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DSCN8350DAUTREBANDE François (1786-1862)

 

 

 

 

 

 

DAUTREBANDE François, Joseph, Dominique, Auguste, né en 1786 à Namur, décédé en 1862 à Huy

Age en 1830 : 44 ans.

Libéral. Elu par l’arrondissement de Huy de 1831 à 1835 et de 1847 à 1862

 

Biographie

Interventions sessions : 1831-1832, 1832-1833, 1833, 1833-1834, 1834-1835, 1847-1848 (1848-1862)

 

DONNEES BIOGRAPHIQUES

 

(Extrait de Ulysse CAPITAINE, Nécrologe liégeois pour l’année 1862, Liège, 1868, pp. 72-73)

DAUTREBANDE J.D.A. François, chevalier de l’ordre de Léopold, doyen d’âge de la chambre des représentants, ancien bourgmestre, ancien président des commissions administratives des hospices, du bureau de bienfaisance, des prisons et du mont-de-piété de Huy, né à Namur, le 4 octobre 1786, décédé à Huy le 7 octobre.

Dautrebande était déjà honorablement connu comme industriel, lorsqu’il fut élu conseiller communal de Huy le 18 août 1817. Bien qu’il ne dissimulât point ses sympathies pour la cause nationale, il accepta, peu avant la révolution, de faire partie de la commission de sûreté publique. Nommé bourgmestre en 1831, il occupa cette position pendant environ neuf ans.

Lors des premières élections législatives, Dautrebande fut porté à la chambre des représentants par le parti libéral constitutionnel. Démissionnaire en 1835, il reprit son siège en 1847 et le conserva jusqu’à sa mort. Il présida plusieurs fois, en qualité de doyen d’âge, les séances d’ouverture de session.

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(Extrait de : BOCHART, Biographie des membres des deux chambres législatives, Bruxelles, 1858)

A la révolution de 1830, M. Dautrebande, maître de forges de père en fis, était depuis treize ans, membre du conseil communal de Huy. Dans ces jours de crise politique l’honorable citoyen rendit d’éminents services à sa ville d’adoption. Appelé à faire partie de la Commission de sûreté, il déploya une patriotique énergie, et sur avec une constance inébranlable s’opposer aux pillages et aux dévastations. Obligé de s’absenter pendant quelques jours pour des intérêts privés, il apprend à son retour qu’il est nommé bourgmestre par le peuple. Cette élection de notre époque révolutionnaire fut ratifiée par le gouvernement.

Lors de la première formation de la chambre des représentants en 1831, les électeurs hutois s’empressent de donner leur voix à leur bourgmestre, et M. Dautrebande commence ainsi sa carrière parlementaire sous les auspices des bons citoyens qui l’avaient vu à l’œuvre si délicate du rétablissement du pouvoir et de l’ordre public.

En 1833, sous le deuxième ministère – Rogier-Lebeau – le parlement fut dissous : l’arrondissement de Huy, de deux députés, n’en avait plus qu’un seul à élire, et le nom de M. Dautrebande sort de l’urne électorale.

On sait quelle exactitude l’honorable représentant apporta dans l’accomplissement de son mandat, et avec quelle ponctualité il se livrait au travail préparatoire des bureaux. Mais le soin de ses affaires ne lui permettant plus l’assiduité parlementaire qu’il mettait avec raison au nombre des premiers devoirs de la députation, il donna, en 1835, sa démission de représentant.

Conservant ses fonctions de bourgmestre, M. Dautrebande n’avait plus d’autre ambition que de servir utilement son pays dans une sphère modeste ; il n’abandonna qu’en 1840 les rênes de l’administration communale.

Cependant les événements marchaient ; le parti libéral remontait la pente du pouvoir, et le 12 août 1847, le ministère de Theux fit place aux amis politiques de l’ancien bourgmestre de Huy. Un membre de l’Association libérale de Bruxelles est délégué auprès de M. Dautrebande pour l’inviter à rentrer dans la carrière parlementaire. Sa qualité d’industriel n’était plus un obstacle personnel : il avait quitté les affaires, et le libéralisme avait besoin de ses défenseurs éprouvés. Cédant aux pressantes sollicitations de ceux dont il partageait les opinions et qu’il avait suivis de loin dans sa retraite, il se remet sur les rangs, et, soutenu de ses anciens amis, rentre à la chambre sous le noble drapeau des intérêts commerciaux et industriels.

Toujours réélu depuis cette époque, parce qu’il n’a jamais dévié des grands principes qui lui ont donné accès à la représentation nationale, M. Dautrebande a été créé, le 8 décembre 1857, chevalier de l’ordre Léopold, récompense tardive peut-être, mais méritée par de nombreux et loyaux services.

L’honorable M. Dautrebande est aujourd’hui le doyen d’âge de la chambre des représentants. Il  présidé en cette qualité le bureau provisoire à l’ouverture des sessions de 1857 et de 1858.

M. Dautrebande, au parlement comme dans la cité qu’il a administrée pendant dix ans avec tant de prudence et de zèle, recueille le prix de toute une vie consacrée au bien.

 

INTERVENTIONS AU COURS DE LA SESSION 1831-1832

 

(00) Vérification de ses pouvoirs comme membre de la chambre. Election non contestée (09/09/1831)

Aucune intervention.

 

INTERVENTIONS AU COURS DE LA SESSION 1832-1833

 

(01) Vérification des pouvoirs des membres nouvellement élus. Elections contestées de Liége (28/01/1833)

(02) Impôt des distilleries (02/03/1833)

 

INTERVENTIONS AU COURS DE LA SESSION EXTRAORDINAIRE 1833

 

(00) Vérification de ses pouvoirs comme membre de la chambre (8/06/1833)

(01) Impôt sur les distilleries (3/07/1833, 4/07/1833)

 

INTERVENTIONS AU COURS DE LA SESSION 1833-1834

 

(01) Affectation par le gouvernement de l’excédant des barrières aux différents projets de route (15/02/1834)

 

INTERVENTIONS AU COURS DE LA SESSION 1834-1835

 

(01) Renvoi d’une pétition relative aux opérations du cadastre (22/01/1835)

 

INTERVENTIONS AU COURS DE LA SESSION 1847-1848

 

(00) Vérification de ses pouvoirs comme membre nouvellement élu (élection non contestée) (10/11/1847)

Aucune intervention.