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Note
d’intention
ANDRIES Joseph (1796-1886)
ANDRIES Joseph, Olivier, né en 1796 à Ruddervoorde,
décédé en 1886 à Bruges.
Age en 1830 : 34 ans.
Congressiste (1830-1831, Eecloo)
Catholique. Elu
par l'arrondissement de Gand de 1835 à 1839. Congressiste (1830-1831)
(J. DE SMET., dans Biographie nationale de Belgique, tome XXIX,
1956-1957, col. 77-82)
ANDRIES (Joseph-Olivier), prêtre, homme politique et historien, né à Ruddervoorde le 23 juin 1796, mort. à
Bruges le 9 mars 1886. Son père était notaire et exerça les fonctions de maire.
Après avoir terminer ses
humanités au Petit séminaire de Roulers, il étudia pendant un an la philosophie
et les lettres à l'Université de Louvain, puis il entra au séminaire de Gand.
Après un an et
demi d'études il fut nommé, en 1818, professeur de sciences au nouveau collège
d'Alost, et c’est seulement le 15 juin 1820 qu'il reçut l'ordination
sacerdotale.
Le 23 août 1823,
il fut nommé vicaire à l'église Saint-Sauveur à Bruges. Il y fit ses premières
recherches historiques; en effet, il organisa en avril 1827 les fêtes
commémoratives du septième centenaire de la mort du comte de Flandre Charles le
Bon.
Quelques mois
plus tard, le 17 octobre 1823, il fut nommé curé de Middelburg en Flandre.
C'est là qu'il débuta dans la pratique. Il y organisa la résistance contre les
mesures vexatoires du roi Guillaume et fut un des champions du pétitionnement.
Sa renommée
s'étendit loin hors de sa commune, car, en 1830, il fut désigné comme délégué
du district d'Eeklo au Congrès National. Il y fit de nombreux efforts pour
obtenir l'annexion de
En 1835 et 1837,
Andries fut élu membre de
En 1838, lorsque
le roi Guillaume se résigna à adopter le protocole de Londres du 15 novembre
1831, qui rendait à
Déjà quelques
années auparavant, il avait dû quitter son presbytère, situé à quelques mètres
de la nouvelle frontière, où il était exposé à être enlevé par les Hollandais,
qui le surnommèrent « de groote muiter
». Finalement, en septembre 1836, par suite de difficultés qu'il avait eues
pour faire rentrer les biens de son église, qui avaient été illégalement
détournés pendant la période française, il donna sa démission de curé.
Pendant son
passage au. Congrès National et à
En 1838, il
publia une brochure intitulée : « Recherches historiques sur les voies
d'écoulement des eaux des Flandres, à l'occasion du projet de loi relatif à la
construction du canal de Selzaete à la mer du
Nord ». Finalement, la loi fut votée en 1842, et un arrêté royal de
l'année suivante adopta le tracé proposé par Andries. Le nouveau canal reçut le
nom de notre premier roi.
En 1839, Andries
entreprit un voyage à Rome, pour y compléter ses études de théologie, qui
avaient été fort incomplètes au séminaire.
Lors de son
retour à Bruges en 1841, il fut nommé chanoine honoraire et.marguillier
de la cathédrale de Saint-Sauveur. Il s'y dévoua à la restauration de l'église,
dont la tour, les cloches et une partie de la toiture avaient gravement
souffert par suite d'un incendie. Il devint trésorier de la fabrique d'église
et collabora à la revue Le mémorial belge des conseils de fabrique, où il fit
paraître en 1856 et 1857 un grand travail: « Comptabilité des fabriques.
Modèle de compte avec l'exposé des motifs, sous forme de notes », ouvrage
qui a rendu de grands services pour l'unification de la comptabilité des
fabriques d'église belges.
Pour développer
les connaissances archéologiques au sein du clergé, Monseigneur Malou, évêque
de Bruges, fonda le Bulletin du comité archéologique du diocèse de Bruges; dans
l'unique fascicule qui parut en 1853, le chanoine Andries publia une
« Monographie des fonts baptismaux de Zedelghem »,
qui fut fort remarquée.
Sa tante lui
ayant légué trois mille florins en faveur des pauvres de Maldegem, Andries
voulut rétablir l'hôpital de Maldegem. Depuis le XVIe siècle, les pauvres
malades de Maldegem, Adegem et Saint -Laurent étaient transportés en charrette
à Bruges: la distance de quinze kilomètres fut la cause que de nombreux malades
décédèrent en route. Autrefois, il y avait eu un hôpital à Maldegem : Andries
en rechercha les origines et la disparition. Grâce à son ami le chanoine
Voisin, vicaire général à Tournai, il retrouva une copie de l'acte de fondation
de 1276: cet hôpital avait été légué avec tous ses biens à l'hôpital Saint-Jean
de Bruges, qui fut chargé de l'administration. L'hôpital brugeois avait laissé
disparaître l'institution de Maldegem au XVIe siècle, et avait trouvé plus
commode de faire transporter les pauvres malades à Bruges. Andries retrouva la
plus grande partie des biens de l'hôpital de Maldegem parmi les propriétés des
hospices civils de Bruges, qui administraient l'hôpital brugeois. Avec l'avocat
P. De Paepe, le chanoine Andries publia, en 1854, un « Mémoire à consulter
relatif au rétablissement de l'hôpital de Maldeghem,
présenté à l'administration des hospices civils de Bruges, au nom des bureaux
de bienfaisance de Maldeghem, d'Adeghem
et de Saint-Laurent ». Après de longs débats judiciaires, une transaction
intervint en 1863 entre les deux parties: les hospices brugeois versèrent aux
trois bureaux de bienfaisance les sommes nécessaires pour bâtir chacun un
hôpital.
Pendant la crise
linière de 1842, dans le but de combattre le paupérisme, Andries proposa de
défricher le bien communal appelé Vrijgeweed, bruyère
de
Au milieu de ses
travaux historiques à caractère utilitaire, il s'adonna encore à des travaux
d'érudition, en publiant en 1864-1865, dans les Annales de
En 1860, une
contestation s'était élevée entre la wateringue d'Eyensluis
et de Groot-Reygaartsvliet d'une part, et l'État et
la province de Flandre occidentale d'autre part, au sujet du dévasement du
petit canal de Lissewege, qui, pendant l'été, fournit
l'eau aux abreuvoirs des pâtures du nord-est de Bruges. Lors de la période
française, les domaines s'étaient attribué la propriété de ce canal, parce
qu'on croyait que ce canal appartenait à l'abbave de
ter Doest. Dans un mémoire historique, paru en 1871
dans les Annales de
En 1869, à la
suite de difficultés au sujet de la propriété du franc-alleu « Gemeene-en-Looweiden " à Assebroek et Oedelem, le tribunal
civil de Bruges avait mis ce bien sous séquestre. A la demande des
propriétaires, Andries publia, en 1879, dans les Annales de
A Oedelem existe un autre franc-alleu, le Beverhoutsveld,
dont la propriété avait été adjugée à la commune, parce que les riverains, qui
en avaient la disposition, ne purent produire leurs titres de propriété. Il
était dans l'intérêt des riverains et de la commune de vendre cette propriété.
Andries publia, en 1880, dans les Annales de
Jos. De Smet
(00) Vérification de ses pouvoirs comme membre du Congrès (10/11/1830)
(01) Proposition sur l’indépendance de
(02)
Question du sénat (contre) (15/12/1830)
(03)
Proposition visant à procéder
sans délai dans les sections à l’examen du choix du chef de l’Etat (13/01/1831)
(04) Interpellations sur ce qui
s’est passé au sujet des prédications saint-simoniennes (18/02/1831)
(05) Rive gauche de l’Escaut (10/04/1831)
(06) Choix du chef de l’Etat (03/06/1831)
(00) Vérification de ses pouvoirs en tant que membre
de la chambre (élections non contestées) (05/08/1835)
(01) Renvoi de pétitions relatives à une demande en
naturalisation (02/09/1835), à la construction d’une route par l’Etat (20/02/1836)
(02) Canal de Zelzaete et lutte contre les
inondations dans les Flandres (14/09/1835, 13/04/1836, 15/04/1836, 18/04/1836)
(03) Droits d’entrée et de transit du bétail
hollandais (24/11/1835, 26/11/1835, 28/11/1835 (+usage de la langue flamande) 03/12/1835, 04/12/1835, 18/03/1836)
(04) Gestion des bois communaux et des
établissements de bienfaisance (18/02/1836, 20/02/1836, 22/02/1836, 01/03/1836, 08/03/1836, 09/03/1836)
(05) Mode de nomination des bourgmestre
et échevins, remplacement en cas d’absence (08/03/1836)
(06) Administration des douanes (22/03/1836)
INTERVENTIONS
AU COURS DE
(01) Crimes et délits commis par des Belges à l’étranger et code pénal (26/11/1836)
(02) Budget de la guerre.
Système des poids et mesures ou restitutions volontaires (12/12/1836, 14/12/1836, 21/12/1836)
(03) Répression de la mendicité et personnalité juridique des établissements de bienfaisance privés (23/01/1837)
(04) Causes d’exemption en matière de milice (01/02/1837)
(05) Droits des barrières et police de roulage (03/02/1837)
(06) Impôt des distilleries (14/04/1837, 18/04/1837)
(07) Réendiguement des polders et
convention militaire avec
(01)
Renvoi d’une pétition relative à une demande de secours d’un ecclésiastique (15/03/1838)
(02)
Pensions à charge de l’Etat (fixation d’un maximum) (16/11/1837)
(03)
Ecole militaire (30/11/1837)
(04)
Budget du département de la justice pour 1838. Régime pénitentiaire, notamment instruction
religieuse et morale des détenus (02/12/1837, 06/12/1837), établissements de bienfaisance et hospices d’aliénés (06/12/1837)
(05) Canal de Bruxelles à Charleroy et chemin de fer (04/01/1838)
(06) Produits des concessions de péages (05/01/1838)
(07) Abonnement sur les débits de boisson, notamment
prise en compte de celui-ci dans la détermination du cens électoral (09/02/1838, 10/02/1838)
(08) Feuilleton de pétitions (19/02/1838)
(09) Loi sur les céréales en faveur de propriétés situées
dans la Flandre zélandaise (20/02/1838)
(10) Rapport sur des pétitions relatives au
rétablissement des leges (23/02/1838),
à un traitement ecclésiastique (23/02/1838)
(11) Taxe des barrières. Emploi des subsides locaux (08/03/1838)
(12) Politique commerciale du gouvernement. Droits
différentiels (14/03/1838)
(13) Impôt sur le sel (23/03/1838)
(14) Créances arriérées du département de la guerre (03/04/1838, 12/05/1838)
(15) Droits d’entrée sur les bois (27/04/1838, 01/05/1838)
(16)
Exploitation du chemin de fer par l’Etat (09/05/1838)
(01) Application du système décimal des poids et
mesures (28/12/1838)
(02) Traité des 24 articles. Alternative entre
résistance et résignation (discours « pour ») (13/03/1839), fait personnel (de Foere) (14/03/1839)