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« ESSAI HISTORIQUE & POLITIQUE SUR LA RÉVOLUTION BELGE »

      

Par Jean-Baptiste Nothomb

 

 

Préface de la troisième édition (20 septembre 1834)

 

(page 49) Si cet ouvrage a quelque mérite, c'est par sa date; publié en mars 1833, les faits ne lui ont pas donné de démenti. Au milieu d'événements mal compris ou incomplets, l'auteur a osé non seulement expliquer le passé, mais pressentir l'avenir; entraîné par ses préoccupations historiques, il a supposé que, sanctionnée par l'Europe, la révolution belge de 1830 pouvait faire une halte et se placer, en face de la Hollande, dans une situation intermédiaire analogue à celle où s'est arrêtée la révolution hollandaise en 1609. L'hypothèse qu'il n'a laissé qu'entrevoir et qu'il avait ailleurs développée[1] s'est réalisée; il est intervenu un arrangement provisoire entre la Belgique et la Hollande (page 50) : dernière épreuve qu'acceptent les révolutions modérées qui ne craignent point l'avenir; dernière chance qu'accueillent les dynasties dépossédées qui se font illusion.

Si l'auteur, qui ne se dissimule aucune des imperfections de son travail, persiste à ne rien changer au texte de son ouvrage, c'est qu'il a voulu laisser subsister son livre comme un incident de la révolution. S'il a même conservé les préfaces des éditions précédentes, c'est comme expression des sentiments qui l'animaient, lui et ses amis, au milieu d'une lutte qui n'était pas sans grandeur, mais dont le souvenir s'affaiblit déjà et dont leurs adversaires ont intérêt aujourd'hui à nier les périls. La publication des pièces communiquées par le ministère anglais aux deux chambres du Parlement lui a permis d'éclaircir quelques détails dans des notes peu nombreuses qui restent détachées du texte[2]; ces (page 51) pièces, pour la plupart, ne lui étaient pas inconnues; mais il n'avait point le droit de prendre l'initiative des révélations. Dans un appendice, il a rendu compte des négociations qui ont accompagné et suivi les mesures coercitives et qui ont abouti au status quo actuel: récit aride, il doit l'avouer, décoloré; où ne se reflète plus le grand spectacle qu'offrait l'Europe au début de la révolution. Enfin, il a essayé de résumer les négociations et de fixer l'état de la question belge. Voilà quatre ans (page 52) que la maison de Nassau a cessé de régner sur nous: espace immense, presque équivalent au tiers de la Restauration, à la moitié de l'Empire; la question belge est encore sans solution définitive par rapport à la Hollande, mais elle est à l'abri des événements qui pourraient en compromettre l'issue; c'est sans inquiétude que la Belgique peut célébrer le quatrième anniversaire de la conquête de son indépendance.

Le gouvernement représentatif, surtout lorsqu'il est aux prises avec une révolution, fait une grande consommation d'hommes; si l'auteur a eu le rare privilége de rester depuis 1830 au centre, pour ainsi dire, de l'action diplomatique, c'est que les positions secondaires, quelque voisines qu'elles puissent être des sommités, usent moins vite. Cette espèce d'inamovibilité tenait, d'ailleurs, à l'unité du système politique, unité qu'il était de son honneur de faire ressortir.

Ce système est aujourd'hui jugé. Il n'était pas l'œuvre d'un individu, mais de la force des choses. Ce n'est pas que l'auteur veuille, comme on le lui a reproché, transporter la fatalité dans l'histoire; tout en faisant la part, et une part très large, à la volonté de l'homme, il tient compte des circonstances dont l'appréciation est librement abandonnée à l'intelligence humaine. La Belgique n'était point une oasis au milieu d'un désert. Les nécessités qui dominaient la révolution n'ont pu être perdues une seule fois de vue; elles saisissaient d'une manière irrésistible quiconque montait au pouvoir, éclairant les uns, épouvantant les autres. Le même homme, descendu du pouvoir, était moins frappé de ces nécessités qui, à ses yeux, s'affaiblissaient de jour en jour. Il est (page 53) des choses qu'on aperçoit à peine du pied de la montagne, et qu'au sommet on découvre sans effort.

Les esprits qui aiment à sonder les hypothèses peuvent aujourd'hui faire subir à ce système une épreuve décisive, en se demandant ce qui serait advenu si la révolution avait suivi une autre marche, si, dans chacune des grandes journées du Congrès ou des Chambres, elle avait reçu l'impulsion de la minorité. On peut distinguer cinq de ces journées où la question d'être ou ne pas être a été débattue.

31 MAI 1831 : adoption du système de l'élection immédiate du chef de l’Etat;

4 JUIN 1831 : élection du prince Léopold;

9 JUILLET 1831 : vote des dix-huit articles;

1er NOVEMBRE 1831 : vote des vingt-quatre articles;

27 NOVEMBRE 1832 : adhésion à l'exécution du traité du 15 novembre par l'intervention anglo-française.

Sur chacune de ces questions, déplacez la majorité, et l'indépendance belge devient une impossibilité. Ces cinq propositions se tiennent; expression du même système, elles n'étaient susceptibles que d'une solution uniforme, soit affirmative, soit négative.

Ce système, le voici réduit aux termes les plus simples :

La Belgique, n'étant qu'une nation de quatre millions d'hommes, ne pouvait faire la loi à l'Europe. Elle devait transiger, en profitant des circonstances extraordinaires où se trouvait le monde.

Cette transaction n'était possible qu'aux conditions suivantes :

(page 54) Interdiction de toute hostilité de nature à troubler la paix générale;

Maintien du but des traités de 1815, c'est à dire du principe de la séparation de la Belgique d'avec la France;

Renonciation à toute conquête, c'est à dire reconnaissance des anciens droits territoriaux de la Hollande;

Enfin, adoption du système monarchique et solution de la question dynastique dans un sens européen.

Ces données, contre lesquelles les déclamations, les sophismes, les injures ont dû échouer, expliquent et justifient tout ce qui s'est fait depuis novembre 1830. Si la révolution les avait méconnues, elle se serait perdue; en dehors de l'ordre d'idées où elle s'est placée, il y avait la guerre avec tous ses maux, et, à la suite de ces maux, l'anéantissement du nom belge, les malédictions du monde et l'éternelle impopularité de l'avenir.

L'ajournement du choix du chef de l'État, la non élection du prince Léopold, le rejet des dix-huit articles d'où dépendait son avènement, eussent laissé la Belgique sans représentant en face de l'Europe pacifique et monarchique ; trois mois se seraient écoulés en stériles négociations; au bruit de la chute de Varsovie, la Belgique eût subit la restauration ou le partage, essayant, mais en vain, par ses dernières convulsions, d'entraîner la France dans une guerre continentale.

Rejeter les vingt-quatre articles, c'était repousser les seules conditions d’existence qui fussent possibles après les désastres du mois d'août: vaincue, la Belgique était restée seule sur le bord de l'abîme où s'étaient englouties l'Italie et la Pologne; pour se sauver, elle a saisi les vingt-quatre articles.

(page 55) La non-adhésion à l'intervention anglo-française eût laissé le traité du 15 novembre sans commencement d'exécution et empêché l'alliance de la France et de la Grande-Bretagne; la Belgique eût été dans l'alternative de se consumer dans un provisoire sans aucune garantie de durée et de bien-être matériel, ou de se ruer sur la Hollande, en compromettant son existence et le repos général.

Le système politique n'a pas non plus été l'œuvre d'un jour; les événements en ont successivement mis en relief chacune des parties ;ce n'est qu'aujourd'hui qu'il nous apparaît dans son ensemble. Pour le bien comprendre, il faut même tenir compte des antécédents révolutionnaires et de la France et de la Belgique, deux pays vieux dans cette carrière; jamais l'histoire n'aura été plus utile. Il y a quarante ans que les deux peuples avaient essayé d'une révolution: essai malheureux, souvenir d'épouvante pour les générations à venir. Il fallait que la révolution belge de 1830 ne ressemblât pas à la révolution belge de 1788, que la révolution française de 1830 ne ressemblât pas à la révolution française de 1790. Le but était le même: pour la France, la monarchie constitutionnelle; pour la Belgique, l'indépendance nationale; c'est par d'autres moyens que ce but devait être atteint. L'histoire était là qui nous disait: N'imitez point vos pères; n'allez pas vous briser aux mêmes écueils.

Toutefois, la position de la Belgique n'a point été exceptionnelle en Europe ; la révolution n'a fait que se placer dans le droit commun. S'il était permis de se citer soi-même, l'auteur rappellerait ce qu'il a dit dès (page 56) 1831 : « Aucune nation n'a d'existence absolue; chaque peuple s'ordonne par rapport aux autres peuples, comme chaque homme par rapport aux autres hommes; il n'y a de liberté individuelle absolue ni pour les peuples, ni pour l'homme; il y a des lois et pour les sociétés considérées dans leur ensemble, et pour chaque société considérée par rapport aux membres qui la composent.[3] » L'Europe, en consentant à transiger avec la révolution belge, de même que la Belgique, en souscrivant à la transaction, subissait les lois qui régissent, l'ensemble des sociétés et les nécessités qui peuvent modifier ces lois, mais non les abolir. La dissolution du royaume-uni des Pays-Bas: tel était le résultat de la révolution de 1830; ce résultat, la France devait l'accueillir, et pour lui-même, et dans l'espoir d'un agrandissement; les autres puissances le repousser, non pour lui-même, mais dans la crainte de l'agrandissement de la France. Le gouvernement français ayant renoncé à cette chance d'accroissement, les autres puissances ont pu consentir à la rupture de l'union: double concession qui a servi de point de départ à la diplomatie. La nécessité avait mis sa large main sur l'Europe entière: l'accusation de lâcheté que des esprits ardents et irréfléchis dirigent contre le gouvernement de Léopold peut, tour à tour, se reporter sur chacun des cabinets de l'Europe.

L'Autriche, la Prusse, la Russie laissent détrôner le roi Guillaume,... lâcheté.

L'autocrate du Nord, qui vient de dompter la révolution polonaise, retient une armée de quatre cent mille (page 57) hommes qui, en moins de quinze ans, a appris le chemin de Paris, de Constantinople et de Varsovie,.. lâcheté.

Les soldats de la grande monarchie militaire demeurent l'arme au bras entre le Rhin ct la Meuse, assez rapprochés de la Belgique pour entendre le canon d'Anvers,.. . lâcheté.

La Confédération germanique laisse la révolution belge envahir un de ses États; elle lui en donne une moitié pour recouvrer l'autre,... lâcheté. .

L'Angleterre oublie que sa révolution de 1688 a obtenu un roi de la Hollande; elle rompt avec son ancien allié, l'abandonne au jour du malheur,.. . lâcheté.

La France renonce aux rêves de la République et de l'Empire, elle se résigne au status quo de l815, elle occupe deux fois la Belgique, et deux fois elle l'évacue,.. lâcheté.

Ainsi, tous les gouvernements, les peuples et les rois se seraient entendus pour être lâches le même jour ! Il y aurait eu une lâcheté commune, fruit d'une peur mutuelle!... Non, mais une impérieuse nécessité s' est reproduite partout sous des formes diverses. Qu'on ne croie pas que la Belgique soit réduite à invoquer comme excuse une honteuse complicité. Non, ce n'est pas au prix d'une lâcheté universelle que la paix du monde s'est maintenue; un si grand bienfait ne peut être dû à des sentiments que l'honneur n'oserait avouer; la cause serait indigne de son effet; la raison politique n'est pas de la peur, la sagesse de la. lâcheté: chacun a commandé à ses passions, sacrifié quelques-unes de ses illusions ; les uns ont renoncé à toute idée de conquête, les autres à toute idée de restauration; et la paix (page 58) européenne s'est conservée à l'aide de concessions réciproques et raisonnées; la Belgique pouvait-elle se soustraire à une loi générale et suprême qui agissait .sur tous les points, bien qu'en sens divers? Il fallait empêcher le renouvellement des malheurs qui ont marqué la fin du dernier siècle: une volonté haute et en quelque sorte providentielle a réuni tous les cabinets dans la même pensée; un seul s'est tenu à l'écart: il attend, il appelle la grande catastrophe qui compromettrait peut-être pour un demi-siècle la cause de la civilisation, en bouleversant toutes les existences publiques et privées; au retour du calme, désespéré, il a jeté l'ancre, car le vent qu'il lui faut, c'est celui de la tempête.

L'auteur n'ignore point que ses adversaires repousseront comme injurieuse la supposition d'avoir voulu la propagande et la guerre générale; il y a dans chaque système bien des conséquences qui ne sont point dans la volonté de celui qui pose les prémisses. Ce qu'il importe à l'auteur et à ses amis, c'est de constater la portée des doctrines qu'ils ont eu à combattre; le repos européen et l'indépendance belge ne pouvaient coexister que dans un système de transaction; ceux qui se sont jetés dans le système belliqueux rendaient impossibles l'un et l'autre de ces résultats; si c'est dans ce but qu'ils ont agi, leur pensée a été criminelle; si sans avoir ce but, leur conduite a été absurde : absurdes ou coupables, tel est l'arrêt qui les attend. Ce n'est pas que l'auteur ne comprenne tout ce qui se fait d'entraînement et d'enthousiasme; mais il n'a jamais pris les mouvements de son âme pour des maximes de droit public: cette question de guerre générale, de révolution universelle, (page 59) qui semble promettre d'autres destinées à l'espèce humaine, cette question se présente dans un imposant appareil, entourée de bien des prestiges; elle ébranle les imaginations; elle s'adresse à tout ce qu'il y a d'exalté et d'infini dans l'homme; on est ému, on est tenté d'applaudir, on se surprend parfois applaudissant; mais ce n'est point à ces premières impressions ,qu'il faut céder. Le système. belliqueux, c'est le vieux .système de 1791; les partisans du système belliqueux n'étaient point des novateurs, mais des plagiaires; tout ce qu'on a dit en 1831, on l'avait dit en 1791. Le système belliqueux était populaire en 1791 : cette popularité s'est éteinte dans le sang et les larmes. Si ce système avait été écarté, il y a quarante ans, on aurait pu prétendre que, resté sans application, il avait besoin d'une épreuve décisive; mais l'épreuve a été faite, large, complète; la société lui a été livrée tout entière, sans réserve, nivelée comme au lendemain de la création; il a disposé de la France et de l'Europe, de 1791 à 1800; qu'en a-t-il fait? Une épreuve itérative est-elle nécessaire?

L'auteur n'est donc pas de ceux qui croient que les révolutions de 1830 ont manqué à leurs principes, à leurs promesses, à leurs destinées; elles se sont arrêtées aux faits qui les avaient rendues nécessaires; elles n'ont pas dévié de leur point de départ; elles ont accompli leur œuvre pacifiquement, et c'est là un grand progrès, un des plus grands progrès que puisse offrir l'humanité. La monarchie belge, en acceptant toutes les libertés, a anticipé l'avenir et réduit les théories sociales à des questions de mots; la Belgique, en (page 60) attendant que les autres peuples se placent à la hauteur de ses institutions, pourrait, sans déshonneur, être stationnaire. Si elle ne retrouve pas le calme absolu, c'est que l'Europe entière est entrée dans cette ère active et inquiète, ouverte en Angleterre depuis deux siècles; c'est que l'esprit des peuples, comme l'esprit de l'homme, a peut-être pour toujours perdu le repos; c'est qu'il est impossible à la nation belge de ne pas se ressentir de ce mouvement universel qui doit agiter le monde sans l'emporter.

Bruxelles, le 20 septembre 1834.



[1] Chambre des représentants, séances du 26 mars et du 20 juin 1833. Recueil des discours faisant suite à la Notice biographique du baron Nothomb, par THEODORE JUSTE, p. 69 et 80.

 

[2] Il existe quatre recueils de pièces officielles sur les négociations hollando-belges :

1° RECUEIL DE BRUXELI,ES (chez H. Remy). Nous donnons ce titre aux rapports, en très grand nombre, faits au Congrès et aux Chambres de Belgique par les divers ministres des affaires étrangères et qui forment deux volumes in-8°. L'absence de plan et le défaut de pagination uniforme rendent les recherches très difficiles;

2° RECUEIL DE LA HAYE (chez A.-D. Schinkel). Deux volumes in-8°, sous le titre de : Pièces diplomatiques relatives aux affaires de la Hollande et de la Belgique. Ce recueil manque également de plan, mais chaque volume a une pagination non interrompue.

Les notes émanées des cabinets de Bruxelles ou de La Haye n'ayant point été toutes annexées aux actes de la Conférence, on est souvent forcé de recourir à l'un ou l'autre de ces recueils; les rapports ministériels, quoique rédigés avec une grande réserve et pour les besoins du moment, renferment aussi quelques indications utiles.

3° RECUEIL DE LONDRES (imprimé chez Harrison. et fils). Deux volumes in-folio ayant pour titre: Papers relative to the affairs of Belgium. Le premier volume renferme le texte des soixante-dix protocoles tenus par la conférence de Londres et les notes qu'elle a cru convenable d'y annexer; le second volume est divisé en deux parties. Première partie: Communications with the ministers foreign powers at London and abroad;. seconde partie: Communications with his Majesty' s ministers abroad.

C'est la collection des pièces communiquées au Parlement en 1833.

Le deuxième volume est loin d'offrir l'intérêt qu'il semble promettre; il ne renferme que des dépêches officielles très laconiques et auxquelles bien souvent ont dû être jointes des lettres confidentielles restées inédites; néanmoins, on y trouve des documents très importants et, entre autres, le précis des négociations rédigé par le comte de Nesselrode, le 27 février 1831.

4° RECUEIL DE PARIS (de l'imprimerie royale). Deux volumes in-4°. Le premier volume est l'équivalent du premier volume du recueil de Londres; le second volume renferme une partie des pièces non annexées aux protocoles de Londres ou postérieures au soixante-dixième protocole. Ce deuxième volume, dont l'impression a été seulement achevée en 1836, est d'une haute importance, quoiqu'on ait négligé d'y insérer plusieurs documents intéressants qui se trouvent dans le second volume du recueil de Londres et, notamment, le mémoire russe du 27 février 1831. Ce recueil n'est destiné qu'aux membres du corps diplomatique français, et chaque exemplaire porte un numéro. Peu d'exemplaires ont été distribués.

La possession de ces quatre recueils ne dispense pas de recourir à d’autres sources; par exemple, la proclamation adressée par le régent de Belgique aux habitants du grand-duché de Luxembourg, le 10 mars 1831, ne se trouve pas dans ces recueils; il faut donc les compléter par une collection de journaux, par l'Annuaire historique de Lesur et Tensé, et par les State Papers.

 

[3] Discours sur les vingt-quatre articles, séance du 26 octobre 1831. Recueil des discours, p. 36.