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DE LIEDEKERKE-BEAUFORT Hadelin (1816 - 1890)

 

 

 

DE LIEDEKERKE-BEAUFORT Hadelin, Stanislas, Humbert, né en 1816 à Bruxelles, décédé en 1890 à Ixelles

Catholique. Elu par l’arrondissement de Dinant de 1847 à 1890

 

Biographies par BOCHART (1858) et DOUXCHAMPS-LEFEVRE (1997)

Interventions sessions : 1847-1848 (1848-1890)

 

 

BIOGRAPHIE

 

(Extrait de J.L. DE PAEPE – Ch. RAINDORF-GERARD, « Le Parlement belge 1831-1894. Données biographiques », Bruxelles, Commission de la biographie nationale, 1996)

Comte.

Bourgmestre de Celles (1854-1857, 1859-1884)

Eligible au sénat.

Administrateur de sociétés industrielles (S.A. des Hauts fourneaux et Laminoirs de Montignies sur Sambre (1853, 1857, 1865), S.A des mines d’Ario)

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(Extrait de : BOCHART, Biographie des membres des deux chambres législatives, Bruxelles, 1858)

M. le comte Adelin de Liedekerke-Beaufort, de l’une des plus anciennes familles du pays, a recueilli dans d’excellentes études privées une instruction solide et brillante.

Elu en 1847 membre de la chambre des représentants pour l’arrondissement de Dinant, il se distingua, dès la première année de son entrée au parlement, par une élocution facile et une élégance de formes qui annonçait un orateur de plus au parti catholique.

Dans la discussion du projet de crédit de 8,577,390 francs au département des travaux publics, on remarqua cette judicieuse observation du nouveau député :

« Que les nombreux crédits demandés toujours et toujours, tendent à faire disparaître de plus en plus la valeur réelle et sérieuse de nos budgets. »

C’était donc un contrôle efficace des dépenses publiques que réclamait, à son début, M. le comte de Liedekerke.

A la session 1848-1849, il soutint chaleureusement l’utilité des travaux de la diplomatie, et demanda l’augmentation du personnel et du traitement des envoyés dans nos diverses missions à l’étranger.

Grand partisan des courses de chevaux, il déclare :

« Que ces courses sont le dernier mot du perfectionnement de l’élève du cheval, et pour ainsi dire, le complément du système des haras. »

Indépendant par sa fortune et son caractère, il s’oppose aux économies du budget de la guerre qu’il trouve imprudentes, et vote contre le projet de loi relatif aux droits de succession, qu’il déclare injustes et ruineux pour les familles.

Lors du projet sur l’enseignement supérieur, l’honorable représentant résume en ces termes son opinion :

« Nous ferons une bonne loi qui permette de rester fidèle au principe de la liberté de l’enseignement, si nous sommes décidés à l’accepter dans sa plénitude, sans vouloir la diminuer, ni la restreindre au profit de qui que ce soit. »

A la session 1849-1850, M. le comte de Liedekerke désapprouve le projet d’immixtion du gouvernement dans l’institution d’une Caisse générale de retraite au profit des ouvriers, comme devant amener l’amoindrissement de l’influence paternelle et nécessaire des manufacturiers et des industriels sur les classes laborieuses, et gêner les relations de bonne entente qui doivent subsister entre les patrons et les travailleurs.

Discutant le projet de loi sur l’enseignement moyen, l’honorable représentant demande des conditions acceptables pour le clergé :

« Pourquoi, s’écrie le noble comte, ne pas dire à la religion : Je vous veux ? Pourquoi ne pas dire au clergé : Je vous considère comme l’autorité sociale apte à enseigner la religion ? »

L’oubli des luttes du passé et l’union sur le terrain de l’enseignement religieux par le clergé, tel est l’argument que M. le comte de Liedekerke fait valoir dans un style toujours digne et parlementaire.

Le budget de l’intérieur lui fournit, en 1850-1851 l’occasion de développer, d’après sa propre expérience de grand propriétaire, ses opinions en matière d’économie rurale. Préférant les prudentes leçons de la pratique à de savantes études de théorie, il s’élève contre l’établissement des écoles d’agriculture.

Amateur éclairé des Beaux-Arts, et protecteur toujours généreux des peintres belges, il sollicite la promulgation d’une loi qui empêche la vente des copies subreptices des tableaux modernes, si nuisible à la renommée des articles et à la gloire du pays. Pour empêcher cet usage, qui est une véritable spoliation, l’honorable représentant de Dinant, voudrait que le timbre du gouvernement fût apposé sur les tableaux originaux.

Dans les sessions suivantes, M. le comte de Liedekerke a pris la parole sur l’exécution de divers travaux d’utilité publique, et a fait une opposition sévère au projet de réorganisation de l’armée et à celui de l’institution d’un crédit foncier.

Se réservant pour les grandes questions, l’honorable député fait peu de discours, mais chacun de ceux qu’il prononce a le don de fixer l’attention générale.

A la séance du 27 août 1857, il terminait ainsi son discours sur le projet de loi des établissements de bienfaisance :

« Messieurs, nous ne voulons pas plus que vous l’absolutisme de l’Eglise, mais nous ne voulons pas non plus de l’absolutisme de l’Etat. Ce que nous demandons, ce que nous désirons, c’est que les inspirations de notre conscience, de notre foi, puissent librement s’épanouir sur le libre sol de notre pays.

« Ecartez donc toutes ces accusations injustes, ces craintes chimériques, ces doutes sur la sincérité de notre patriotisme, et cette parodie de terreur qui n’est pas sérieuse, car, autant que vous, nous aimons la liberté et notre patrie, et nous recherchons tout ce qui peut contribuer à sa prospérité. Autant que vous, nous aimons le pouvoir, mais le pouvoir nécessaire et légitime.

« Portons donc le débat ailleurs, luttons sur un autre terrain digne de vous et de nous, plus digne du pays, de son avenir, de son bien-être, de ses impérissables intérêts ! Laissez vivre parallèlement, dans une sainte émulation, la charité publique et la charité privée, la charité religieuse et la charité civile !

« Qu’elles se concertent, qu’elles s’entendent, qu’elles s’entraident, mais au nom de la liberté et libres elles-mêmes ; qu’elles apparaissent au sein des populations, non comme de jalouses rivales, mais comme des sœurs tendrement unies ; qu’ainsi que deux courants partis d’une même source, elles fécondent toutes deux le triste et vaste champ de la misère ! Ecoutez-moi, je parle comme un homme qui aime son pays et qui s’adresse à des hommes qu’il croit, comme lui, dévoués à son bonheur ; je vous dis : Votre voie est mauvaise, elle n’est pas populaire, elle ne le sera jamais ; non. Vous êtes engagés sur un mauvais terrain ; je voudrais que l’immense intérêt social dont il s’agit pût nous réunir, que nous pussions nous entendre. Vous croyez que votre voie est bonne, qu’elle est populaire ! Mais croyez-vous donc qu’il ne s’agisse ici que d’une question de majorité ? Pensez-vous que nous sommes forts parce qu’une majorité se trouve prête à voter la loi ? Détrompez-vous, ce n’est pas là qu’est la question ; il y a ici plus qu’une majorité, il y a plus que des hommes de parti. Savez-vous ce qu’il y a ? Il y a dix-huit siècles, au fond de l’Orient, sur une montagne solitaire de la Judée, l’homme Dieu a fondé la charité par le plus sublime des sacrifices, en disant aux hommes, du haut de la croix : Aimez-vous les uns les autres. 

« C’est au pied de la croix qu’a germé cette première, cette sublime vérité, cet éternel lien de christianisme, c’est par la croix qu’elle vivra, et nulle de vos lois, nulle de vos théories, nulle de vos tentatives ne prévaudront jamais contre elle. »

M. le comte Adelin de Liedekerke n’est pas seulement un élégant orateur, il a, dans plusieurs brochures et lettres politiques, prouvé qu’il sait aussi bien manier la plume que la parole. On y remarque toujours le drapeau de son parti, que l’orateur déploie avec les plus brillantes couleurs dans les occasions solennelles.

Par ordonnance royale du 9 juin 1854, l’honorable représentant de Dinant a été nommé chevalier de l’ordre Léopold.

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(Extrait de C DOUXCHAMPS-LEFEVRE, dans Nouvelle biographie nationale, t. IV, 1997, pp. 104-107)


de LlEDEKERKE BEAUFORT, Hadelin, Stanislas, Humbert, comte, homme politique, né à Bruxelles le 11 mars 1816, décédé. à Ixelles (Bruxelles) le 3 janvier 1890.

Fils unique de Charles-Florent-Auguste comte de Liedekerke Beaufort et d'Alix-Charlotte de la Tour du Pin, il partage son enfance et sa jeunesse entre le domaine de Noisy à Celles-lez­-Dinant, l'hôtel familial de Bruxelles et de longs séjours à l'étranger imposés par l'activité diplomatique de son père, resté fidèle à Guillaume Ier après la Révolution belge de 1830 et devenu ambassadeur du Roi des Pays-Bas auprès du Saint-Siège à Rome et auprès du Roi de Piémont à Turin.

Après des études privées menées alternativement à Bruxelles, à Paris et à Rome, il décide de se vouer à la vie politique du Royaume de Belgique. Son milieu familial, sa situation sociale, sa fortune, ses convictions religieuses lui font prendre place tout naturellement dans la droite conservatrice qui va se figer dans le parti catholique. Lors des élections législatives de juin il est élu député de l'arrondissement de Dinant à la Chambre des Représentants, bénéficiant du second siège accordé à cette circonscription en vertu de la loi du 31 mars 1847 qui adapte le nombre de représentants à l'accroissement de la population. II rejoint ainsi sur les bancs de la Chambre Victor Pirson, bourgmestre de Dinant, et depuis 1872 Victor Thi­baut, avocat à Dorinne. Son mandat a été renouvelé à chaque élection jusqu’à sa mort. Il est alors remplacé par Jules de Montpellier de Denée élu le 29 janvier 1890.

Le pays ressent l'impact des grands problèmes de société qui vont se traduire dans la vie politique. L'union des catholiques et des libéraux s'est rompue en 1839 au moment où la signature des traités avec la Hollande a garanti l'indépendance du Royaume de Belgique.. La vie parlementaire est depuis lors dominée par les partis qui alternent au pouvoir et conditionnent la composition des Chambres et celle du Cabinet. Le Congrès libéral de juin 1846 a mis en évidence un programme résolument laïque et axé sur une politique économique favorable au développement de la grande industrie. De son côté la droite affirme sa position confessionnelle, ses liens avec l'épiscopat, son attachement aux intérêts des propriétaires fonciers. L'évolution de la vie publique est entièrement dominée par l'influence de ces forces divergentes et elle s'exprime par une constante opposition réciproque exprimée souvent avec une grande violence verbale.

Tel est le climat dans lequel s'inscrit la carrière parlementaire du comte Hadelin de Liede­kerke Beaufort qui va représenter sans solution de continuité l'arrondissement de Dinant à la Chambre des Représentants depuis 1847 jusqu'en 1890. Il incarne l'esprit et le programme de la droite conservatrice correspondant aux structures traditionnelles de sa région. Celle-ci est profondément marquée par l'influence des propriétaires fonciers qui sont souvent les descendants des anciens seigneurs féodaux. Les efforts ménagés en 1866 par Charles Rogier, le principal leader libéral, pour récolter les suffrages des électeurs de l'arrondissement de Dinant ont été vains et Hadelin de Liedekerke Beaufort a été réélu à une écrasante majorité.

Attaché par de profondes et anciennes racines familiales au Condroz dinantais, le comte Hade­lin de Liedekerke Beaufort est un opulent propriétaire. Il possède le domaine de Noisy à Celles-lez-Dinant correspondant au fonds réel de la seigneurie d'Ancien Régime. Il est l'héri­tier par sa grand-mère, née Julie Desandrouin, d'une part de l'immense fortune des Desan­drouin, magnats de l'industrie houillère et métallurgique du pays de Charleroi et du nord de la France depuis la fin du XVIIIe siècle. Il bénéficie par son épouse, Isabelle baronne de Dopff, d’une part importante du prestigieux héritage de John Hope, un des principaux financiers d'Amsterdam. Le comte et la comtesse de Liedekerke Beaufort possèdent un hôtel à Bruxelles, rue Ducale, une résidence à Paris, et ils y mènent une vie mondaine intense, s'y faisant les protecteurs des artistes et des musiciens. Ils prolongent cette activité à la campagne, font ériger à Noisy non loin de la forteresse médiévale de Vêves et selon les plans de l'architecte anglais Milner, un château gigantesque de plus de cent pièces, dans un mélange de néo-gothique et de style Tudor, équipé d'un confort fabuleux pour l'époque.

Son action a débordé dans le domaine des affaires à un moment d’intense développement économique. Il est administrateur de la Société générale des Hauts Fourneaux et Laminoirs de Montignies-sur-Sambre, commissaire de la Compagnie générale de Matériel des Chemins de fer et engagé depuis 1863 dans les entreprises de crédit hypothécaire fondées par André Lan­grand-Dumonceau, self-made-man doté d'une extraordinaire audace, qu'on a parfois appelé le Law belge ou encore le Napoléon de la finance. Celui-ci est parvenu de 1860 à 1870 à fonder et diriger en Belgique, en Hollande, en Angleterre, en Autriche un véritable empire composé de compagnies d'assurances, de banques de crédit hypothécaire, de sociétés de chemins de fer, drainant d'importants capitaux. Il est parvenu à intéresser à ses entreprises le prince de Tour et Taxis, l'empereur François-Joseph, le pape Pie IX désireux de redresser la situation matérielle du Saint-Siège obérée par la perte des Etats pontificaux dans le cadre de l'unification Italienne. André Langrand-Dumonceau prétend vouloir constituer une puissance financière catholique pour faire échec au développement des banques juives et protestantes. Le comte Hadelin de Lie­dekerke Beaufort compte parmi les aristocrates belges de haut rang et les personnalités du monde politique catholique qui ont apporté leur nom, leur influence, leur caution morale et leur fortune mobilière à ces entreprises. Il figure parmi les membres fondateurs de plusieurs des sociétés de Langrand-Dumonceau et entre dans leurs conseils d'administration. Sa participation aux affaires est d'autant plus précieuse au financier qu'il est lié depuis sa jeunesse avec la haute prélature romaine et introduit par ses attaches familiales dans le milieu de la Cour de Vienne. En avril 1868 l'empereur François-Joseph lui témoigne sa pleine confiance en le chargeant d’une mission auprès du pape Pie IX afin de régler certains points concernant l’application du Concordat conclu en 1855 entre l'Empire austro-hongrois et le Saint-Siège.

Mais à ce moment déjà Hadelin de Liedekerke Beaufort ressent des inquiétudes à propos des procédés adoptés par Langrand-Dumonceau qui enchevêtre ses diverses sociétés, comble les déficits des unes par l'apport d'argent frais procédant de créations nouvelles, gonfle les avoirs et distribue de plantureux dividendes pour attirer les investisseurs. Il met à plusieurs reprises le financier en garde, lui conseille d'investir en biens-fonds pour «bâtir sur le roc plutôt que sur le sable », lui recommande de «consolider avant d'innover», lui demande enfin de ne pas agir sans consulter ses administrateurs. Il a pu pressentir l'orage mais non l'éviter car, en 1868, se déclenche en Belgique sous l'impulsion du journaliste Armand Mandel, collaborateur de la Cote de la Bourse de Bruxelles, une violente campagne de presse accusant Langrand-Dumonceau d'escroqueries et provoquant un scandale retentissant qui a éclaboussé les hautes sphères du monde politique catholique belge. L'affaire débouche sur le plan judiciaire et le 25 août 1870 Je Tribunal de Commerce de Bruxelles proclame la faillite personnelle d'André Langrand-Dumonceau et de ses principaux administrateurs. Le comte Hadelin de Liedekerke Beaufort est entraîné dans cette déconfiture ; il doit subir les épreuves de l'action judiciaire intentée à sa charge et à celle de ses collègues pour simulation de bénéfices, dissimulation du passif, exagération des valeurs actives. Celle-ci aboutit à l'arrêt du 11 avril 1877 renvoyant aux Assises André Langrand-Dumonceau et ses principaux administrateurs. Si le premier, en fuite, a été condamné par contumace, les autres, défendus par les ténors du Barreau de Bruxelles, se sont pourvus en cassation et cette Cour, par son arrêt du 24 juin 1878, a considéré la cour d'assises incompétente en la matière. Le comte Hadelin de Liedekerke Beaufort et ses collègues ont été néanmoins astreints à solder sur leur fortune personnelle l'immense déficit des entreprises au prorata de leurs engagements financiers respectifs. L'affaire Langrand-Du­monceau, dont le volumineux procès est conservé aux Archives générales du Royaume et mis à la disposition de la recherche, a provoqué dans l'opinion belge un énorme scandale exploité par le parti libéral qui ironise sur la « christianisation des coffres-torts », mais sans parvenir à en retirer de profit électoral.

Considéré comme un des meilleurs orateurs de la Chambre, le comte Hadelin de Liedekeke Beaufort défend les principes essentiels de la droite, en affirmant en 1859, lors de la discussion d'un projet de loi sur l'enseignement moyen, qu'il n'y a point d'instruction sans éducation et point d'éducation sans morale et sans religion. Aussi, lors de l'adoption de la loi scolaire du 8 juin 1878, il fonde de ses propres deniers une école libre dans sa commune de Celles-lez-Dinant confiée aux religieuses de Saint-Vincent-de-Paul. Il s'engage dans les mouvements en faveur des écoles libres et dirige le Comité diocésain de Namur pour l'enseignement. Il prend une part très active à l'élaboration du parti catholique, préside à l'inauguration du Cercle catholique de Dinant en 1877, de celui de Beauraing en 1881. Il est l'auteur de nombreux articles sur la politique belge et étrangère où il fait preuve de son indépendance vis-à-vis des contraintes partisanes et de sa fidélité aux valeurs du catholicisme dans la recherche du bien public et de la promotion des classes profondes. Il est aussi un fervent défenseur de l'autonomie communale.

Le comte Hadelin de Liedekerke Beaufort est demeuré constamment attaché au développement du parti catholique en Belgique. Il s'est préoccupé du bien-être de son arrondissement électoral dont la population lui a accordé ses suffrages sans solution de continuité durant près d'un demi-siècle. C'est aussi un adepte du catholicisme social qui se développe à son époque et qui voit dans le propriétaire ou le patron un dirigeant dont la mission primordiale est d'agir en père de famille vis-à-vis de tous ceux qui sont placés sous son autorité. Ce paternalisme, considéré aujourd'hui de manière péjorative, a puissamment contribué à la mise en place d'instances caritatives et culturelles qui ont formé la maturité politique des classes profondes et leur ont permis de faire entendre leur voix.

Cécile DOUXCHAMPS-LEFEVRE

(Autre référence bibliographique : C. de Liedekerke Beaufort, Le comte Hilarion. Souvenirs et biographie du premier comte de Liedekerke Beaufort. Histoire de sa famille, t. 2, Paris, 1968, pp. 401-406.)

 

INTERVENTIONS AU COURS DE LA SESSION 1847-1848

 

(00) Vérification de ses pouvoirs en tant que membre nouvellement élu (élection non contestée) (11/11/1847)

(01) Personnel des tribunaux de première instance (20/01/1848)

(02) Nécessité de recourir à des travaux publics en raison de la crise sociale, critique de l’initiative publique en matière économique (12/04/1848)

(03) Emprunt forcé. Economies dans les dépenses de l’Etat, mesure alternative sous la forme du cours légal donné aux billets de certaines banques (19/04/1848)