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T’KINT DE ROODENBEKE Henri (1817-1900)

henri t'kint de roodenbeke de naeyer

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

T’KINT DE ROODENBEKE Henri, Marie, dit T’KINT DE ROODENBEKE DE NAEYER, né en 1817 à Bruxelles, décédé en 1900 à Bruxelles

Libéral, puis catholique (1856-). Elu par l’arrondissement de Gand de 1847 à 1857

 

Biographie

Interventions sessions : 1847-1848 (1848-1857)

 

DONNEES BIOGRAPHIQUES

 

(Extrait de J.L. DE PAEPE – Ch. RAINDORF-GERARD, « Le Parlement belge 1831-1894. Données biographiques », Bruxelles, Commission de la biographie nationale, 1996, p. 541)

Consul de Suède et de Norvège à Bruxelles (1839-1842), conseiller d’ambassade adjoint à la mission de Ruffie (1856), envoyé extraordinaire près les cours de Saxe-Meiningen et d’Anhalt.

Lieutenant-colonel de la garde civique de Gand (1848-1849)

Cofondateur de la Royale belge (1853)

Membre du conseil d’administration (1855-1865), puis du conseil général de la Caisse générale d’épargne et de retraite (1865-1900)

Membre (1854-1863), vice-président (1864-1874), président (1875-1900) de la Société de secours mutuels

Vice-président de la Société centrale d’agriculture de Belgique (1860)

Membre du comité de direction de la participation belge aux expositions internationales de Paris (1867), de Londres (1871 et 1872) et de Vienne (1873)

Sénateur élu par l’arrondissement d’Eeklo de 1862 à 1900

Président de l’exposition générale des beaux-Arts de Bruxelles (1875-1876)

Vice-président des fêtes du Cinquantenaire (1880)

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(Extrait de Ch. TERLINDEN, dans Biographie nationale de Belgique, t. XXV, 1930-1931, col. 375-378)

T’KINT DE ROODENBEKE (Henri, Marie, baron puis comte). président du sénat, né à Bruxelles le 14 avril 1817, y décédé le 6 novembre 1900. Son père François-Joseph t'Kint, commissaire du roi Guillaume ler près la Caisse d'amortissement, ayant perdu sa situation à la suite de la révolution belge de 1830, il eut des débuts difficiles et entra comme employé à l'importante maison De Naeyer à Gand. Le 7 septembre 1841, il épousa Mademoiselle Zoé-Isabelle De Naeyer el acquit par ce mariage une situation en vue dans le monde des affaires. Il se lança dans la politique et, en 1847, fut élu sur la liste libérale, député de Gand, Il venait de publier sous l'anonymat une brochure intitulée Réflexions sur la question des Flandres (Gand, Hoste, 1847; in-8°) et acheva de se mettre en vue par la part active qu'il prit a l'organisation de l'exposition de Gand en 1849.

Dès son entrée au parlement, il se mêla à la discussion de toutes les lois de budgets et se fit l'ardent promoteur du développement des voies navigables el de l'industrie dans le. Flandres.

Il tourna également son activité ver les questions sociales et fut rapporteur de la loi du 8 mai 1850 instituant la Caisse générale de retraite et de la loi du 3 avril 1851 relative aux sociétés de secours mutuels. Il fut ainsi un des promoteurs les plus actifs des institutions d'épargne et de prévoyance, dans lesquelles il chercha toujours à « combiner dans une alliance féconde, le principe de la liberté d'association avec le patronage librement offert et librement accepté ». Il prit aussi une part à toutes les lois relatives aux établissements de bienfaisance, au domicile de secours, etc., etc. Il participa également aux discussions de la loi d'emprunt de 1851, de la loi de réorganisation des monts-de-piété, de la loi générale sur les pensions, de la loi instituant la Banque nationale, des lois concernant le crédit foncier, les droits de succession, les distilleries, les brevets d'invention, etc., etc.

En 1856 il fut adjoint, en qualité de conseiller d'ambassade, à la mission du prince de Ligne en Russie, à l'occasion du couronnement du czar Alexandre II.

Il était depuis plusieurs années secrétaire de la Chambre des représentants, lorsque, les élections de 1857 ayant été défavorables aux libéraux à Gand, son mandat ne fut pas renouvelé.

Il avait obtenu le 15 août 1854 reconnaissance de noblesse et, sur production d'une généalogie, dressée, en 1767, par dom Caffiaux, religieux bénédictin, historiographe de Picardie, établissant que la famille t'Kint serait issue du lignage bruxellois de Roodenbeke, avait été autorisé à adjoindre ce prédicat à son nom.

Après s'être retiré pendant quelques années de la politique active, il fut élu le 8 septembre 1862 sénateur catholique pour l'arrondissement d'Eecloo, en remplacement de M. de Block, décédé.

Il fut réélu à chaque consultation électorale, jusqu'au renouvellement intégral des Chambres, le 27 mai 1900, et il obtint que les électeurs d'Eecloo confiassent à son fils, le baron t'Kint de Roodenbeke, le mandat sénatorial dont il avait décliné la charge vu son grand âge et l'état précaire de sa santé.

t'Kint joua au Sénat un rôle actif et intervint dans la discussion des lois relatives au vagabondage et à la mendicité, à la révision du Code pénal, au cadastre, à l'organisation de l'armée et à la milice, à l’organisation judiciaire. Il participa également à l'élaboration des lois d'impôts, des lois concernant l'enseignement et des lois électorales.

Il obtint, le 30 septembre 1870, cession du titre de baron transmissible à tous ses descendants.

Comme président de la Commission sénatoriale des Affaires étrangères, il fit rapport sur presque tous les projets de loi concernant nos traités internationaux et, au cours de la discussion du budget pour 1875, il prit une initiative remarquable en proposant un vœu en faveur de l'arbitrage international. L’urgence ayant été déclinée sur cette proposition, celle-ci fut votée à l'unanimité.

Zélé défenseur des intérêts agricoles, t'Kint était depuis 1860 vice-président de la Société centrale d'agriculture de Belgique. Il était également président de la Commission permanente pour les sociétés de secours mutuels, membre de la Commission administrative de la Caisse d'épargne et de retraite, commissaire de la Société générale pour favoriser l'industrie nationale, etc., etc.           ­

Il fut aussi un collaborateur de l'expansion belge en qualité de membre de la commission directrice de la participation belge aux expositions de Paris en 1867, de Londres eu 1871 et 1872, de Vienne en 1878. Il fut président de l'exposition générale des Beaux-Arts de Bruxelles en 1875 et en 1876, président de la commission directrice de l'exposition historique de l'art belge en 1880 et vice-président des Fêtes du Cinquantenaire de l'Indépendance de la Belgique.

Après avoir été deuxième secrétaire du Sénat de 1870 à 1874, premier secrétaire de 1874 à 1884, second vice-­président de 1884 à 1885, premier vice-président de 1885 à 1892, il fut élu président de la haute assemblée le 26 avril 1892, en remplacement du comte de Merode-Westerloo, décédé.

Lors de la révision constitutionnelle de 1892, il fut appelé à présider la Commission des XXI, chargée d'examiner les projets de modifications à la Constitution et d'étudier les questions s'y rapportant.

Nommé ministre d'Etat le 9 juin 1890 et grand cordon de l'Ordre de Léopold le 29 septembre 1894, il obtint, le 26 mai 1900, concession du titre de comte, transmissible par ordre de primogéniture masculine.

Vte Ch. Verlinden.

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Voir aussi : Chronique de Waremme/henri-tkint-de-roodenbeke-de-naeyer

 

INTERVENTIONS AU COURS DE LA SESSION 1847-1848

 

(00) Vérification de ses pouvoirs comme membre nouvellement élu (élection non contestée) (10/11/1847)

(01) Achat de subsistance, crise de l’industrie linière (29/11/1847, 15/12/1847)

(02) Chiffre global du budget de la guerre (30/12/1847)

(03) Droits sur les sucres (05/02/1848)

(04) Droits d’enregistrement sur les actes des conseils de prud’hommes (21/02/1848)

(05) Réorganisation des monts-de-piété (09/03/1848, 15/03/1848)

(06) Jury d’examen universitaire (11/04/1848)

(07) Chemin de fer de l’Etat (13/04/1848)

(08) Fabrication monétaire (14/04/1848)

(09) Emission d’un emprunt forcé (21/04/1848 (après-midi))

(10) Cours forcé des billets de banque de la Société générale (09/05/1848)

(11) Institution des warrants (18/05/1848)

(12) Droits sur le timbre (19/05/1848 (soir))