérée qu'au niveau de l'école primaire ou lorsque son emploi ne
présentait pas de difficulté pour MM. les fonctionnaires et les juges. Dans une
spirituelle brochure contre
Lorsque le gouvernement constitua en 1856 une Commission dite des Griefs
flamands, il songea tout naturellement à y désigner Jottrand. Celui-ci fut élu
président, mais le rapport déposé par
Les principales études de Jottrand, écrites en un néerlandais plutôt approximatif,
furent réunies dans les Nederduitsche Gewrochten déjà citées. Le texte
de trois conférences qu'il fit au Nederduitsche Bond - un groupement unioniste
flamand qui avait triomphé aux élections d'Anvers en décembre 1862 - fut
traduit par lui : La question flamande (1865).
* * * * *
Lucide penseur politique plutôt que brillant écrivain, Jottrand citait
volontiers Horace, « philosophe plus chrétien qu'on ne l'imagine» et dont il
se déclarait un « sectateur ». Au Congrès National il affirma déjà, en pur
lamennaisien, « que tout point de contact entre l'autorité civile et religieuse
doit être scrupuleusement écarté de nos lois ». Dans deux articles du journal
Le Radical, réunis en brochure (Le Pape et
Dans Les Églises d'État, dernière cause d'intolérance religieuse, sa
réponse primée à un concours organisé dans le canton de Vaud (1849), Jottrand
témoigne dès l'abord d'une parfaite connaissance de la situation dans les
cantons helvétiques, secoues peu avant par le soulèvement du Sonderbund ;
l'Association démocratique avait d'ailleurs envoyé une adresse au peuple
suisse à cette occasion. Toute Église doit se suffire à elle-même. La
protection de l'État est même plus dangereuse pour elle qu'une persécution ;
et, réformée ou catholique, l'Église d'État se fait persécutrice.
L'établissement d'un système de cultes libres non salariés par l'État,
l'auteur n'a pu le faire admettre intégralement au Congrès National belge. La
loi de 1842 sur l'enseignement primaire n'a pas écarté entièrement les
prétentions de Mgr Van Bommel, évêque de Liège, prétentions contraires aux
principes de
A plusieurs reprises Jottrand a indiqué quelle était sa position
personnelle en matière religieuse. C'est ainsi qu'après avoir exposé la
philosophie spiritualiste personnelle de L. de Potter, il se demandait « s'il y
avait bien nécessité de refaire ainsi ce qui est déjà fait. Il existe déjà une
(...) philosophie chrétienne, (...) qu'il serait bien plus facile aux
philosophes spiritualistes de chercher à propager encore, que de remplacer par
du nouveau. D'où la conclusion qu'il valait mieux rester chrétien (...) que de
sortir de l'Église pour essayer laborieusement d'aller faire au dehors ce que
l'on pourrait bien mieux faire au dedans »,
Lucien Jottrand a bien mérité la seule qualification qu'il ait jamais
ambitionnée, celle de bon citoyen. Ce franc-tireur dévoué à la chose publique
voulait que son pays, sur l'histoire, les traditions et les mœurs duquel il
avait beaucoup médité, affirmât son caractère propre et ne fût le satellite de
personne. De là son aversion pour,
Julien Kuypers
Autres références : Félix DELHASSE, Ecrivains et hommes politiques de
Louis BERTRAND, Histoire de la démocratie et du socialisme en Belgique
depuis 1830, t. Ier, Bruxelles, 1907.
(00) Vérification de ses pouvoirs
comme membre du Congrès (15/11/1830)
(01) Rapport de M. Van de Weyer
sur le résultat de sa mission à Londres (16/11/1830)
(02) Indépendance
de
(03) Question de la priorité à
accorder à la proposition relative à l’exclusion des Nassau et à celle relative
à la forme du gouvernement (16/11/1830)
(04) Négociations
relatives au statut du Luxembourg (17/11/1830)
(05) Exclusion
des Nassau de tout pouvoir en Belgique (23/11/1830,
24/11/1830)
(06) Proposition
tendant à demander au gouvernement des communications diplomatiques (en rapport
notamment avec la suspension d’armes et la levée du blocus de l’Escaut) (02/12/1830)
(07) Question
du sénat (16/12/1830, 17/12//1830, 18/12/1830)
(08) Constitution. Egalité des Belges devant la loi et octroi
aux seuls Belges des emplois publics (notamment dans les universités) (21/12/1830)
(09) Constitution. Indépendance des cultes vis-à-vis des
pouvoirs publics, notamment question de l’antériorité du mariage civil sur le
mariage religieux (22/12/1830, 05/02/1831)
(10)
Constitution. Droit de réunion (27/12/1830)
(11) Budget
des voies et moyens pour 1831 (28/12/1830)
(12) Reconnaissance de l’indépendance belge par
(13) Question
du choix du chef de l’Etat (Nemours-Leuchtenberg) (05/01/1831,
07/01/1831, 11/01/1831, 19/01/1831, 23/01/1831,
25/01/1831, 28/01/1831, 30/01/1831, 31/01/1831,
01/02/1831, 03/02/1831, 10/02/1831, 21/02/1831)
(14) Constitution.
Conditions d’âge pour être élu et électeur (06/01/1831)
(15) Constitution.
Indemnités parlementaires (06/01/1831)
(16) Constitution. Autorisation pour le roi d’être
chef d’un autre Etat (08/01/1831)
(17) Libre navigation de
l’Escaut, levée du siège de Maestricht (protocole du 9 janvier) (08/01/1831, 13/01/1831, 15/01/1831)
(18) Constitution.
Non-application des arrêtés illégaux
par les conseils provinciaux et communaux (09/01/1831)
(19) Constitution.
Convocation, réunion et dissolution des chambres (14/01/1831)
(20) Constitution.
Droit de grâce (14/01/1831)
(21) Constitution.
Droit de conférer des titres de noblesse (14/01/1831)
(22) Constitution.
Régence du roi et impossibilité de régner (14/01/1831)
(23) Budget des dépenses pour le premier semestre de l’année 1831.
Indemnités aux victimes de la révolution (15/01/1831)
(24) Proposition tendant à déclarer faux le compte rendu du comité général
du 16 janvier, donné par l'Émancipation, et consacré aux
protocoles du 9 janvier 1831 (17/01/1831)
(25) Garde civique (18/01/1831)
(26) Constitution.
Des ministres. Conditions de nationalité (20/01/1831)
(27) Constitution.
Abolition de la mort civile (21/01/1831)
(28) Constitution.
Justice de paix (22/01/1831)
(29) Constitution.
Désignation du bourgmestre (25/01/1831)
(30) Pétitions relatives à la
réunion à
(31) Financement
du culte israélite (27/01/1831)
(32) Constitution.
Financement des ministres des cultes (27/01/1831)
(33) Protestation
contre le protocole du 20 janvier 1831 contenant les bases de séparation entre
(34) Constitution. Révision de la constitution (04/01/1831)
(35) Constitution. Proposition de créer une dixième province (Tournaisis) (04/01/1831,
05/02/1831)
(36) Constitution.
Privation des grades dans la force publique (05/02/1831)
(37) Constitution.
Interdiction de suspendre la constitution (05/02/1831)
(38) Constitution. Droit des
prétendants au trône de se marier (06/02/1831, 07/02/1831)
(39) Constitution. Droit
d’accuser les ministres (06/02/1831)
(40) Loi
électorale (21/02/1831, 22/02/1831, 02/03/1831,
03/03/1831)
(41) Lieutenance générale du royaume ou régence (22/02/1831, 23/02/1831)
(42) Récompense nationale aux membres du
gouvernement provisoire pour services rendus (26/02/1831)
(43) Institution d’une commission diplomatique (26/02/1831)
(44) Droits
d’entrée sur les fers (28/02/1831, 01/03/1831)
(45) Impôt sur les distilleries (04/03/1831)
(46) Emprunt de 12,000,000 de florins et situation diplomatique (04/03/1831,
05/03/1831, 07/04/1831)
(47) Taxe des barrières (06/03/1831)
(48) Programme
du deuxième ministère du régent, troubles du mois de mars 1831, circonstances
relatives au retrait du premier ministère (30/03/1831)
(49) Nomination
d’une commission pour constater l’état des finances de l’Etat (30/03/1831)
(50) Commission
d’enquête sur les causes des mouvements populaires récents (30/03/1831)
(51) Garde
civique (04/04/1831, 14/06/1831, 16/06/1831,
18/06/1831, 21/06/1831, 22/06/1831)
(52) Retenue
sur les traitements des fonctionnaires de l’Etat (05/04/1831)
(53) Cour
des comptes (09/04/1831)
(55) Bons du
syndicat (bons dits « los-renten ») (10/04/1831,
12/04/1831)
(56) Admission au service belge
d’officiers supérieurs étrangers (10/04/1831, 11/04/1831)
(57) Reprise
des hostilités avec
(58) Droits
d’entrée sur le poisson (13/04/1831)
(59) Traitements
des membres de la haute cour militaire (14/04/1831)
(60) Etendue
de la mission du congrès et organisation de nouvelles élections (14/04/1831)
(61) Question du choix du chef de l'Etat (Léopold
de Saxe-Cobourg) et propositions annexes (25/05/1831, 30/05/1831,
31/05/1831, 01/06/1831, 02/06/1831, 03/06/1831,
04/06/1831)
(62) Traitement des membres des cours supérieures
de justice de Bruxelles et de Liége (25/05/1831)
(63) Récompenses
nationales (26/05/1831, 28/05/1831)
(64) Proposition de lord Ponsonby relative au
règlement territorial du différend hollando-belge (27/05/1831)
(65) Proposition
ayant pour objet d’empêcher la reprise immédiate des hostilités (15/06/1831)
(66) Exportation
de l’avoine (20/06/1831)
(67) Exemption des droits d'entrée
et de garantie le mobilier des Belges qui rentrent dans leur patrie (24/06/1831)
(68) Budget
des voies et moyens pour le second semestre de 1831 (25/06/1831)
(69) Préliminaires
de paix (les dix-huit articles) (28/06/1831, 30/06/1831 (matin), 01/07/1831, 02/07/1831,
03/07/1831, 09/07/1831)
(70) Election
contestée de de Sauvage) (07/07/1831)
(71) Législation
sur la presse et/ou établissement du jury (18/07/1831,
19/07/1831, 20/07/1831)
(72) Crédits
provisoires pour le troisième trimestre de 1831, notamment crédits destinés au
département de la guerre (18/07/1831), au
département des affaires étrangères et aux indemnités pour dommage de guerre (20/07/1831)
(73) Constitution.
Désignation de Léopold de Saxe-Cobourg comme chef de l’Etat (20/07/1831)
(74) Amnistie (20/07/1831)